oct 9, 2017 - parentalité    2 Comments

5 graines à semer chez nos enfants pour les aider à passer à l’action

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Notre capacité à passer à l’action, à entreprendre, à se mettre en mouvement pour aller vers la réalisation de nos rêves est largement conditionnée par ce que nos parents nous ont transmis. Bien sûr, si nous n’avons pas été suffisamment encouragés, la vie nous offrira l’occasion de travailler sur la confiance et nous avons tous les facultés de relever le défi. Quelques clés toutes simples peuvent ceci dit nous aider à faciliter l’épanouissement de la confiance et du goût d’entreprendre chez nos enfants.

1- Toujours encourager leurs projets.

Plutôt que de pointer les difficultés qu’ils risquent de rencontrer, il est important de les questionner pour les amener à découvrir par eux-mêmes les qualités qu’ils seront amenés à développer pour mener à bien leur projet.

Par exemple, plutôt que de dire:

Mais c’est très difficile de faire ça tout seul! Tu ne vas pas y arriver!

Reformuler, valoriser et questionner:

Oui, tu voudrais construire une maison pour tes petshops. Ils en ont de la chance! Comment tu comptes t’y prendre?

2- Repérer nos réactions décourageantes, les identifier et les changer.

Parfois, on ne peut s’empêcher de décourager nos enfants. Hors de question de culpabiliser! Nous ne pouvons tout simplement pas faire autrement en l’état actuel de notre conscience. Par contre, nous pouvons changer cet état de conscience, et trouver la racine de ces réactions.

Ma fille voulait venir avec moi à la brocante pour vendre des petites affaires. Elle avait préparé plusieurs enveloppes contenant des petites babioles. Quand j’ai vu ce qu’elle comptait vendre, je lui ai dit: « Mais personne ne voudra jamais acheter ça! ». Elle s’est effondrée. J’ai réalisé que j’avais parlé instantanément à partir d’une part blessée de moi. Combien de fois j’avais entendu ce genre de phrases? (« C’est débile! Tu te fais des illusions! » etc, etc).

J’ai pris le temps d’accueillir cette part de moi qui avait tellement besoin d’être encouragée et soutenue, et surtout de croire en elle. J’ai expliqué par la suite à ma fille que ma réaction venait d’une part de moi qui avait manqué d’encouragements, et que je m’occupais ce cette part. 

Je sais qu’il me faudra encore un peu de temps et beaucoup d’écoute pour guérir cet endroit de moi. Maintenant, je ne la laisse pas saboter les élans de ma fille. Quand cette dernière me présente ses projets, je l’écoute, et si une envie de remettre en cause le projet pointe son nez, j’ai conscience de sa provenance,  je garde la bouche fermée, et dès que possible je vais donner de l’écoute et beaucoup d’amour à ma part blessée.

3- Dans toute situation, se focaliser sur les points positifs en premier lieu, puis présenter les points à améliorer de manière constructive.

Critiquer systématiquement nos enfants ne les encouragera qu’à critiquer à leur tour, et surtout pas à agir. Si vous connaissez des personnes qui passent leur vie à critiquer autrui sans jamais se bouger les fesses… ne les critiquez pas!  voyez en eux des petits bouts de chou qui ont été démotivés et dévalorisés, et qui n’ont pas encore eu l’occasion de guérir leur enfant intérieur.

Nous avons de multiples occasions de valoriser nos enfants. Dans ces mêmes occasions, nous pourrions les critiquer. Ne manquons aucune occasion de les valoriser!

Notre enfant débarrasse la table et casse une assiette. On peut se centrer sur l’assiette cassée, ou sur le service rendu. Bien sûr, éluder les problèmes ne résout rien. Transformons-les en occasions d’apprentissage!

« Merci d’avoir débarrassé la table. Et ça arrive à tout le monde de casser des assiettes! Moi, quand ça m’arrive, c’est que j’en prends trop à la fois. Et toi, est-ce que tu as repéré pourquoi l’assiette était tombée? »

4- Leur donner des missions à la hauteur de leurs capacités.

Ne jamais solliciter un enfant « parce qu’il va en mettre partout, parce qu’il ne saura pas faire, parce qu’il va tout gâcher » sabote autant sa confiance que de lui donner des missions pour lesquelles il ne se sent pas prêt.

Parfois, c’est vrai, ça va plus vite et c’est plus efficace pour notre quotidien de ne pas solliciter les enfants, et même de les habiller, de leur lacer leurs chaussures, de les laver, etc, etc. Nous ne devons pas perdre de vue que notre rôle de parent n’est pas de gérer le quotidien de manière efficace mais de semer chez nos enfants les graines qui les aideront à être des personnes autonomes et volontaires. Prendre l’habitude de le porter sans qu’il le demande alors qu’il est en âge de marcher revient à lui dire « tu ne marche pas assez bien, pas assez vite, tu ne vas pas y arriver ». Et c’est valable pour tous les gestes que nous faisons à sa place, y compris les petites tâches du quotidien auxquelles il peut participer.

5- Quand ils sont découragés, les écouter sans apporter nos propres solutions.

