

âge du non: 3 pistes!
« L’age du non », la « phase d’opposition », qui survient généralement un peu avant les 2 ans de l’enfant, a fait couler beaucoup d’encre. On nous explique qu’il s’agit d’une période importante, puisque l’enfant prend conscience de son individualité, et de sa capacité à faire des choix, et qu’il est primordial pour l’enfant de se sentir écouté et en même temps cadré par ses parents.
Je ne remets pas en cause ce point de vue.
Ceci dit…
J’ai dernièrement travaillé sur la notion de consentement, dans le cadre d’un spectacle. Il m’est alors venu comme une évidence que l’âge du non est en fait l’âge de l’apprentissage du consentement.
En effet, on peut constater que la plupart du temps, l’enfant exprime sa désapprobation pour des enjeux qui concernent directement son intégrité physique. Les choix qu’il revendique concernent la plupart du temps sa relation à son corps: son habillement, les contacts avec les autres humains, la nourriture…
Il me paraît donc primordial de rassurer l’enfant sur le fait qu’il est un être séparé de nous, qu’il a effectivement son individualité, et qu’il est en capacité de faire des choix pour ce qui le concerne.
Concrètement, comment peut-on à la fois respecter ces besoins d’autonomie et de liberté, et les engagements inhérents au rythme du quotidien?
Je vous propose trois pistes: