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Sortir de la voie de garage… et vivre

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« Je n’avance pas…je n’y arriverai jamais… je ne fais rien… je suis une larve… je suis nulle…j’ai pas de chance… »

Vous connaissez cette voix ? Elle a l’air très inoffensive, comme ça. On pourrait même s’en accommoder, et la laisser ronronner dans notre tête à longueur de journée. Le problème, c’est que ce n’est pas seulement une voix, c’est aussi une voie. C’est la voie de garage de notre vie. Notre vie dont chaque journée qui passe pourrait être un laboratoire de découvertes, une fête, une chanson, un arc-en-ciel… notre vie, nous lui proposons de se reposer là, dans un coin, sans faire de bruit, et nous lui serinons un discours inlassablement décourageant, en espérant qu’elle oublie pourquoi elle nous a fait l’honneur de venir nous animer.

C’est ce « pourquoi » qui peut nous aider à sortir de cette impasse, décliné en plusieurs versions:

Pourquoi je suis là ?

Peut-être que je ne crois pas aux histoires de mission de vie, peut-être que je ne crois pas en Dieu, peu importe: je suis là. La question n’est pas de savoir ce que je suis venue faire ici. La question est: maintenant que je suis ici, dans la situation qui est la mienne, qu’est-ce que je vais faire ?

Pour quoi j’ai de la facilité, de l’attirance, de l’envie ?

Ce que j’aime faire, ce qui me fait plaisir, ce qui me fait me sentir vivante: c’est cela qui va me faire bouger, prendre mon envol, me déployer.

Pourquoi je vais me  bouger ?

Je vais me bouger, parce qu’en faisant ce qui me fait plaisir, je vais rayonner, et inspirer les autres : qui est-ce que j’ai envie d’inspirer ?

Je vais me bouger, parce qu’en me réalisant, je vais pouvoir donner, recevoir, et donner encore : à qui ai-je envie de donner ?

Je vais me bouger, parce que quand j’étais petite, j’avais des rêves, des grands rêves. Mes rêves sont toujours là, et maintenant je suis assez grande pour les réaliser. Quels sont ces rêves ?

Maintenant, à vous de jouer: mettez une musique qui vous inspire, prenez de quoi noter, et répondez aux questions qui sont posées dans cet article.

Si le cœur vous en dit, partagez une ou deux réponses en commentaire !

à bientôt

La Fannette

 

 

 

 

 

 

10 croyances qui tuent l’amour

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Je suis un peu remontée quand je lis des listes de « tue l’amour » dans le genre « porter des socquettes qui font des marques aux mollets » ou « se curer les dents à la fin du repas« . Tout ça est absolument insignifiant, j’en suis la preuve vivante puisque ma relation de couple résiste à mes frasques « anti glamour » depuis plus de vingt ans.

Trêve de plaisanterie… pour moi, le véritable « tue l’amour » est beaucoup plus sournois qu’un petit bout de salade coincé entre les dents. Et plus tenace, aussi. Il consiste en une croyance, le plus souvent ancrée depuis l’enfance, qui joue le rôle de lunettes déformantes, et transforme l’élu de notre cœur en boulet, ou en monstre, ou en débile profond, ou en dieu infaillible, selon les cas.  En tout cas, le danger de ce genre de croyance réside dans le fait que l’on projette sur l’autre quelque chose qui nous appartient en propre: notre croyance. Cette dernière peut aussi s’appliquer à notre manière de voir l’amour, ou la vie conjugale.

Voici un petit tour d’horizon (non exhaustif) des croyances « tue l’amour », agrémentées de suggestions:

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la météo intérieure: comment la gérer?

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« Pourquoi ce creux de vague, alors que tout allait si bien ? »

« Pourquoi cette sensation de dépendance affective, alors qu’il y a trois jours je me sentais autonome et bien dans mes pompes ? »

« Que vient faire là cette tristesse, j’ai tout pour être heureuse ! »

Se poser ce genre de questions revient au même que de s’interroger sur la météo… pourquoi ce froid, alors qu’hier il faisait si bon, pourquoi la pluie, pourquoi le vent ?

