mai 22, 2016 - parentalité    No Comments

parentalité « plafond » vs parentalité « couvercle »

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Nos enfants chercheront toujours à expérimenter ce que nous n’avons pas osé expérimenter.

Ils chercheront toujours à aller plus loin que là où nous-mêmes nous sommes allés.

Ils exploreront des contrées, au sens propre ou au sens figuré, dont nous n’imaginons même pas l’existence.

Face à cette soif de grandir, de découvrir et d’expérimenter de leurs enfants, beaucoup de parents se sentent paniqués, et choisissent, de manière inconsciente le plus souvent, ce que j’appelle…

l’option « couvercle »

Cette option permet de réfréner les curiosités de notre progéniture, en brandissant le maître mot: sécurité. Quand nous sommes dans cette attitude, tout ce que nous ne connaissons pas est considéré comme potentiellement dangereux. Notre devoir est donc d’en protéger nos enfants, et de les contenir dans un espace où nous avons nos repères et où notre contrôle peut s’exercer. Nous cherchons à maintenir nos enfants sous la coupe de nos propres peurs.

Par ce comportement, nous pouvons transmettre nos angoisses à nos enfants, et petit à petit, les amener à mettre un couvercle sur leur esprit d’aventure et de découverte.

Il peut arriver qu’au contraire, on ne rende l’inconnu que plus attrayant à leurs yeux, et qu’ils attendent que nous ayons le dos tourné pour faire leurs expériences… ce qui finalement ne contribue pas toujours à leur sécurité.

Bref, vous l’aurez compris, cette attitude n’est pas ma préférée, même si mes freins et mes peurs me poussent parfois vers elle.

Je préfère de loin…

l’option « plafond »

Cette option consiste à considérer, de manière consciente, que notre plafond (notre maximum) sera le plancher de nos enfants. L’époque à laquelle ils grandissent, l’éducation qu’ils reçoivent, et les outils qui sont à leur disposition n’ont rien à voir avec tout ce que nous avons pu vivre enfants. Leur dire « non, tu ne feras pas ceci parce que moi, à ton âge, je n’y pensais même pas » est totalement incohérent, car c’est occulter toutes les différences de contexte et d’environnement qui séparent leur enfance de la nôtre.

Lorsque nous avons conscience de cela, et que nous avons travaillé sur nos peurs, nous sommes alors capables d’aider nos enfants à garder confiance en eux, et à s’estimer suffisamment pour faire leurs expériences à mesure que leur curiosité les y invite.

Si vous souhaitez approfondir cette question, vous pouvez lire cet article du Monde.

Et vous, êtes-vous plutôt « plafond » ou « couvercle », ou un peu des deux ?

N’hésitez pas à laisser un commentaire !

à bientôt !

La Fannette

 

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