Comment réagissez-vous quand vous êtes découragés et qu’on vous abreuve de conseils sans que vous l’ayez demandé? On est d’accord, les conseils, c’est bon à recevoir quand on est demandeur. Les enfants sont comme nous. Quand ils sont découragés, une bonne oreille est largement suffisante, et essentielle. Ne pas leur apporter de solution souligne notre confiance en eux: nous savons qu’ils trouveront la solution par eux-mêmes.

 

Et vous, quelles sont les graines de confiance que vous semez chez vos enfants? N’hésitez pas à m’aider à compléter cet article en laissant un commentaire!

à bientôt,

La Fannette

 

 

 

 

sept 10, 2017 - expérience    2 Comments

Sortir de la panique en trois pas de danse

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Bonjour à tous!

 

Voilà un moment que je ne suis pas venue vers vous, je m’excuse d’ailleurs platement de ce silence estival, qui pour moi bourdonnait très fort à mes oreilles tellement notre connexion me manquait. Que s’est-il passé? Tourbillon de la vie certainement, panique aussi peut-être un peu, et si ça se trouve, une difficulté inconsciente à passer le cap des 100 articles?

Bon, le principal, c’est que me vl’à, la panique, je suis en train de la quitter, en trois petits pas que je vous détaille ici:

 

Au préalable:

Je me distance, et je regarde ma panique: je vois à quel point elle me tient, m’agite et me déconnecte de mon pouvoir. Je prends le temps d’accueillir ce mouvement, cette agitation. Je prends conscience des films négatifs que je me fais. Je vois que quelque chose en moi veut se précipiter sur la première bouée venue. Consciente de l’état qui m’habite, je choisis de ne pas prendre de grande décision: car je le ferais à partir de la peur. Je choisis de faire de tous petits pas pour retrouver la sérénité.

 

Premier petit pas:

Je fais le point sur ce qui stimule ma panique actuellement. Si ma panique provient d’une accumulation de tâches, je liste simplement ces tâches. Je reste dans l’observation (si je note « j’ai TROP de choses à faire » ou « je suis débordée », je ne suis pas dans l’observation, je suis simplement en train de retourner dans la panique!). Si ma panique est stimulée par quelque chose de plus abstrait ou par des événements, je note ce que j’observe.

  • Exemple de liste de tâches:

 

-Vérifier les devoirs des enfants

-Acheter les dernières fournitures

-Faire réparer le frigo

-Ranger mon bureau

  • Exemple de liste d’observations:

 

-Quand je pense à mon compte en banque j’ai la gorge qui se noue

-Ma fille ne m’a pas parlé depuis hier matin, je ressens de la colère et de la peur

-J’ai fait le choix de démissionner et je ne l’ai pas encore dit à mon patron. J’appréhende sa réaction

 

Deuxième petit pas:

Je me passe une musique inspirante et agréable, et je regarde dans mon passé, tous les moments où j’ai été aidée par la vie.

  • Exemple:

 

Un jour on m’a proposé exactement ce dont j’avais besoin, sans même que j’aie eu à le demander. Un autre jour, j’ai choisi de faire confiance à la vie, de ne pas m’affoler, de lâcher le contrôle, et tout s’est organisé de manière fluide, presque magique.

Je respire profondément ces souvenirs, et je les actualise, je les généralise, j’en fais une loi: lorsque je lâche prise, lorsque je fais confiance à la vie, tout est facile.

 

Troisième petit pas:

Toujours sur cette musique inspirante, en face de chaque observation, je note ce que j’aimerais vivre: la version la plus fluide, la plus économique en énergie de ce que je peux imaginer.

  • Exemple:

 

-Vérifier les devoirs des enfants / Si les enfants  le souhaitent, je vérifie leurs devoirs. J’ai confiance qu’ils me demanderont de l’aide s’ils en ont besoin.

-Acheter les dernières fournitures  / Je trouve tout ce dont j’ai besoin, il n’y a presque personne au magasin, je suis de bonne humeur et je plaisante avec la caissière.

-Faire réparer le frigo / L’univers m’envoie la personne idéale pour cela, et je l’en remercie.

-Ranger mon bureau  / Quand j’en aurai l’élan, je rangerai mon bureau dans la légèreté et la fluidité.

-Quand je pense à mon compte en banque j’ai la gorge qui se noue / Je suis curieuse de savoir quelle opportunité va se présenter à moi pour que mon compte en banque se renfloue. Quel plaisir de savoir que l’univers est en train d’arranger mes affaires pendant que je me rends disponible pour accueillir ses cadeaux.

-Ma fille ne m’a pas parlé depuis hier matin, je ressens de la colère et de la peur / Je nourris la connexion avec ma fille de pensées positives. J’accepte le miroir qu’elle me tend et je prends le temps d’y jeter un œil.

-J’ai fait le choix de démissionner et je ne l’ai pas encore dit à mon patron. J’appréhende sa réaction / Je me remercie d’avoir pris une décision qui me libère. Cette décision est légitime, et je me réjouis d’être le patron de ma propre vie.

 

Chaque fois que la panique me reprend, je remets ma musique, je relis ma liste (au besoin, j’ajoute des observations et des phrases de visualisation) et je prends le temps de me passer la meilleure version de mon film.

 

Ces trois petits pas de danse m’ont permis d’appréhender la rentrée avec sérénité… Si vous faites l’expérience, laissez vos impressions en commentaire!