On est d’accord: il est totalement inutile de se poser ce genre de question (quand on n’est pas passionné de météorologie). Déplorer le temps qu’il fait est une pure perte d’énergie. Il en est de même pour nos petits commentaires sur notre météo intérieure. Se lamenter sur une mélancolie qu’on ne peut expliquer ne fait qu’ajouter une chape de plomb sur notre ciel déjà couvert.

Mais alors que faire? Comment sortir de cet état?

1- Dans un premier temps, cesser de culpabiliser sur le fait d’être triste. En effet, on peut avoir tendance à croire qu’il faut absolument être gai, heureux, drôle, et que si l’on est maussade, on va gâcher la vie de notre entourage. A force d’entendre parler de la pensée positive, de l’optimisme, du « bon côté des choses », on finit par s’imaginer qu’il n’y a plus de place pour la tristesse, le chagrin, la mélancolie. Ce qu’on oublie, c’est qu’appliquer les principes de la pensée positive ne signifie pas se mentir, faire semblant, culpabiliser d’être mal… mais plutôt accueillir ce qui est avec bienveillance. Donc, accueillir notre météo intérieure, aussi maussade soit-elle, les bras ouverts.

2- Ensuite, lâcher l’idée de vouloir sortir de cet état. Si l’on est triste, même si l’on ne peut l’expliquer, c’est qu’une part de nous appelle à être entendue: il ne s’agit pas de la fuir ou de l’ignorer, sinon, elle reviendra, toujours plus tenace. Ecoutons-la plutôt, et si les larmes veulent couler, ne les retenons pas.

3- S’appuyer sur nos prises de conscience, sur notre expérience, pour passer le cap. Par exemple, lors de mon dernier coup de blues, ce qui m’a portée, c’est de me rappeler que chaque fois que je dégringole dans un creux de vague, je finis par trouver un trésor: donc, si je plonge, c’est que j’ai quelque chose à aller chercher tout au fond. Cette idée m’aide à accepter l’inconstance de ma météo intérieure.

4- Demander du soutien. Dans notre réseau d’amis ou notre famille, nous avons des personnes ressources, qui sont souvent ouvertes à nous aider, à condition qu’on le leur demande clairement.

5-Garder nos bonnes habitudes. Quand tout va bien, c’est le moment de poser et d’ancrer des rituels qui contribuent à notre bien-être: manger sainement, bien boire, prendre des temps de « respiration » dans la journée, exprimer sa gratitude régulièrement… ainsi, quand on traverse un creux de vague, si l’on se tient à nos rituels, il nous sera plus facile de retrouver la pêche.

Ces cinq attitudes me permettent de traverser mes « averses » intérieures beaucoup plus facilement que par le passé.

Si vous connaissez et appliquez d’autres postures, n’hésitez pas à les partager en commentaire !

à bientôt,

La Fannette

Pourquoi je m’engage envers mon enfant intérieur

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Quand j’étais adolescente, j’avais hâte d’être majeure, afin de pouvoir choisir ma vie.  Aller où je veux, quand je veux. Choisir avec qui je veux vivre. Me sentir libre, enfin. Et puis, j’ai été majeure.

Me suis-je sentie libre? Peut-être, un temps, et puis… non.

Alors, je me suis dit que lorsque je quitterais ce garçon, je me sentirais libre, enfin. Alors, j’ai quitté ce garçon.

Me suis-je sentie libre? Peut-être, un temps, et puis… non.

Alors, je me suis dit que lorsque je gagnerais ma vie, je me sentirais libre, enfin. Et j’ai commencé à gagner ma vie.

Me suis-je sentie libre? Peut-être, un temps, et puis… non.

Oui… j’exagère un peu. il y a eu des moments de liberté: ce jour-là, lorsque j’étais couchée sur un rocher très doux et très chaud, à côté d’une rivière. Rien d’autre n’existait que cette rivière, ce rocher, et cette sensation que oui, c’était ça, la vie, et pas autre chose. Tous ces moments de plénitude et de tendresse, lorsque, jeune maman, je laissais dormir mon bébé contre moi. Et puis les moments de création, où je me laisse aller, où plus rien d’autre n’existe que cette histoire que je suis en train d’inventer, cette chanson  que je suis en train de composer, avec ou sans comparses.

