Archive from novembre, 2016

Les petits jeux de l’ego: 4-tout attendre de l’extérieur

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Comme l’ego fuit comme la peste le sens des responsabilités, il remet entre les mains de son entourage nombre de questions essentielles, comme:

-l’estime de soi:

Pour l’ego, l’estime se mérite et se mesure. Aussi, l’estime de soi d’une personne dominée par son ego dépendra de conditions qui peuvent varier d’un individu à l’autre.

  • Cela peut être le poids… on peut passer, à ses propres yeux, du statut de « super nana » à celui « gros tas immonde » suite au verdict de la balance,
  • ou bien le salaire… « Si j’étais mieux, je gagnerais plus… »,
  • ou le nombre d’amis sur facebook… « il ou elle a plein d’amis, ce doit être une personne géniale! alors que moi… »,
  • ou encore le succès… « personne ne vient vers moi… je ne suis pas intéressante… »

 

-la réalisation de ses rêves:

L’ego entretient l’illusion que la réalisation de ce que l’on veut vraiment passe par des événements incontournables qui lui échappent. C’est ainsi que celui qui se laisse piloter par son ego ne peut pas réaliser ses rêves…, parce que…

  • il n’a pas gagné au loto
  • il est tombé sur la mauvaise personne
  • il n’a pas de chance
  • les profs ne l’aiment pas
  • il a eu une enfance difficile
  • c’est comme ça, c’est la vie

 

Ce qui ne l’empêche pas d’avoir l’espoir que tout change, parce que…

  • quand il aura gagné au loto, il pourra enfin se payer la vie qu’il veut…
  • quand il rencontrera la femme de sa vie, il sera heureux!
  • quand le vent tournera, on verra ce qu’on verra!
  • quand il aura de meilleurs profs, là, ça changera!
  • quand il aura obtenu réparation de ses parents, il se sentira libéré!
  • quand il sera à la retraite, il profitera bien de la vie, ah, oui!

 

-son propre pouvoir:

Comme l’ego cherchera toujours et par tous les moyens à nous empêcher d’évoluer (souci de protection), il s’arrangera pour nous faire croire que ce sont les autres qui détiennent le pouvoir sur notre vie. Ainsi, si nous ne réussissons pas, ce n’est pas de notre responsabilité, c’est juste parce que…

  • nos parents/ amis/ enfants/ ne comprendraient pas
  • notre patron refuse de reconnaître notre travail
  • c’est la crise
  • les autres diraient qu’on se prend pour qui encore ?
  • etc…

 

Comment empêcher notre ego de nous déposséder de notre pouvoir, de notre estime de nous, et de nos rêves ?

C’est un chemin de tous les jours, qui se fait pas à pas. Donc, ça commence…

  • en étant patient(e)
  • en revenant, régulièrement, à ses perceptions, à son intérieur
  • en utilisant des outils pour cela (méditation, CNV, visualisation…)
  • en rejoignant un réseau de personnes en lien avec ces pratiques

Je profite de ce dernier point pour vous partager mon coup de cœur du moment:

J’ai rejoint depuis quelques mois Le défi des 100 jours, un programme totalement gratuit, créé par Lilou Macé, et qui a pour but d’offrir à chacun(e) un accompagnement dans son évolution.

Dans ce cadre, je me suis offert un cahier d’exercices pour développer mon intuition. Les exercices me permettent justement de désamorcer l’emprise de l’ego, pour laisser sa pleine place à l’intuition dans ma vie. C’est très intéressant, j’apprends beaucoup sur mon fonctionnement et petit à petit je fais sauter des verrous…

Si vous souhaitez rejoindre un club de développement personnel, je ne peux que vous conseiller de vous inscrire au défi des 100 jours!

Et si vous êtes motivé(e) pour faire passer le pouvoir de votre ego à votre « moi inspiré », je vous invite à vous procurer ce cahier d’exercices. (Si vous passez par mon lien pour vous le procurer, vous contribuerez au fonctionnement de ce blog!)

 

Et vous, comment remettez-vous votre ego à sa juste place? N’hésitez pas à laisser un commentaire!

Bonne journée!

La Fannette

nov 5, 2016 - événement    4 Comments

Nominée au Liebster Award !