 

Et si vous connaissez d’autres astuces pour sortir de la panique,

n’hésitez pas à les partager!

Au plaisir!

La Fannette

août 20, 2017 - article invité    1 Comment

Aimez-vous comme vous aimez vos amis

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Aujourd’hui, voici un article invité sur le thème de l’amitié, écrit par Mohan DAVID.

 

Si l’amitié sonne pour vous comme des rires autour d’un barbecue, elle sonne pour moi comme une formidable raison d’être fier et de croire en moi. Non pas parce que je ne ris jamais avec mes amis mais plutôt parce que chaque fois que je les vois, je me souviens du chemin que nous avons parcouru.

J’ai autant appris d’eux qu’ils ont appris de moi, ce qui est à la fois une source de richesse et un moyen de se développer personnellement.

En effet, une simple discussion avec vos amis autour de vos projets respectifs vous apporte autant de connaissances que de possibilités de vous aiguiller mutuellement.

Vous connaissez l’importance d’être soutenu dans vos ambitions mais félicitez-vous de soutenir celles des autres car vous aurez une part de responsabilité dans leur succès. Vous serez ainsi fier de vos amis autant que vous serez fier de vous. Ce n’est ni égoïste, ni narcissique de croire que vous avez une responsabilité dans le succès des autres puisque vous reconnaîtrez que vos succès sont aussi les leurs. En amitié, nous partageons beaucoup de choses non ?

Alors partagez votre fierté et félicitez-vous de la réussite de vos amis.

Félicitez-vous aussi tout simplement d’avoir des amis, d’être entouré de personnes qui ont confiance en vous, et qui savent que vous serez là pour eux. Vous êtes digne de confiance, vous comptez pour les autres, vous avez une place particulière dans votre cercle d’amis. Vos amis vous apprécient à votre juste valeur, ils vous aiment pour ce que vous êtes. Soyez franc avec vous-même comme le sont vos amis, reconnaissez vos erreurs et vos échecs mais aussi vos réussites et vos victoires. Vous vous dites souvent « Là, je n’ai pas fait les choses comme j’aurais dû. » ou, « Je n’aurais jamais dû faire ça, cela ne me ressemble vraiment pas. » Mais vous dites vous « Si je ne l’avais pas soutenu, il n’aurait pas réussi. » ou, « Mes amis peuvent compter sur moi, je suis quelqu’un de bien. » ?

La prochaine fois qu’un ami vous parlera de sa dernière réussite, dites vous « Je suis fier de lui et content d’avoir participé à ce succès. ».

La prochaine fois que vous serez invité chez des amis, dites vous « Je suis apprécié par des gens géniaux, c’est super. »

Car au fond, vos amis sont géniaux n’est-ce-pas ? Et pour l’instant la seule personne qui ne vous pas trouve pas génial, dans votre groupe d’amis, c’est vous. Alors qu’attendez vous pour adopter le même point de vue sur vous que celui de vos amis ?

Si cet article vous touche, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

juil 9, 2017 - parentalité    2 Comments

Adolescents: comment poser le cadre?

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« Le plus important chez les ados, c’est le cadre »

« Ils ont tellement besoin de cadre »

« Il faut leur mettre des limites sinon ils sont perdus »

J’ai entendu ce genre d’idée plus d’un millier de fois, pourtant cela ne sonne pas juste pour moi.

Sur ce sujet je rejoins Catherine Dumonteil-Kremer (consultante familiale et éducatrice Montessori), pour qui le lien est à favoriser par rapport au cadre.

Le hors série n°9 de Kaisen (voir le lien en fin d’article) lui consacre une interview sur ce thème, et cela m’a donné envie d’aborder ce sujet avec vous, sous deux axes différents:

1: poser le cadre au détriment du lien

2: poser le cadre à partir du lien

Et voici la réflexion qui me vient:

pour ces deux manières de poser le cadre, quelles sont les conséquences auxquelles on peut s’attendre…?

  • Poser le cadre au détriment du lien

 

« Les adolescents sont environ 85% du temps sans leurs parents. Comment dès lors vérifier cette limite? A quoi bon dire « Ne fume pas, ne bois pas », alors que, dès que les parents auront le dos tourné, ils passeront à l’acte? » interroge Catherine Dumonteil-Kremer.

Une limite posée sans négociation, sans écoute des besoins des uns et des autres, n’a pas de sens pour l’adolescent. Il peut facilement l’interpréter comme une volonté de la part de ses parents de l’empêcher de vivre sa vie et d’être heureux. La réaction à laquelle on peut s’attendre est une transgression non assumée.

Je m’explique: Si le parent dit à son ado: « Je sais que les personnes que tu voudrais retrouver à cette soirée fument du shit. Je ne veux pas que tu fréquentes ces jeunes-là. Tu ne sors pas ce soir un point c’est tout. » il n’exprime pas clairement ses besoins, et n’écoute pas ceux de son ado. Des besoins non écoutés finissent par prendre toute la place. En l’occurrence, chez l’ado, le besoin de reconnaissance et le besoin de liberté ne sont pas pris en compte.

-Reconnaissance, parce que le fait de juger ses amis (« ces jeunes-là ») revient à le juger lui-même.

-Liberté, parce que l’empêcher de sortir représente une fermeture, un obstacle à ses choix.