Tous ces moments ont une chose en commun: dans ces moments-là, il n’y a plus de temps. Plus rien n’existe que cet instant pur et précieux que je suis en train de vivre. Cet instant qui rassemble en lui-même autant d’insouciance que de conscience, autant de densité que de légèreté. Cet instant qui rassemble en moi celle que je suis, celle que j’étais et celle que je serai. Cet instant, enfin, qui laisse place à mon être atemporel.

Ces derniers jours, j’ai compris une chose: il n’y a pas de temps. Je suis allée à la rencontre de mon enfant intérieure, car une blessure m’y a conduite. J’ai pris conscience de la pérennité des cages intérieures que je m’étais construites pour me protéger. Je pouvais toujours devenir majeure, quitter ce garçon, gagner ma vie, déménager des dizaines de fois, passer d’une cage à l’autre, éternellement. Cela ne pouvait rien résoudre: la seule cage à quitter réellement, c’est celle qui dépasse le temps, celle qui a été construite avec un amour infini, pour protéger la vie, par une enfant qui n’avait pas d’autre choix. Et le seul être réellement capable de défaire cette cage, c’est encore cette enfant. Heureusement, le temps n’existe pas: cette enfant est là. Et heureusement, cette fois, cette enfant n’est pas seule: je suis là.

Je ne peux pas continuer d’avancer sans elle: elle a les clés de la liberté, de la créativité, de la spontanéité.

Elle ne peut pas continuer d’avancer sans moi: j’ai les clés de l’écoute, de l’amour inconditionnel, et j’ai les bras pour l’accueillir.

Pourquoi je vous partage tout ça ?

Parce que cet engagement que je prends avec moi-même, je le prends aussi avec vous : j’ai envie de contribuer à ce que tous ceux qui le souhaitent puissent renouer avec leur enfant intérieur, guérir  leurs blessures passées, et libérer leur potentiel.

C’est pour cela que j’ai commencé à plancher sur un programme sur ce thème, et qu’en attendant qu’il soit prêt, je vous propose de télécharger les 12 clés pour renouer avec votre enfant intérieur (c’est là, à droite !)

Et vous, comment est-ce que vous prenez soin de votre enfant intérieur ?

N’hésitez pas à laisser un commentaire !

A bientôt

La Fannette

 

 

anti burn-out : le code de l’écoute

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Tenir compte du code de la route, si l’on a un tant soit peu de bon sens et d’instinct de survie, c’est facile: on comprend bien que les panneaux sont au service de notre vie, qu’ils existent pour nous préserver de tout accrochage ou accident, et donc, on s’applique à respecter les indications qu’ils nous donnent.

Alors… pourquoi est-ce qu’on a tant de mal à respecter le code de l’écoute ? Celui qui a pour but de nous préserver du burn-out en nous envoyant de signaux pourtant flagrants ?

Peut-être que nous nous sommes rendus sourds à ces signaux, à force de focaliser sur l’efficacité, la rentabilité, et de rêver de notre étiquette de « superman »…

mais il n’est pas trop tard !

Voici le code de l’écoute, impossible à oublier : les panneaux sont en fait les mêmes que ceux du code de la route !

 

 

 1. Prendre soin de soi: une priorité

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Imaginez que vous êtes sous la douche, vous avez de la mousse plein la tête, et votre fille vient tambouriner à la porte de la salle de bains en vous disant: « Maman, tu peux me prêter ta crème anti-rougeurs, steuplé dépêche après faut que je parte ! »… si vous êtes tentée de vous précipiter sur le placard qui est sous le lavabo, en mettant de l’eau partout, et en laissant couler la mousse dans vos yeux, pour satisfaire votre fille qui est pressée la pauvre… il est temps d’écouter les besoins que vous cherchez à satisfaire…

imaginons ce genre de réponse:

-Je cherche à satisfaire mon besoin de tranquillité: une fois qu’elle aura la crème et qu’elle sera partie, je pourrai finir ma douche tranquille.

Oui… sauf que la tranquillité, c’est maintenant. Et je ne vois pas en quoi c’est tranquille de laisser couler la mousse dans ses yeux, et de patauger sur le carrelage. Surtout quand on pense que votre fille va revenir trois minutes après pour vous demander le sèche cheveux, puis la pince à épiler, et enfin votre avis sur sa tenue.

