développement personnel, exercice 
8 Comments Accueillir et accepter ses différentes parts: septième étape vers la paix
En quoi accueillir ses parts peut contribuer à la paix?
En quoi m’accepter dans mon entièreté peut faire reculer la violence?
Voici un petit test qui nous permettra de sentir la réponse à ces questions, plus que de la comprendre.
Moi je ne supporte pas les gens qui…
Laissez venir la suite de cette phrase. défoulez-vous. En quoi ces personnes sont-elles insupportables ? Que disent-elles, que font-elles qui vous hérisse tant ?
Imaginez ces personnes, en train de faire ce que vous détestez tant. Visualisez en détail leurs faits et gestes. Accueillez pleinement ce que cela fait monter en vous comme sentiment.
Maintenant, voici deux nouvelles. Une bonne, et une mauvaise.
La mauvaise nouvelle, c’est que vous ne ferez pas changer ces personnes.
La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez changer votre regard sur elles, simplement en changeant votre regard sur vous-même…
Car ces personnes font miroir sur une part de vous, que vous ne parvenez pas à accueillir.
Mais comment identifier cette part, me direz-vous ?
Prenons comme exemple Benjamin qui ne supporte pas les personnes qui aiment se montrer. Il les trouve vantardes, prétentieuses, arrogantes.
1. Identifier l’avantage caché que j’ai à ne pas être comme ces personnes que je critique.
Si je ne supporte pas ces comportements, c’est que je ne me les autorise pas. Je me suis donné comme ligne de conduite de ne jamais ressembler à ces personnes. Cela peut-être une question de valeurs profondes, et il est important de respecter ses valeurs. Ceci dit il peut être intéressant de vérifier si derrière cette ligne de conduite, il n’y a pas une zone de protection, que je me suis aménagée, pour éviter de me confronter à une part de moi que je ne souhaite pas voir.
Pour Benjamin, l’avantage est peut-être de ne pas prendre le risque de s’exposer. Peut-être qu’il craint de ne pas plaire, s’il se montre.
2. Mettre à jour mon éventuelle jalousie.
Lorsqu’on souhaite ardemment quelque chose, et qu’on n’a pas confiance en notre capacité à l’atteindre, cela peut être une solution très confortable de la dénigrer.
Il pourrait être intéressant, pour Benjamin, de se demander si finalement, il ne jalouse pas ces personnes qui osent être elles-mêmes, au grand jour, sans se soucier du regard des autres.
3. Identifier la part de moi que je frustre en m’interdisant d’être comme cela.
Pour cela, imaginez-vous en train de faire ce que justement vous critiquez. Prenez le temps de visualiser cette action, et de ressentir pleinement ce qui est vivant à l’intérieur: quelque part, y a-t-il une satisfaction, un plaisir ? Prenez le temps d’y goûter.
Une part de Benjamin rêve sans doute d’être à l’aise devant les autres.
4. Identifier les besoins que je pourrais satisfaire en donnant plus de place à cette part.
Après avoir pris le temps de goûter à la satisfaction procurée par la visualisation, identifiez les besoins satisfaits.
Pour Benjamin, cela pourrait être la confiance, la liberté, l’aisance, par exemple.
5. Vérifiez ce qui a changé dans votre regard.
Lorsque vous voyez des personnes agir de la manière que vous critiquiez, reliez-vous aux besoins que vous avez identifiés dans le point 4. Vous constaterez peut-être que vous n’êtes plus agacé, que vous êtes beaucoup plus compréhensif envers les personnes que vous ne supportiez pas.
Voilà comment un petit voyage à l’intérieur de soi peut changer notre regard sur l’extérieur…
Si vous tentez l’expérience, n’hésitez pas à partager vos impressions en commentaire !
à bientôt!
La Fannette
Bonjour la Fannette,
J’essaie depuis un moment de désamorcer ainsi les blocages, rejets et évitements qui m’empêchent d’entrer en relation avec mon entourage. Je remarque qu’à chaque fois que je tombe en désaccord entrainant un conflit une corde sensible a été touchée, inconsciemment ou pas, et le tsunami émotionnel qui s’en suit …ne permet plus grand chose…Mais souvent c’est vrai la paix sera au rendez vous en ne se sentant pas agressé par la différence de l’autre, et en étant intéressé par cette différence qui nous parle.
C’est une expérience de longue haleine, pleine de hauts et de bas. Passionnant !
Bises
Merci Bérangère pour ton témoignage! C’est vrai que lorsqu’on commence à voir les conflits comme des expériences passionnantes, on peut dire qu’on tient le bon bout!
bises, à bientôt
Bonjour Fanny
Avec cette nouvelle étape, je pointe du doigt une corde très sensible et bien souvent douloureuse. Théoriquement je veux bien accueillir comme tu l’écris cette part de moi qui fait miroir, mais la pratique est pour moi difficile car l’analyse est compliquée (pour moi bien-sûr). Passer de l’émotion ressentie au besoin non comblé et l’identifier……..
Ton exemple paraît pourtant simple à décortiquer
Mais cela en vaut la chandelle.
Bises
Isabelle
Eh oui… c’est toujours plus facile quand on regarde l’expérience des personnes extérieures…
Pour ma part, plus c’est sensible et douloureux, plus ça fait écho du côté de mon enfant intérieur… Peut-être faut-il chercher de ce côté?
bises
Hi Fanette,
dis donc, tout ça est très parlant, je commence a me sentir bien mieux avec ces introspections et cheminements vers le lâcher-prise, bien sûr ça passe par l’analyse de situation, la réflexion…. pour ma part je pratique la méditation et l’EFT, ce sont pour moi des aides bénéfiques, j’ai aussi une petite voix qui me dit si besoin « si ça se trouve demain tu ne seras plus d’ici bas alors te prends pas la tête »
C’est vrai que par moment c’est facile de s’en vouloir ou d’en vouloir aux autres, pour arriver à faire le ménage je crois qu’il faut tout simplement se poser cette question sans détour, est-ce que je me dis vrai ou est-ce que je me mens?
Oui, ce sont souvent des moments douloureux qu’il faut néanmoins mettre à plat parce que tout ça se conserve très mal et faire de la place pour emmagasiner les belles choses à venir, à commencer par l’optimisme!
Bises,
Cécile
Coucou Cécile,
J’aime bien ta question « magique », qui ressemble un peu à celle que je me pose aussi dans ce genre de moments dont tu parles: la mienne c’est « est-ce que tu serais pas en train de te la raconter? » … ça calme. Pour l’EFT, je n’ai pas encore essayé vraiment, mais tellement de personnes en parlent autour de moi, que je ne vais pas continuer longtemps à passer à côté…
Bises,
Fanny
Hi Fannette ,
oui, je te conseille l’EFT, je préviens là les personnes qui seraient sceptiques parce que c’est vrai que la 1ère approche peut sembler « olé,olé » et c’est là qu’intervient justement tout ce qu’on a bossé auparavant sur « non jugement ».
Je trouve bien de pouvoir aussi se rebrancher sur son corps au travers de ses mains.
Te souhaite donc une visite agréable dans cette expérience ;),ce qui est sûr c’est qu’on ne prend aucun risque !
Bises,
Cécile
Merci Cécile, je suis en train de regarder un webinaire de Caroline Dubois pour m’y mettre !
bises,
Fanny