Du moment que ses besoins ne sont pas reconnus et pris en compte par cette décision, l’adolescent risque de se sentir révolté, et plus la position de l’adulte se durcira, plus la rébellion et le désir de transgression de l’ado grandiront.

Et s’il sort du cadre posé par l’adulte, ce sera motivé par une réaction à l’interdiction. « Non mais ça va pas se passer comme ça. Puisque c’est comme ça… attends un peu que tout le monde dorme, et tu vas voir si je peux pas faire ma vie comme je l’entends. Et je vais bien me défouler. Tu l’auras voulu! »

C’est en cela que je parle de transgression non assumée: l’ado agit par vengeance et il rend l’adulte responsable de sa transgression.

Une eau vive contenue par un barrage va se ruer sur la moindre faille, et devenir furieuse et incontrôlable une fois sortie. De la même manière, un cadre posé sans l’assentiment d’un ado va propulser ce dernier en dehors du cadre d’une manière violente et incontrôlable.

Et si le cadre devient une prison hermétique, si par exemple je me relève la nuit pour vérifier que mon enfant est bien à la maison, je ferme à clé, je surveille ses SMS, etc… à ce moment-là, la violence ressentie par mon ado risque de se retourner contre lui-même.

Quand je pense aux conséquences que cela peut avoir de vouloir absolument contrôler la vie de mon ado, je préfère de loin lui faire confiance. Même si parfois cela n’est pas confortable.

 

  • Poser le cadre à partir du lien.

 

« Il faut par principe dire oui et discuter. L’adolescence est l’âge du lien » dit Catherine Dumonteil-Kremer.

Dire oui, cela signifie faire confiance à son enfant, et lui faire prendre conscience qu’il est responsable de ses choix.

Une eau qui circule sans barrage est calme et peut prendre le temps de choisir sa trajectoire en conscience.

Discuter permet d’écouter les besoins que l’ado cherche à satisfaire, et lui exprimer les nôtres.

Dans l’exemple cité plus haut, on pourrait se relier aux besoins de l’ado en le questionnant: « Dis-moi, ça représente quoi pour toi, cette soirée? Qu’est-ce que tu as envie de vivre en fait? », puis en exprimant ses propres sentiments et besoins: « Je sais que certains de tes amis ont pris l’habitude de fumer du shit. Je suis inquiète. Je tiens à toi et j’aimerais être rassurée que tu prends soin de toi. Est-ce que tu es prêt à prendre l’engagement de ne pas y toucher pendant cette soirée? »

-Il est possible que notre ado dise oui, et qu’ensuite il fasse le choix de ne pas respecter son engagement. Dans ce cas, il le fera non pas par révolte, mais suite à une délibération avec lui-même. En lien avec lui et avec la conscience de ses responsabilités.

-Il est possible aussi que notre ado dise non, et qu’il nous propose un autre moyen de nous rassurer.

-Et bien sûr, il est probable que notre ado dise oui, et qu’il respecte son engagement!

Dans tous les cas, notre responsabilité à nous, c’est de garder le lien avec lui, jour après jour, en écoutant ses besoins, et en lui exprimant les nôtres. Il est important aussi de mettre à sa disposition les informations qui l’aideront à faire ses choix en conscience.

Faire confiance et privilégier le lien contribue à ce que notre ado  fasse ses choix à partir de ses repères intérieurs, et à ce qu’il accepte d’en assumer les conséquences,  à ce qu’il se fasse davantage confiance, à ce qu’il accepte d’assumer lui-même le et à ce qu’il nous demande du soutien en cas de besoin.

Les adolescents sont tous différents, et l’âge est aussi un facteur important. C’est à chaque parent de sentir à quel moment le cadre est à faire passer en arrière plan par rapport au lien, en fonction de sa propre expérience, et de la relation qu’il vit avec son ado.

Si vous êtes parent d’ado, ou si vous êtes ado, n’hésitez pas à partager votre avis et votre expérience en commentaire!

Au plaisir,

La Fannette

3 différences entre responsabilité et culpabilité

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Lorsqu’on fait une erreur, on peut avoir tendance à ressasser sans cesse, à repasser en revue ce que l’on a fait, en comparaison avec ce que l’on aurait dû faire, et à s’en vouloir. La culpabilité nous tient, et si on la laisse faire sa loi, on n’est pas prêt de se remettre de son erreur.

La culpabilité est habituelle, tout le monde y a droit, mais elle appelle à être transformée, pour que l’on puisse continuer à avancer sans regarder sans cesse en arrière.

Une fois la culpabilité transformée, c’est la conscience de notre responsabilité qui la relaie, pour notre plus grand bien. Mais au fait: quelles sont les différences entre culpabilité et responsabilité?

 

  • Première différence: la culpabilité nous maintient sur le plan des pensées et des jugements, quand la responsabilité nous invite à nous relier à ce que nous ressentons, et à l’accepter.