Ce panneau vous invite à satisfaire en priorité votre besoin prioritaire.

Il est très facile à voir: vous ressentez de l’agacement, de l’irritation, ou bien tout simplement, vous sentez que vous n’êtes pas disponible.

Ce sentiment est légitime, et c’est un signal ! Il signifie: reste en lien avec TES besoins !

 

 2. Repos !

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Celui-là, vous ne pouvez pas ne pas le voir: il va chercher à se manifester par tous les moyens possibles et imaginables:

Sentiments: vous en avez ras le bol, vous avez la sensation d’être au bout du rouleau, vous n’en pouvez plus, vous avez envie de tout envoyer balader.

Corps: vous tombez malade dès que vous avez un jour de congé, vous avez la migraine, vous vous faites mal.

événements: rien ne se passe comme vous voulez: la voiture tombe en panne, les documents que vous avez mis une demi-journée à classer sont introuvables, etc…

Le message est clair: on se pose, on se repose, on arrête de vouloir tout faire, tout bien, on se met en mode « économie d’énergie », et on attend le signal de la reprise…

 

 3. C’est le moment de surfer…

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…que voilà. Vous vous sentez léger, enthousiaste, plein d’inspiration, les événements s’enchaînent avec fluidité: c’est le moment d’avancer dans vos projets !

Saisissez les opportunités qui se présentent, et mettez-vous en vitesse de croisière, tout en restant à l’écoute. Profitez de cette veine de bonne énergie jusqu’au prochain ralentissement.

 

4. Dans le respect du rythme.

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Fatigue, douleurs, lassitude… tout ceci est à notre service. Ce sont les indicateurs de nos limites. Il est inutile et contre productif d’ignorer ces signaux. Si nous respectons nos besoins de sommeil, de repos, de détente au quotidien, nous n’en serons que plus efficaces.

 

 5. Flexibilité !  

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Lorsqu’on croise ce genre de panneau sur la route, on sait bien que d’aller tout droit nous emmènerait droit dans le décor.

De même il peut arriver que les choses ne se passent pas exactement comme on l’avait prévu, et qu’il faille faire des détours pour arriver à notre objectif. Si les événements nous disent clairement qu’il est inutile d’insister, alors lâchons. Par exemple, on essaye de passer un coup de téléphone, et notre appel échoue plusieurs fois d’affilée: ce n’est pas le moment. S’obstiner est une pure perte d’énergie.

 

 

 6. Non c’est non !

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Parfois même, on s’entête dans une voie qui n’a pas de sens. Cette fois, notre intuition nous mettra en garde continuellement. Ce « non » intérieur est impossible à ignorer. Mais attention: il est parfois difficile à accepter, car notre mental a souvent de bonnes raisons de convoiter la voie que notre être profond refuse. Lorsqu’on a cette sensation de « non » intérieur, il est urgent de se poser, et de s’écouter en profondeur. Pour cela, vous pouvez lire l’article: quatre outils pour apprivoiser sa boussole intérieure.

 

J’espère que ce « code de l’écoute » est parlant pour vous. N’hésitez pas à le compléter, en mettant en commentaire les signaux que vous avez repérés.

Bonne route à tous !

 

La Fannette

 

 

 

 

 

 

 

Anti burn-out : le knock-out

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Rassurez-vous, je ne vais pas vous proposer de boxer votre patron. Ni votre conjoint. Non. Depuis le temps, vous devriez me connaître : je prône des valeurs pacifistes!

Aujourd’hui, il s’agit de mettre la culpabilité KO. Histoire de savoir se respecter. S’aimer. Se considérer. Histoire d’échapper au burn-out, une fois de plus…

Le temps de compter jusqu’à 7…

ça vous tente ?

Alors allons-y !

1. Débusquons-la.

Elle se cache bien, la sournoise. Parfois, elle met ses gros sabots: vous vous entendrez dire ou penser « c’est de ma faute », et vous saurez, instantanément, que c’est elle qui vient vous tenter.

Mais à force de se faire repérer et démanteler sans pitié (voir points suivants…), elle va essayer d’avancer masquée.