 

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Il y a un mois, j’ai reçu un mail de la part d’Aurélie et Youri du blog « être heureux en couple » : ils m’informaient qu’ils m’ avaient nominée  au Liebster Award. J’ai été très flattée qu’ils aient pensé à moi et j’ai tout de suite accepté leur proposition. D’abord parce que j’aime beaucoup ce qu’Aurélie et son compagnon partagent sur leur blog, et aussi parce que ce concept me plaît. J’aime l’idée de se soutenir entre blogueurs, alors un grand merci à Aurélie et à Youri!

Le Liebster Award, qu’est-ce que c’est ?

Le Liebster award est un petit jeu qui vise à faire connaissance avec  le blogueur nominé grâce à des questions plus ou moins personnelles. Ensuite, cela permet de découvrir 11 autres blogs intéressants dans une thématique plus ou moins proche de celle du blog nominé.

Les règles du jeu pour le blogueur nominé:

  • Écrire 11 choses sur lui
  • Répondre aux 11 questions du blogueur qui l’a nominé
  • Nominer à son tour entre 5 et 11 blogs et poser 11 questions aux blogueurs
  • Mettre des liens vers les blogs choisis et informer les auteurs de leur nomination
  • Remercier le blogueur à l’origine de sa nomination et l’informer que la tâche est accomplie

11 choses sur moi

  • J’adore la musique et les histoires, c’est pourquoi je suis devenue conteuse-musicienne.
  • J’ai été musicienne du métro à Paris: je jouais de l’accordéon à la station Abesses. (Vous verrez des photos sur cette page)
  • Le jour de ma naissance, Sheila était invitée à l’émission . ydjbu66xlc1w4stnqa7lv_jjjjs272x300
  • J’ai quatre enfants.
  • J’aime la ville, la campagne, la montagne, la mer, les vallées, les grandes routes et les petits chemins, j’aime la Terre.
  • J’adore la littérature jeunesse. (Mes auteurs préférés: Marie-Aude Murail, Malika Ferdjouk, Louis Sachar)
  • Quand je croise quelqu’un qui fait la manche, je ne donne pas forcément d’argent mais toujours un sourire.
  • J’ai adoré la première saison de la série Dix pour cent, et je n’en peux plus d’attendre la suite.
  • Je sais marcher sur un fil.
  • Je suis très sensible et j’adore ça.
  • J’ai fait beaucoup de stages de développement personnel, et les meilleurs formateurs que j’aie rencontrés sont mes enfants.

Réponses aux 11 questions d’Aurélie et Youri

  • Quel est ton plus beau voyage?

J’ai pas mal voyagé… en France, et en stop. Je n’ai pas à l’esprit un voyage particulier, mais ce qui me vient, c’est cette expérience du stop, miraculeuse à chaque fois, tant elle regorge de rencontres aussi éphémères qu’intenses et magiques!

  • Quelle est ta définition du bonheur et penses-tu être heureux aujourd’hui ?

Pour moi, le bonheur dépend d’une manière de regarder la vie. Si j’accepte ce qui est, si je suis dans la gratitude, je suis heureuse. Aujourd’hui, je ne suis pas heureuse tous les jours, mais en tout cas j’ai la capacité de faire le choix du bonheur: je sais qu’il ne tient qu’à moi d’être heureuse.

  • Dans un couple, penses-tu que l’on puisse aimer l’autre toute sa vie ?

Je suis en couple depuis 22 ans. L’amour est toujours là. Ce qui n’est pas forcément là tous les jours, c’est notre attention à cet amour.

Oui, je pense qu’on peut aimer l’autre toute sa vie. Ce qui ne dure pas toute la vie, c’est la sensation de tomber amoureux, cette émotion qui nous envahit et nous surprend dans les débuts de la relation. Par la suite, l’amour est comme une plante qu’il faut arroser régulièrement, et entourer d’attentions pour qu’elle reste vivante.

  • Quel est ton secret pour rester motivé par tes objectifs ?

Quand je sens que la motivation retombe, je parle de mes projets (pas à n’importe qui, je choisis soigneusement mes interlocuteurs), et je reçois des encouragements. Cela stimule à nouveau ma persévérance.

  • Quel est ton plaisir coupable ?

Je peux passer des heures à lire sous ma couette… en me disant « c’est la dernière page, après je dors. »

  • Que fais-tu pour te remonter le moral quand tu es triste?

La plupart du temps, je ne cherche pas à me remonter le moral. J’accueille plutôt ma tristesse. Si parfois je cherche à me remonter le moral, je regarde une comédie, mais la tristesse revient sitôt après.