En fait, la culpabilité nous protège souvent d’une connexion à nos sentiments profonds. Inconsciemment, nous préférons nous sentir coupables et nous en vouloir plutôt que de nous confronter à ce que nous vivons intérieurement. La culpabilité ne fait pas partie des sentiments purs qui nous animent, car elle est toujours en lien avec des pensées: « Je n’aurais pas dû »… « mais pourquoi a-t-il fallu que je me comporte comme ça »… « Je suis nulle »…

A partir du moment où nous acceptons que les choses se soient passées comme elles se sont passées, nous passons sur le plan de la responsabilité: nous disons « oui » à cette réalité, et nous assumons le fait d’avoir contribué à cette réalité. Alors, nous pouvons nous ouvrir à ce que cela nous fait.

  • Deuxième différence: la culpabilité est en lien avec l’exigence, la responsabilité nous relie à l’humilité.

Si nous n’acceptons pas d’avoir agi comme nous l’avons fait, c’est que nous avons l’exigence d’agir toujours de manière adéquate. Regarder la réalité en face et l’assumer suppose que nous acceptons nos failles et nos limites avec humilité.

  • Troisième différence: la culpabilité nous tire vers la morosité, voire la déprime, alors que la responsabilité est un tremplin.

En effet, quand nous sortons du cercle infernal des pensées et des jugements sur soi, nous pouvons regarder avec conscience et humilité de quelle manière notre erreur est source d’apprentissage pour la suite.

Le passage de la culpabilité à la responsabilité est une gymnastique du quotidien. Elle peut se travailler en accompagnement individuel ou en atelier. Le prochain atelier que Célia Portail et moi-même animons porte sur ce sujet. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à télécharer ce document:

atelier des 8 et 9 juillet

 

Si ce sujet vous inspire, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt,

La Fannette

Parentalité: pourquoi expliquer ne suffit pas…

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Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous partager une prise de conscience que j’ai faite en regardant, il y a quelques semaines, la conférence de Caroline Burel sur l’EFT en famille (je vous avais invités à cette conférence, souvenez-vous!)

Caroline nous dit:  « C’est à partir de 12 ans environ que nos enfants ont dans leur cerveau les ondes qui vont leur permettre de raisonner, de faire les choses par volonté, avant ils sont en mode inconscient, subconscient. (…) Jusqu’à 10 ans nos enfants  sont complètements connectés à notre inconscient. Ils nous donnent accès à nos croyances, il les captent et les manifestent. »

Cela signifie que leur cerveau

  • n’est pas programmé pour enregistrer nos explications logiques et nos demandes raisonnées
  • scanne en permanence notre inconscient

 

Autrement dit, si nous voulons communiquer efficacement avec eux, nous devons mettre de côté ces trois outils:

  • logique
  • raisonnement
  • volonté

et nous devons accepter que leurs réactions sont parfois un miroir grossissant qu’ils nous tendent.

Quels outils utiliser alors, et comment décrypter leurs messages?

Outil n°1: L’écoute sensible

Je précise « sensible », parce qu’on peut toujours écouter avec notre tête, chercher à comprendre, à analyser ce qu’il advient, et à ce moment-là nous resterons sur notre île, loin de celle de notre enfant. Pour le rejoindre là où il est, il nous faut éveiller notre sensibilité globale, et nous ouvrir à tous nos canaux de perception. Notre enfant est en lien direct avec notre inconscient. Notre inconscient nous parle… à travers notre corps. Écouter ce qui se joue dans mon corps, rester attentif aux messages que le corps de mon enfant manifeste me permettra de rester en lien avec ce qu’il vit réellement.

Par exemple: que se passe-t-il quand on force un enfant à dire « pardon » à un autre enfant suite à un conflit (qu’on veut régler vite fait bien fait)?

La bouche de l’enfant dit « pardon ». Mais son corps? Est-ce que l’enfant semble en connexion sincère avec son camarade? Est-ce que ses yeux traduisent un réel regret?

Outil n°2: La CNV

La CNV ou Communication Non Violente (appliquée de manière sensible et non de manière cérébrale), permet justement de nous relier à nos ressentis, aux messages de notre corps, et d’inviter notre interlocuteur à se relier, lui-aussi, à ce qui se joue chez lui.

Dialoguer avec notre enfant sur le plan des sentiments et des besoins est en cohérence avec sa manière d’être en lien avec le monde: constamment en mode « inconscient, subconscient », l’enfant a un accès direct à sa vie intérieure… et à la nôtre. Si nous faisons coïncider notre discours avec notre état intérieur, c’est rassurant pour lui.

Par exemple: Une maman est au square avec sa fille. Elle a envie de rentrer à la maison parce qu’elle doit aller aux toilettes. Elle dit à sa fille: « On y va, ma puce? il fait froid, non? » Sa fille refuse, et continue de s’amuser sur son vélo. La mère insiste: « Bon, allez, viens, on a assez joué! » Sa fille l’ignore. La mère baisse les armes et décide d’assumer son besoin: « Ma puce, j’ai envie de faire pipi, je voudrais rentrer. » « J’arrive! » répond joyeusement l’enfant, en rejoignant sa mère. (véridique)

D’autre part, ce processus est très aidant pour aller écouter en profondeur ce que notre enfant stimule chez nous. Puisqu’il manifeste, de manière inconsciente, des messages qu’il reçoit de notre propre inconscient, il vient nous chercher là où nous sommes vulnérables. Pratiquer l’auto-empathie (écoute en profondeur de ses propres sentiments, besoins et aspirations) va nous permettre de nous relier à cette part de vulnérabilité en nous, de l’accueillir et parfois de transformer des croyances. Souvent, notre transformation intérieure entraîne une modification du comportement de notre enfant.