Prudence: traquez les « j’aurais dû », mais aussi les « c’est pas de ma faute », les  « qu’est-ce que tu veux que j’y fasse, moi »…

Parce que lorsqu’on se sent coupable, ça nous fait tellement souffrir qu’on va essayer à toute force de rejeter la faute sur l’autre, ou de se prouver qu’on n’y est pour rien.

Et plus on mettra d’énergie à prouver qu’on n’est pas coupable, plus cela dénotera d’un sentiment important de culpabilité. En fait, dès qu’un événement est analysé avec la notion de « faute », la culpabilité est dans la place.

Et paf, la voilà démasquée !

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2. Allons lui chatouiller les racines, lui tirer les vers du nez, et lui passer l’envie de s’incruster à la moindre occasion !

Derrière la culpabilité se cache une exigence :

Je suis censé être calme, patient, ferme et bienveillant à la fois, par conséquent le fait que je vienne de me fâcher contre ma fille est impardonnable.

Je suis censée gagner de l’argent pour subvenir aux besoins de ma famille, tout en veillant à ce que chacun se sente bien, par conséquent, le fait que mon activité ne décolle pas démontre ma grande médiocrité.

Je suis censé ramener des bonnes notes à mes parents, pour qu’ils soient fiers de moi, par conséquent je ne suis absolument pas à la hauteur avec la bâche que je viens de ramasser.

etc, etc…

Vous remarquerez que l’exigence tourne toujours autour de l’image que j’ai de moi, ou de celle que j’aimerais les autres aient de moi. Autrement dit, la culpabilité est un pur produit de notre ego.

Elle peut prendre ses racines dans notre enfance :

Si Papa est triste, c’est de ma faute.

Si Maman et Papa se disputent, c’est à cause de moi.

J’ai fait de la peine à mes parents.

etc, etc…

A cette époque, notre univers étant restreint, nous ramenions facilement tout à nous. Ainsi, nous avions une vision faussée de notre impact sur notre entourage. D’autant plus si nos parents faisaient jouer la carte de la culpabilisation pour nous cadrer…

Regarde ce que tu lui as fait, méchante !

Tu nous causes tant de souci…

Tu nous fais honte !

Ainsi nous pouvons avoir développé la croyance que tout ce qui arrive de négatif dans notre entourage est de notre faute. Comment fait-on pour désamorcer cette croyance ? Facile, on suit les 5 étapes pour transformer ses croyances limitantes !

Maintenant que nous avons repéré que la culpabilité est un produit de l’ego, et que de désamorcer une croyance peut lui couper l’herbe sous le pied, nous voilà bien outillés… et nous n’en sommes qu’au 2ème point !

3. Prenons soin de notre enfant intérieur.

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Ecoutons notre enfant intérieur comme nous aurions aimé être écoutés lorsque nous étions enfants. Permettons-lui de s’exprimer, offrons-lui notre amour inconditionnel. Plus nous serons doux avec cette part de nous-même, moins nous aurons tendance à culpabiliser. En plus… ça tombe bien: je vous offre un petit guide pour renouer avec votre enfant intérieur (c’est juste là, à droite !)

4. Cultivons la notion de responsabilité.  La culpabilité, même si elle est douloureuse, est parfois bien pratique : le fait de regarder ce que l’on a fait ou dit comme « une faute » nous évite de considérer d’une part les bonnes raisons qui nous ont poussés à faire ce que nous avons fait ou à dire ce que nous avons dit, et d’autre part d’accueillir pleinement les conséquences de nos actes/paroles et de les assumer.

Dire « j’ai été nul, je suis un monstre, un moins que rien »… c’est trop facile… et pas du tout apprenant !

Posons-nous plutôt quelques questions:

-quels besoins je cherchais à nourrir en faisant ce que j’ai fait ?

-finalement, est-ce que ces besoins ont réellement été nourris ?

-en fin de compte, à quoi est-ce que j’ai contribué ?

-comment je me sens avec ça ?

-quel besoin j’ai envie de nourrir maintenant ?

-de quelle manière est-ce que j’ai envie de le faire ?

-qu’est-ce que je peux apprendre de cette expérience ?

Certaines de ces questions peuvent nous amener dans des émotions intenses, bousculantes. Les accueillir et les traverser fait partie du processus d’évolution.