  • Penses-tu avoir une mission de vie, et si oui, laquelle ?

Oui, je pense avoir une mission de vie. Même si je n’en perçois pas très précisément les contours, je sais qu’elle est en rapport avec l’enfance (pas seulement les enfants jeunes, aussi les enfants intérieurs des adultes), les histoires, la musique, l’accueil inconditionnel.

  • Quel est ton rêve le plus fou ?

Mon rêve le plus fou est lié au succès. J’aimerais signer un bestseller, être invitée à des émissions de radio pour en parler, recevoir des lettres de lecteurs… ou bien jouer mon spectacle de contes devant un public très nombreux et très enthousiaste!

  • De quoi es-tu le plus fière dans ta vie ?

Sans hésitation: de mes enfants! Je les admire autant que je les aime, et je suis fière d’être leur mère.

  • Penses-tu aimer suffisamment la personne que tu es aujourd’hui ?

Je suis très douce et bienveillante envers moi-même. J’accepte d’être en cheminement, de ne pas être parfaite. Ceci dit, je pense pouvoir aller plus loin dans l’amour que je me porte.

  • As-tu un don particulier ?

Je me reconnais la capacité d’aimer de manière inconditionnelle, et d’être en empathie avec mon entourage.

Merci infiniment Aurélie et Youri de m’avoir posé ces questions. Elles m’ont permis de me connecter à moi en profondeur, et c’était un plaisir d’y répondre!

Les 11 blogueurs que je nomine

Mes 11 questions aux nominés

  1. Comment t’est venue l’idée de faire un blog?
  2. Qu’est-ce qui a changé dans ta vie depuis que tu écris un blog?
  3. Quelle est ta dernière belle expérience intuitive?
  4. Qu’est-ce que tu aimes le plus chez toi?
  5. Qu’est-ce que tu as du mal à accepter chez toi?
  6. Quel est le plus beau cadeau qu’on t’ait jamais fait?
  7. Que fais-tu pour te recentrer lorsque le stress pointe son nez ?
  8. Y a-t-il un livre/film qui t’inspire particulièrement? Lequel?
  9. D’après toi, qu’est-ce que tes amis apprécient chez toi?
  10. Dans ton blog, y a-t-il un article dont tu sois particulièrement fier? Lequel? et pourquoi?
  11. Quel est ton rêve le plus fou?

 

Merci aux blogueurs qui accepteront de participer à ce petit jeu!

Les petits jeux de l’ego: 3- tout contrôler

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L’ego se construit  à partir de nos expériences. Les expériences malheureuses sont la base de cette construction, et l’ego n’aura de cesse de nous protéger de leur récurrence. Pour cela, son outil de prédilection est le contrôle.

Voici 7 exemples de ce contrôle exercé par l’ego, et des suggestions pour le réduire.

  • « Je ne prendrai une décision que lorsque je serai sûr et certain de ne pas me tromper »

Si nous laissons notre ego diriger notre vie, il est fort probable qu’il ne nous mènera pas loin, car la plupart du temps, l’ego ne nous laisse prendre une décision que lorsqu’il voit précisément et de manière sûre l’avenir se dérouler devant lui.

Pour éviter de laisser l’ego nous immobiliser, il s’agit de bien comprendre qu’aucune décision ne peut être prise en toute connaissance de cause. Les imprévus existeront toujours, par conséquent il est inutile de voir l’avenir se dérouler devant soi, comme un tapis, avant de s’y engager. Ce sont nos pas qui créent l’avenir.

Pour ancrer en soi le sentiment de sécurité avant de prendre une décision, rien de tel que de se remémorer tous les moments où nous nous sommes engagés sans avoir d’idée précise de ce qui nous attendait. (Pour ma part, j’aime me rappeler que j’ai fait des enfants, avant de savoir comment on fait pour être une mère…)

  • « Ma devise: on ne sait jamais: je vérifie plusieurs fois que les portes, le gaz, le portail sont fermés, je téléphone pour confirmer un rendez-vous qui a déjà été confirmé, je demande mon chemin même si je le connais déjà, je stresse pour un examen dont je connais le programme sur le bout des doigts. »

La difficulté, pour l’ego, c’est de faire confiance. Je SAIS que j’ai fermé la porte. Je me souviens l’avoir fait, je me vois encore en train de le faire. Mais rien à faire, l’ego me pousse à aller vérifier… cela peut finir par devenir maladif !