Outil n°3: Le jeu, les histoires, les images

L’inconscient est friand de couleurs, d’histoires, de plaisir. Il n’est pas adepte de l’action posée en force en vue d’une récompense future. Il est dans l’instant et uniquement dans l’instant. Et donc, l’enfant aussi!

Par conséquent, les arguments du type tu dois faire ci parce que sinon plus tard cela n’ont aucun impact sur le cerveau de notre enfant.

Par contre, transformer une tâche en jeu, faire parler la brosse à dents ou le cartable, saupoudrer du plaisir sur toutes les actions banales de la journée s’avère efficace et allège le quotidien.

Il existe de nombreux autres outils, et je compte sur vos commentaires pour compléter ma liste!

MAIS quel que soit l’outil que vous mettez en pratique, il y a un MAIS

Voici le MAIS:

Si vous utilisez la CNV ou le jeu dans le but crispé d’envoyer votre enfant au lit ou de le contraindre à se laver les dents, et qu’en fait vous n’être absolument pas disponible pour jouer ou pour vivre une réelle connexion, ça ne marchera pas.

Pourquoi? Parce que vous aurez beau faire semblant de toute la force de votre volonté, votre enfant percevra le message de votre inconscient, et vous subirez l’effet boomerang: vous prendrez votre incohérence en pleine figure… sous forme de cris, de refus ou de crises.

Eh oui… avec les enfants, pas moyen d’échapper à sa propre vérité vraie!

 

N’hésitez pas à partager vos expériences, réactions et témoignages en commentaire!

à bientôt pour un prochain article,

La Fannette

Sortir de sa zone de confort… ça veut dire quoi?

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De nombreux coaches et accompagnants nous conseillent cette sortie salvatrice de notre zone de confort. Elle est la solution à tous nos maux, le tremplin vers une vie magique, la promesse de lendemains radieux.

C’est un sujet qui d’une part me passionne, et qui d’autre part mérite à mon avis qu’on s’y arrête avec autant de vigilance que de délicatesse.

Je vous propose deux axes d’approche sur cette question, qui pourraient paraître antagonistes, mais qui sont complémentaires: 1) Quand et pourquoi il est vital de ne pas sortir de notre zone de confort. 2) Quand et pourquoi il est vital de sortir de notre zone de confort.

1) Quand et pourquoi il est vital de ne pas sortir de notre zone de confort…

Tout d’abord, de quoi est-elle faite, cette fameuse zone de confort?

Elle est faite de nos habitudes plus ou moins au service de la vie, d’un quotidien qui nous rassure et nous enveloppe, elle est comme un nid douillet qui nous invite à l’immobilité, parfois à la paresse. J’aime la comparer à l’intérieur opaque et chaud d’une maman.

C’est cette dernière comparaison qui m’invite à traiter ce sujet avec vigilance et conscience: dirons-nous à un fœtus qu’il est en train de perdre du temps, qu’il doit à tout prix sortir de cet utérus parce qu’il a autre chose à faire de sa vie que d’écouter grandir ses cellules et battre le cœur de sa mère? Ah, certes non.

Certaines parts de nous sont comme ce fœtus. Elles sont restées en arrière, comme coincées dans le passé, rivées à des blessures qui les empêchent de libérer leur plein potentiel. Si ces parts sont bousculées, elles sont prêtes à nous rendre malades pour se protéger. C’est, je vous l’accorde, complètement incohérent, puisque, nous rendant malades, elles se mettent aussi en danger, mais c’est ainsi: un besoin vital, s’il n’est pas entendu, peut nous pousser vers la mort.

Lorsque, face à un défi, une résistance tétanisante s’exprime à l’intérieur de soi, il est à mon avis très important d’aller écouter de quoi il s’agit, et de prendre le temps, le cas échéant, de guérir ce qui doit l’être avant de se lancer.

Par contre, on peut passer sa vie à laisser nos blessures dicter notre conduite, et passer à côté de nombreuses opportunités de grandir: tant qu’elles ne sont pas guéries, les blessures peuvent être des freins. Notre rôle, si toutefois nous sommes mus par la volonté d’évoluer, est de prendre nos responsabilités face à ce qui s’exprime en nous, et d’aller trouver du soutien pour prendre soin de nos parts blessées quand nous les rencontrons.

2) Quand et pourquoi il est vital de sortir de sa zone de confort.

De même qu’il est dangereux de forcer un fœtus à sortir du ventre de sa mère, il est dangereux de l’y maintenir quand il est temps qu’il sorte.

Ce n’est pas quelqu’un d’extérieur qui lui intime de sortir de son nid, c’est la vie qui s’exprime à travers lui et qui le pousse vers la lumière.

De la même manière, l’intuition nous invite à agir de telle ou telle sorte, nous avons soudain l’envie tenace de faire quelque chose qui en même temps nous challenge.  Si nous allons jusqu’au bout de cette envie, nous ouvrons une porte derrière laquelle se déploient des possibilités que nous n’aurions jamais imaginées auparavant.

Mais pour suivre cette envie, nous avons tout de même à surmonter le trac de celui qui va se révéler dans sa vérité. Le trac de celui qui était chenille, qui va ouvrir ses ailes pour la première fois, et les montrer au grand jour.

C’est pour cela que ce n’est pas anodin, même si nous sommes prêts, même si nous avons guéri cette part qui nous empêchait de nous ouvrir. Et c’est à ce moment-là que surmonter cette dernière résistance du cocon qui se déchire est vitale pour notre évolution: si nous ne le faisons pas, nous faisons stagner en nous une vie qui ne demande qu’à circuler.

Mais alors… comment savoir, si quand je m’accroche à ma zone de confort, ce qui s’exprime en moi, c’est simplement le trac du papillon, ou l’appel d’une part blessée?

En écoutant, en profondeur, mes dialogues intérieurs. En laissant la parole à mon intuition et aux signes. Et si j’ai la croyance que l’intuition, c’est vraiment pas mon truc, je peux commencer tout doucement, par les défis du quotidiens les plus anodins.

Si vous avez l’élan de partager vos expériences sur le sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

à tout bientôt,

La Fannette

 

 

 

Revenir au cœur de soi pour vivre des relations de cœur à cœur

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« Pour avoir de bonnes relations, c’est tout simple… Il suffit d’être poli, et gentil… »

sauf que:

Ce qui pour vous est poli, est peut-être pour moi de la goujaterie pure et simple…?

Et peut-être qu’un acte de gentillesse de votre part sera reçu par une autre personne comme une intrusion ô combien irrespectueuse dans son espace de liberté…?

Alors, non, être poli et gentil ne donne pas la garantie d’avoir de bonnes relations, et la politesse et la gentillesse ne forment pas un langage commun, universel, qui permet de communiquer avec tout un chacun de manière harmonieuse.

Car chacun a sa culture, chacun a son histoire et ses repères, et tout cela n’est pas un commun à tous les êtres humains.

Si nous voulons développer notre capacité à nous relier les uns aux autres, nous devons nous relier à ce qui nous est commun.

Or, quel être humain ne s’est jamais senti triste, ou joyeux? Quel être humain n’a jamais ressenti le besoin d’être accueilli, aimé, choyé?

Vous l’aurez compris, nos expériences et nos repères diffèrent, mais nos sentiments et nos besoins se rejoignent.

C’est pourquoi, pour développer la fluidité et l’harmonie dans notre manière de communiquer, nous avons tout intérêt à parler le langage de notre cœur.

Vous me direz, c’est bien joli tout ça, mais comment parler ce langage?

 

  • Avant d’utiliser le langage du cœur, il est en effet nécessaire de faire le chemin jusqu’à notre intérieur. Prendre le temps de sentir ce qui vit, ce qui vibre en nous: comment est mon corps en cet instant? Est-ce que je ressens des tensions, des nœuds quelque part en moi? Est-ce qu’une émotion se manifeste? De quoi me parle cette émotion? de quel besoin est-elle la messagère?

 

  • Et lorsque je suis en lien avec mon intérieur, je peux en témoigner à l’extérieur.

Cela ne se fait pas en un jour, c’est pourquoi il existe tant de formations et d’outils pour apprivoiser le chemin vers nous-même.

Parmi ces formations et outils, je vous conseille vivement…

  • Les ateliers que je propose, autour de la communication bienveillante: c’est par ici!
  • Vous pouvez aussi aller sur le site de la CNV (Communication Non Violente), c’est par là!
  • L’EFT, avec Caroline Burel, qui tout bientôt donnera une conférence gratuite, à laquelle vous pouvez vous inscrire en cliquant sur la bannière ci-dessous:

 

Webinaire ZEB en famille

Parentalité: 3 clés pour ne pas reproduire les maladresses de nos parents

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Personne ne souhaite faire subir à ses enfants les schémas relationnels qui l’ont fait souffrir pendant l’enfance. Il me semble que nous avons tous à cœur d’offrir à nos enfants une éducation qui soit au service de leur épanouissement.

Pourtant, combien de parents se retrouvent dans les mêmes travers que leurs propres parents, en ayant justement cherché à fuir leurs erreurs?

C’est ainsi que Paul, dévalorisé par son père durant toute son enfance, s’était juré que lorsqu’il aurait des enfants, il n’aurait de cesse de les encourager. Devenu père, il s’est trouvé confronté à sa blessure d’enfant: cette fois-ci, c’était son fils Léo qui cherchait le conflit avec lui, lui proposant une relation de compétition et de rivalité continuelle. Paul, réveillé dans ses blessures d’enfant, s’est mis à réagir exactement comme son père: « Mais pour qui tu te prends, tu te crois plus fort que moi… etc… » alors que c’était exactement le contraire de ce qu’il souhaitait.

  • Clé n°1: se former!

Nos parents nous ont proposé, parfois imposé, leur manière de voir le monde et d’être en relation. Nous nous sommes construits avec ces repères, et il n’est pas suffisant de décider avec sa tête de changer de repères pour que cela fonctionne. Aujourd’hui, il existe de nombreux outils pour ancrer en profondeur de nouveaux repères, des repères qui sont en lien avec la vie qui nous habite, et petit à petit changer nos habitudes. Découvrez ici les ateliers que mon amie et collègue Célia Portail et moi-même proposons pour expérimenter ces outils.

