Pourquoi je ne dis pas « de rien » quand on me dit « merci »
Vous rentrez chez vous fatiguée d’une longue journée. Vous vous asseyez dans un fauteuil pour souffler, et vous remarquez au bout d’un moment que la pièce est toute rangée, alors que quand vous étiez partie ce matin, l’idée de revenir dans un espace aussi encombré vous avait épuisée d’avance.
Votre ami, rentré du travail un peu plus tôt, s’est occupé de tout remettre en ordre. Vous sentez une agréable odeur de gratin, vous entendez le ronronnement tranquille de la maisonnée… chacun est occupé à ses tâches, les enfants jouent tranquillement. Cette ambiance vous berce et vous apporte la douceur dont vous avez besoin après cette journée harassante. Sur la table, il y a un petit mot. Il est pour vous:
« Chérie, je suis allé chercher le panier de l’AMAP. Il y a de la salade de fruit au frigo pour toi si tu veux. Pose-toi tranquille, les enfants ont déjà fait leurs devoirs »
Quel plaisir de se sentir accueillie de cette manière! Vous imaginez avec plaisir l’énergie que votre ami a déployée pour vous choyer. Vous goûtez chacune de ses attentions, vous ressentez une bouffée de gratitude, et vous avez hâte qu’il rentre pour le remercier.
Quand il arrive, vous lui dites avec un grand sourire:
« Merci pour tout ce que tu as fait pour que je me sente bien en arrivant, ça m’a fait un bien fou ! »