5. Cultivons la bienveillance. Envers nous, envers les autres. Acceptons d’être des apprenants. Si chaque fois que l’on tombe, on se réjouit car on est en train d’apprendre, on gagne un temps fou.

6. Apprenons à traduire les reproches que l’on peut nous faire. Une personne qui nous dit « Franchement, t’as grave pas assuré sur ce coup-là » est juste en train d’exprimer ses besoins insatisfaits: elle parle d’elle, pas de nous ! Alors, désolée pour la culpabilité qui piaffe et qui ne demande qu’à envahir mon espace intérieur, je ne suis pas la cause de l’insatisfaction de mon collègue ! (Voir: la danse du dialogue en 6 points)

7. Evitons d’utiliser la culpabilisation avec notre entourage. Les autres ne sont pas responsables de ce qui nous arrive ! S’il vous arrive d’en douter, et si vous êtes tenté d’accuser l’autre de vos propres maux, demandez-vous quelle part de responsabilité vous acceptez d’endosser dans votre situation.

(par exemple: c’est vrai, quand il m’a demandé de lui rendre service, j’ai dit oui, alors que je sentais que ça n’allait pas coller)

 

J’espère que ces astuces vous aideront comme elles m’aident au quotidien. Si vous avez d’autres répulsifs à culpabilité, n’hésitez pas à les partager en commentaire !

à bientôt

La Fannette

 

 

Anti burn-out : la tout doux list

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Il m’est souvent arrivé d’être au bord du burn-out… par manque de respect envers moi-même, la plupart du temps. Cela m’amène à vous proposer une série d’articles « anti burn-out », afin d’expérimenter avec vous quelques nouvelles pratiques toutes simples pour cultiver la douceur envers soi.

Voici donc la première habitude que je vous propose de mettre en place: la tout doux list.

Tout le monde, pratiquement, le fait: écrire une to do list pour que les choses avancent dans le concret… Je ne suis absolument pas contre cette pratique, bien au contraire. J’en suis même une adepte un peu trop acharnée.

Pourquoi « trop acharnée »? tout simplement parce que parfois, j’en arrive à ne pas respecter mes limites, à me mettre dans une situation d’épuisement, et finalement à laisser la place à des manies compensatrices: trop manger (après tout ce que j’ai fait aujourd’hui, j’ai bien le droit de me gaver un peu), perdre du temps sur internet  (j’ai été efficace, j’ai bien le droit de passer un peu de temps à faire des trucs bêtes et inutiles), être infecte avec mon entourage (j’ai fait tout le boulot pour tout le monde, il n’y a pas de raison que je ne puisse pas être un peu de mauvaise humeur)… etc.

Comment faire pour garder le côté « efficacité garantie » de la to do list, tout en respectant ses limites ?

Je vous propose de tester avec moi une petite fantaisie.

Au dos de notre to do list, faisons une tout doux list. Cette dernière sera la garante de la douceur que nous nous prodiguerons tout en effectuant nos tâches.

Que mettre dans cette liste?

Voici quelques idées:

- 5 minutes d’auto-massage

-un sourire à mon reflet

-5 minutes assise sur la terrasse

-une micro sieste

etc…

L’idée, c’est d’alterner les tâches de la to do list, et les respirations de la tout doux list…

Cette semaine, je fais le test. Je vous tiens au courant des résultats !

Si vous souhaitez faire l’essai vous aussi, n’hésitez pas à mettre en commentaire quelques extraits choisis de votre tout doux list !

à tout bientôt !

La Fannette

6 astuces pour lâcher le contrôle

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Pourquoi lâcher le contrôle ? N’est-il pas indispensable de conduire sa vie, de gérer les événements de manière à ce que tout ce qui arrive soit prévu et maîtrisé ?