Une maman, quelques jours après avoir participé à notre atelier « Présence à soi et communication bienveillante », nous a envoyé ce retour:

« Voici les paroles de mon fils qui n’avait pas connaissance du contenu de ce que j’avais vécu ce week-end là: » maman je trouve que tu es attentive aux besoins des autres en ce moment. Ça m’émeut et me donne envie de faire pareil ». »

  • Clé n°2: se relier!

Nombreux sont les parents qui remettent en cause une éducation coupée de la vie, et qui cherchent à vivre des relations saines avec leurs enfants. Vivre des moments d’échange constructif avec des personnes qui sont dans la même recherche que nous contribue à notre évolution. (Petite mise en garde cependant: il existe aussi des groupes dont l’objet est simplement de s’insurger contre le non respect de l’enfant. Pour ma part je ne crois pas que de jeter la pierre aux personnes qui pratiquent une éducation coupée de la vie contribue à l’évolution de qui que ce soit.)

  • Clé n°3: guérir!

Aussi merveilleuses que soient nos intentions, si nous laissons de côté notre enfant intérieur et ne guérissons pas ses blessures, nos enfants viendront appuyer sur les boutons qui nous font réagir. Non pas qu’ils cherchent à nous nuire, non, ils sont au service de notre évolution. Ils réagissent, de manière inconsciente, aux messages (également inconscients) que leur envoie notre enfant intérieur.

Aussi, lorsque Paul a repris contact avec son enfant intérieur et s’est fait accompagner pour sa guérison, il a pu apaiser sa relation avec Léo, dont le comportement a changé du tout au tout à son égard.

Si vous souhaitez, vous aussi, libérer votre enfant intérieur de ses blessures, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.

Vous pouvez aussi télécharger gratuitement ce petit guide pour retrouver votre enfant intérieur!

Recevez gratuitement 12 clés pour renouer avec votre enfant intérieur

 

 

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à bientôt,
La Fannette

Sortir de l’impuissance grâce au pouvoir de l’intention, en 4 étapes

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« Je n’y arriverai jamais! »

« Que puis-je y faire? Cela me dépasse… »

« Qu’est-ce que tu veux, avec l’enfance que j’ai eue, je ne pourrai jamais m’en sortir… »

Ce genre de petites phrases, répétées trop souvent, finissent par créer un système de croyances qui restreint notre champ d’évolution. Bien sûr, il s’est passé telle ou telle chose durant notre enfance, et nous ne pouvons changer le passé. Par contre, le choix nous est offert, instant après instant, de cueillir dans notre présent les répercussions de ce passé, et d’en faire ce que nous voulons.

Comment ne pas rester dans l’impuissance? Comment transformer notre vie, instant après instant, jour après jour, et enfin nous sentir maîtres de ce qui nous arrive?

Je vous livre ici ce que j’applique pour mon propre cas, et qui fonctionne:

1- Je reconnais mon sentiment d’impuissance.

Par exemple, je vois une femme qui gifle une enfant. Cela me fait une peine immense, je suis touchée dans mon besoin de justice, et les souvenirs remontent, de cette institutrice qui m’a maltraitée. Je reconnais mon impuissance à faire changer cette femme qui gifle sa fille, et à modifier mon passé.

2- J’identifie quel besoin est touché dans cette situation, et je cherche à le ressentir « en plein »:

En l’occurrence, j’ai besoin de respect, de douceur, de bienveillance. Sentir ces besoins en plein, signifie que je vais passer de « j’ai manqué de respect, de douceur, de bienveillance », à « j’aime quand je peux vivre le respect, la douceur, la bienveillance ». Je vais prendre le temps de goûter ce besoin en plein, en prenant de grandes respiration.

3- Formuler ce besoin en terme d’intention et laisser mon intuition me suggérer différentes manières de le vivre.

Maintenant que j’ai goûté pleinement ce besoin à l’intérieur, je peux formuler pour moi-même: « je vis le respect, la douceur et la bienveillance au quotidien. » Je laisse ensuite venir à moi les suggestions de mon intuition, qui à partir de cette intention claire et précise aura de multiples occasions de me tendre des perches pour la concrétiser.

4. Reconnaître les changements

Si je goûte régulièrement mes besoins formulés « en plein », et si je formule souvent mes intentions, le changement arrivera dans ma vie. Parfois par touches si subtiles que je ne le percevrai d’abord pas. Mais la reconnaissance du changement contribue à l’accélérer. C’est pourquoi il est important de le reconnaître, même lorsqu’il est subtil.

Pour reconnaître les petits changements, je m’offre chaque soir un moment de gratitude pour les pépites que j’ai récoltées dans ma journée. Cela peut aller du sourire reçu d’une personne au fait de décrocher un contrat: tout est bon à célébrer.

 

Le pouvoir de l’intention rejoint ce qu’on appelle la loi de l’attraction. Si vous voulez en savoir plus sur cette loi, lire des témoignages inspirants et pleins d’humour, vous pouvez lire ce livre de Bärbel Mohr: Comment passer commande auprès de l’univers.

(Si vous passez par ce lien pour vous le procurer, vous contribuez au fonctionnement de ce blog ;) )

Utilisez-vous déjà le pouvoir de l’intention? N’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt,

La Fannette

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