Pour surmonter ces manies, le remède qui me paraît le plus approprié est d’installer un programme appelé « confiance » dans notre disque dur cérébral. En attendant un article bien fouillé sur le sujet, vous pouvez lire/relire celui-ci, qui est déjà pas mal!

  • « Je surveille les faits et gestes de mes enfants, de mes parents, de mes collègues, et je vérifie toujours derrière eux s’ils ont accompli ce que je leur ai demandé de la bonne manière (c’est à dire, ma manière à moi) »

Si j’agis de cette façon, non seulement je ne serai jamais rassuré (parce que si je suis la seule à savoir faire les choses, je ne peux pas être partout à la fois), mais en plus je vais tellement brider puis agacer mon entourage qu’il y a des chances pour qu’on agisse dans mon dos, sans tenir compte de mon opinion. J’arriverai donc au résultat inverse à celui exigé par mon ego… Autant me faire une raison: il n’y a pas qu’une manière de faire les choses, et les personnes avec lesquelles j’interagis ont toutes des capacités que je n’ai pas.

Pour aller plus loin dans la confiance, je peux me remémorer tous les moments où j’ai accepté de coopérer sans tout contrôler, et où finalement tout s’est bien passé!

  • « Pour moi, dans une relation, il est plus important d’être sur la même longueur d’ondes d’un point de vue intellectuel (avoir les mêmes goûts, les mêmes opinions politiques, les mêmes préoccupations…) que de se rejoindre au niveau du cœur (sentir qu’on est bien ensemble, tout simplement). Si mes proches s’avisent de penser différemment de moi, je leur fais bien sentir qu’ils ne sont pas conformes. »

L’ego aime classer, évaluer, étiqueter: « il y a des choses qui se font et des choses qui  ne se font pas. » « Les personnes qui …. sont des….. »

C’est ainsi qu’étant adolescente, je suis passée à côté d’une amourette avec un garçon très beau et très gentil et qui m’attirait beaucoup. Pourquoi? Parce qu’il était d’une famille bourgeoise, de droite, bref, impossible de sortir avec lui!

Écouter son cœur le plus souvent possible permet de développer une autre manière d’être en lien, et d’ouvrir son esprit à la nouveauté. Plus on musclera cette écoute, moins l’ego n’aura d’influence sur nos choix relationnels.

  • « Je ne supporte pas qu’on me désobéisse. Lorsque mes enfants le font et que je perds patience, ce sont eux les responsables, car ils m’ont poussé à bout. »

L’exercice le plus difficile pour l’ego, c’est de se confronter aux enfants. Ces derniers sont reliés à la vie, à la spontanéité de l’instant, à l’intuition, bref, à tout ce qui terrorise l’ego ! Pour éviter de perdre patience dès qu’ils ébullitionnent, voici un petit exercice: regardez-les se débrouiller pendant quelques minutes. Observez attentivement leurs acrobaties, écoutez leurs cris comme si vous étiez devant un bon film. Et retenez-vous d’intervenir à la moindre anicroche! Petit à petit, vous élargirez votre champ de confiance.

  • « Si j’échoue, je repasse dans ma tête à n’en plus finir le scénario de ce que j’aurais dû faire, et je me maudis »

C’est une grande spécialité de l’ego que de refuser la réalité telle qu’elle est. Le problème, c’est que se repasser en boucle le film tel qu’il aurait dû se dérouler n’a aucun impact sur la réalité (si ce n’est de nous paralyser).

La phrase magique pour s’en sortir: « C’est ainsi que ça s’est passé. Qu’est-ce que je peux apprendre de cela? Et maintenant, que puis-je faire pour arranger les choses? »

  • « Je regrette le passé et anticipe l’avenir. Je ne suis jamais connecté à l’instant présent. Par conséquent, je suis stressé et angoissé la plupart du temps. »

Quand on se laisse dominer par notre ego, on ne peut plus connecter le plaisir de vivre: celui-ci se vit au présent. On est sans cesse la proie de la culpabilité ou des préoccupations.

Pour sortir de ce système,  il suffit de multiplier les pratiques de connexion à soi et à la vie, comme la danse, la méditation, la lecture inspirante… bref, réserver un moment de la journée à se faire plaisir, uniquement!

Je vous souhaite donc de vous faire plaisir à souhait !

N’hésitez pas à laisser un commentaire !

à bientôt,

La Fannette