3 pistes pour libérer notre élan créateur
Bonjour tout le monde!
Je viens vous partager une fois de plus un point de vue, un éclairage qui toujours est coloré par mon filtre, et donc à prendre avec les pincettes qui sont de mise, face à toute information…
J’aimerais vous parler aujourd’hui d’élan créateur.
L’élan créateur n’est pas l’apanage des artistes. Il circule en chacun-e de nous, et si parfois on a l’impression d’en être privé-e, c’est juste que nous avons savamment bâti de bonnes digues pour le brider.
Pour libérer notre élan créateur de ces digues, voici trois pistes:
- La première piste est de prendre l’angle de la contribution, plutôt que celui du résultat.
Souvent, notre ego voudrait nous faire créer à partir d’une pression, d’un manque ou d’une peur. Cela nous coupe de notre créativité plutôt que de nous encourager.
Si par exemple je me mets sur un projet d’écriture pour prouver à ma famille que j’en suis capable, donc par besoin de reconnaissance, je risque de mettre un tel enjeu sur ce projet qu’à un moment donné je serai tétanisée, et que la procrastination sera fidèle au rendez-vous chaque fois qu’il sera question de m’y mettre. Même chose si je me mets en tête de créer pour combler un manque d’argent.
Si je me pose la question: « qu’est-ce que j’ai envie d’apporter au monde? » , là, la pression baisse, la digue s’évapore. Car il n’y a plus d’enjeu du côté de l’ego. Je ne suis plus dans la position de réclamer quelque chose (de la reconnaissance, de l’argent, etc…) mais dans celle de donner. Je crée à partir du plein en moi, et non à partir du vide en moi.
- Deuxième piste, écouter l’intuition.
L’élan créatif ne naît pas du mental. Il est comme un courant qui nous traverse et soulève en nous l’envie irrépressible de créer. Parfois, on a envie d’aller dans telle ou telle direction alors que c’est contraire à nos habitudes, et pourtant, on se sent poussé-e à expérimenter une nouvelle voie. Si à ce moment-là le mental prend les commandes de nos décisions, il nous ramènera dans du connu, et nous passerons à côté d’une découverte. Si nous écoutons l’intuition, nous allons mettre notre mental dans l’inconfort un moment, puis la fluidité va s’installer, et notre champ créatif va s’élagir.
- Enfin, troisième piste, identifier les bénéfices cachés des excuses qu’on se donne pour ne pas réaliser les choses.
En effet, on peut être en lien avec notre élan créateur sans pour autant lui laisser le champ libre.
Qu’est-ce qui me pousse à aller ouvrir le frigo et à manger chaque fois que je suis inspirée pour écrire?
Pourquoi, chaque fois que je suis sur un projet artistique plaisant, je me laisse happer par des tâches ménagères ou autre?
Quel est l’avantage pour moi de me dire « je me mettrai à mon projet quand j’aurai trié tous mes papiers administratifs, rangé ma maison, réparé ma voiture, etc »?
Il y a forcément un avantage à saboter notre élan créateur: loyauté cachée ou croyance limitante, c’est une pépite à débusquer, et à transformer en joyau.
Il existe encore de nombreuses manières de libérer son élan créateur, mais déjà, si l’on s’attelle à ces trois pistes, on déroulera pour notre créativité un magnifique tapis rouge… elle le mérite!
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à bientôt pour un nouvel article!