Morosité saisonnière: 4 astuces pour l’endiguer

woman-1245817_1920

Nous sommes nombreux à être concernés par le manque d’entrain en hiver. Cette année, particulièrement, les jours de pluie qui se succèdent et les trop rares apparitions du soleil derrière les nuages ne nous aident pas à nous en sortir, et à faire le plein de sérotonine (cette hormone de la bonne humeur favorisée par la lumière).

Nous n’avons plus qu’à nous aider nous-mêmes pour garder le sourire!

Pour cela…

  • Cocooning, oui, molluscing, non

Si on ne se prend pas une petite journée sous la couette avec un bon bouquin ou devant une super série en hiver, quand le fera-t-on?

Quand il fait froid dehors, il fait doux se chouchouter, accueillir avec bienveillance cette part de nous qui a tant besoin de douceur et de réconfort.  A chacun cependant de sonder les limites entre se chouchouter et se ramollir dangereusement: car attention, de la mollesse à la déprime, il n’y a qu’un pas! Pour ma part, je m’accorde une journée de ce genre par semaine au maximum, et si jamais je fais un écart sur ce point, je veille à ne surtout pas enchaîner deux journées cocooning d’affilée, car ensuite la pente est trop dure à remonter. A l’inverse, je sais que si j’enchaîne mes journées sans souffler, je finirai par le payer… tout est question d’équilibre.

  • Faute de sérotonine, bienvenue aux dopamines et aux endorphines!

L’activité physique régulière permet la libération dans le corps d’hormones bienfaisantes. Même si cela représente un effort de commencer, une fois le rythme installé, cela devient de plus en plus facile. Marcher, courir, nager, sauter sur un trampoline ou danser, le choix est illimité, et chacun peut trouver une activité à sa portée.

  • Musique, couleurs, pensées, place à la bonne humeur…

La musique que nous écoutons, les couleurs que nous portons, les pensées que nous laissons tourner dans notre tête, tout cela représente une nourriture quotidienne que nous donnons à notre inconscient. Si nous voulons sortir de la grisaille émotionnelle, à nous de faire des choix conscients, qui correspondent exactement à ce que nous désirons. S’il est facile de choisir une musique entraînante à écouter en voiture, une veste orange plutôt qu’une grise, cela demande plus de vigilance de surveiller ses pensées. Mon conseil en cas d’afflux de pensées déprimantes: reliez-vous à votre corps, respirez en conscience, puis visualisez la meilleure version de votre journée (ou du projet en cours).

  • Gratitude quotidienne, et la vie devient sereine!

La gratitude est un merveilleux accélérateur de bonheur, bienvenu en cette saison… et il n’est pas besoin d’avoir gagné à la loterie pour l’éprouver. Il pleut? quelle chance j’ai d’avoir un parapluie! ou d’avoir un abri bien au chaud! Comme ça fait du bien d’imaginer les nappes phréatiques en train de faire des réserves! Bref, avec ce qui tombe, on n’a pas fini de se réjouir!

Et vous, quelles sont vos astuces anti-déprime? N’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt,

La Fannette

 

2 Comments

  • Je vis l’instant, cherche et détecte tous les signes positifs dont je bénéficie : le chant d’un oiseau, le rayon de soleil entre deux nuages, l’appel d’un ami, le sourire d’un enfant …
    Contrôler le mental : refuser de ressasser.
    Exclure quelqu’un de nos pensées n’est pas l’exclure de notre vie.
    Après une bonne nuit, tout apparaîtra différemment.
    Je ne suis pas une victime, je suis le décideur de ma vie.

    • Merci Camille pour ces précieuses clés!
      J’aime beaucoup l’idée de se relier à l’instant et à tout ce que nous offre la vie comme occasions de nous réjouir.
      Bonne continuation à vous!

Leave a comment to Camille