Archive from juin, 2015

Traverser le chaos, main dans la main avec soi-même

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Lorsque nous changeons de repères, nous traversons souvent une période de chaos.

Ce chaos est entre autres le résultat d’un conflit interne entre la part de nous qui souhaite évoluer, aller de l’avant, et la part de nous qui a peur, et qui refuse le changement. Pour vivre cette période transitoire avec le plus de sérénité possible, nous devons être à l’écoute de ces deux parts :

  • Remercier la part craintive, qui est avant tout au service de la vie: elle est là pour nous éviter la souffrance. Or, tout changement d’état est synonyme d’inconfort ou de souffrance.

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Pourquoi certaines personnes seront toujours des victimes pendant que d’autres évolueront sans cesse

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Cet article fait écho à mon tout premier article sur ce blog: Comment faire d’une épreuve l’occasion de rebondir. Car je vais vous parler des « épreuves », des « échecs », ou de nos « petits ennuis » et surtout de notre manière de les accueillir.

VERSION VICTIME

Il y a deux semaines, j’ai eu un accrochage. Une voiture s’est rabattue juste devant moi après m’avoir doublée (elle m’a fait une queue de poisson), puis a freiné brusquement. Pour éviter de lui rentrer dedans et par réflexe, je me suis déportée sur la gauche, et comme une autre voiture était en train de me doubler, il y a eu un gros bruit, mon rétroviseur a valsé, et j’ai dû m’arrêter sur le bas côté pour régler le problème avec l’automobiliste concerné par l’accrochage, pendant que la première voiture, celle qui avait freiné devant moi, prenait la poudre d’escampette.

J’ai bien conscience que si je raconte mon histoire de cette manière, en m’en tenant à cet unique épisode, il me sera facile de me faire plaindre et de faire entendre à quel point j’ai été victime d’une horrible injustice: je me suis retrouvée en tort, alors qu’une personne visiblement malveillante a fait exprès de me freiner devant, m’obligeant ainsi à choisir en un quart de seconde entre lui rentrer dedans et prendre le risque de me faire rentrer dedans, pauvre de moi, argh.

Quelle tentation: se raconter, et raconter à qui veut bien l’entendre qu’on nous veut du mal, qu’on n’y est pour rien, et se faire plaindre, et se faire prendre en charge par des âmes charitables, et s’imaginer que nous sommes dans le camp des victimes, des gentils, pendant que d’autres nous mangent la laine sur le dos, nous roulent dans la farine, nous carottent, nous sabotent, nous flouent, nous cassent la baraque.

Les médias nous aident à nous maintenir dans cet état d’esprit, en nous montrant des bouts d’histoires bien choisis, dans lesquels certains apparaissent comme des victimes, et les autres comme des bourreaux. Nous n’aurons qu’un petit bout d’histoire, et nous ne chercherons pas à en savoir plus, car il nous plaît de voir le monde séparé entre les gentils et les méchants, et de nous imaginer que nous faisons partie du premier camp.

Mais cette vision ne nous aidera pas à nous relever de nos échecs, ni à prendre notre vie en main, puisqu’elle nous maintient dans la croyance que nous n’avons aucune prise sur ce qui peut nous arriver : avec cet état d’esprit, nous sommes à la merci de toutes les éventualités.

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Examens de fin d’année: 10 conseils pour gérer son stress

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1: la veille de l’examen, fais quelque chose qui n’a rien à voir!

De toutes façon, il faut se rendre à l’évidence: il est trop tard pour réviser. La seule chose que tu puisses faire, c’est agir sur ton état intérieur pour être serein(e) demain. Alors fais une promenade, va voir des amis (pas ceux qui vont te demander si tu as bien révisé ci ou ça !), fais du sport… bref, mets tes neurones en vacances !

2: la veille de l’examen, mange léger et couche-toi tôt…

Si tu manges trop, tu auras de la difficulté à t’endormir et tu risques de ressasser tes pensées.

3: Si tu as tout de même tendance à ressasser tes pensées: écoute tes sensations, et non tes pensées.

Si tu te focalises sur tes pensées, elles risquent de t’emmener dans le pire scénario: on a souvent tendance à imaginer ce qui nous fait le plus peur. Ecoute tes sensations: oui, tu as peur, tu as le trac. Comment ça se manifeste physiquement? mets-toi en lien avec les endroits noués et serrés, et respire: petit à petit, tu sentiras la sensation s’alléger et s’estomper. Reste en lien avec ce qui est présent dans ton corps, tu t’endormiras beaucoup plus facilement que si tu « rumines » des idées.

4: Dans ta poche, mets une phrase qui te fait du bien.

Sur un petit papier, écris une phrase positive, comme « je fais de mon mieux en toutes circonstances », ou bien « tout est bien, tout est juste », ou tout autre chose qui t’aide à te relier à la confiance. Dans la journée, pendant ton examen, tu pourras régulièrement tâter ce papier au fond de ta poche et donc te remettre automatiquement en lien avec la confiance.

5: Ne te compare pas aux autres.

Retiens-toi de regarder les autres si tu as tendance à te comparer. Si tu es toujours en train d’évaluer le nombre de pages que ton voisin est en train d’écrire, tu vas perdre une énergie précieuse.

6: Relativise!

Si tu te dis que ta vie est en jeu, que ta réussite est indispensable, que si tu échoues, tu es un raté… tu vas faire monter la pression et tu risques de perdre tes moyens. Paradoxalement, pour réussir, il faut envisager l’échec comme une possibilité, et l’accepter. Ce qui ne veut pas dire se démotiver ! Tu sais que tu vas faire de ton mieux, et qu’il reste une part de hasard que tu ne maîtrises pas: c’est cela que tu dois accepter: tu ne maîtrises pas tout. Exactement comme dans un jeu: tu joues bien, mais tu ne sais pas à l’avance si tu auras de bonnes cartes entre les mains.

7: Imagine…

Lorsque tu te surprends à stresser avant l’examen, mets-toi à l’écoute de tes sensations, laisse-les se dissiper, puis imagine le meilleur scénario: tu es interrogé sur ce que tu connais le mieux, tu es inspiré, tout se déroule dans la facilité et la fluidité…

8: et ressens.

Lorsque tu imagines le meilleur scénario, mets-toi à nouveau à l’écoute de tes sensations, et goûte comme c’est bon de visualiser du positif !

9: Prends le temps de lire le sujet entièrement avant d’écrire, et pense à bien respirer.

Ne confonds pas précipitation et efficacité: la première te fera faire des boulettes, la deuxième prend son temps… pour gagner du temps.

10: encourage-toi régulièrement.

Pendant l’examen, sois doux envers toi: régulièrement, adresse-toi des pensées sympas comme: « allez, courage, on a presque fini. », « tu assures, c’est super », etc… En effet, si tu te dis des choses comme « argh, je suis à la bourre », tu risques d’augmenter ton stress, et d’être moins efficace!

 

Allez, courage, je sais que tu vas assurer, une fois de plus!

Si tu as utilisé ces conseils, n’hésite pas à laisser un commentaire.

à bientôt

La Fannette