D’après moi, rester au volant de sa vie est effectivement indispensable si l’on souhaite se réaliser. Car si je quitte les commandes, je les donnerai forcément à quelqu’un d’autre: quelqu’un décidera pour moi, que ce soit mon compagnon, mon père, ma mère, mon patron, etc…

Rester au volant ne signifie pas maîtriser tout ce qui arrive: quand je prends ma voiture, je sais où je veux aller, je sais par quelle route je souhaite passer, mais je ne peux pas contrôler la météo, les réactions des autres automobilistes, l’état de la route, etc… Je peux me préparer aux éventualités les plus probables (c’est pourquoi si je vais en montagne au mois de janvier je prends des chaînes), je peux également me préparer à accueillir la vie comme elle vient. Cela paraît évident et facile… mais ça ne l’est pas tant que ça !

Est-ce que vous entendez souvent des phrases du genre: « Oh, un embouteillage ! Si on en profitait pour faire une petite pause ? » « Oh, regarde, quelqu’un a détruit notre château de sable ! Maintenant il ressemble à autre chose… voyons… à quoi ? » « Le voisin vient de m’appeler, notre chien a tué cinq de ses poules ! ça tombe bien, depuis le temps que je voulais l’inviter à prendre le café pour discuter de quelques petites choses… » J’imagine bien que non !

Et pourtant, qu’est-ce que ça rendrait la vie légère et fluide, si l’on pouvait prendre la vie du bon côté, quoi qu’il arrive !

Voici donc 6 astuces pour aller dans ce sens.

1. Prenez l’habitude de célébrer. Chaque fois que tout se passe comme vous voulez, remerciez-vous, remerciez la vie, de la manière qui vous parle, mais faites-le. Une fois cette habitude ancrée cela vous sera plus facile de remercier la vie pour ses petites blagues imprévues.

2. Quand une situation d’apparence insatisfaisante vous apporte finalement du positif, reconnaissez-le.

3. Exercez-vous à changer de point de vue: de temps en temps, jouez à être quelqu’un d’autre: vous venez d’une autre culture, ou bien vous êtes un enfant de 4 ans, ou une vieille personne de 100 ans: prenez quelques minutes pour regarder la vie de ce nouveau point de vue. Cela vous permettra de prendre de la distance par rapport à certains détails auxquels vous donnez beaucoup d’importance.

4. Distribuez des félicitations: si c’est difficile pour vous, commencez par le faire avec des personnes qui ne sont pas proches de vous: complimentez votre collègue pour sa nouvelle coiffure par exemple (sauf si vous la trouvez moche évidemment) , puis votre voisin, puis votre compagnon, puis vos enfants, et enfin vous-même !

5. Accepter ce qui est : ne luttez pas contre ce qui ne peut être changé: dans ce cas, lutter n’est que perte de temps et d’énergie. Prenez le temps de souffler profondément, et d’accueillir votre contrariété comme si c’était un petit enfant à consoler parce que sa boule de glace est tombée dans le caca de chien.

6. Quand un imprévu contrecarre vos plans, prenez quelques minutes pour essayer de trouver une cohérence entre cet imprévu et votre situation actuelle. Exemple: hier, ma fille était malade et ne pouvait aller à l’école, or, je devais partir à Lyon pour un rendez-vous avec une thérapeute. Après avoir accepté qu’elle n’irait pas à l’école et que j’aurais à gérer son problème de maladie en plus de mon rendez-vous, j’ai réalisé que la thérapeute que j’allais voir était médecin généraliste… je l’ai appelée, elle m’a dit que oui bien sûr elle prendrait le temps de regarder le problème de ma fille … effectivement, si on m’avait dit: « à quel moment est-ce que ça t’arrangerait le mieux que ta fille tombe malade ? » je n’aurais pas pensé à celui-là. Pourtant on ne pouvait pas trouver mieux comme créneau.

Pourquoi chercher à tout contrôler… l’organisation est déjà parfaite.

Voilà, maintenant, on reste au volant, et on garde bien dans la voiture ce petit kit qui nous permettra de sourire aux blagounettes de la vie ! Si vous avez d’autres astuces pour le compléter, n’hésitez pas à laisser un commentaire !

à bientôt !

août 30, 2015 - développement personnel    2 Comments

Pour choisir votre vie, choisissez vos mots

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Ce n’est pas un scoop : les mots ont un pouvoir créateur. Des tas d’explications ont déjà été fournies sur la question, de la plus scientifique à la plus incongrue. Je n’ai donc pas l’intention de défendre cette idée que je considère déjà comme une évidence. L’objet de cet article est plutôt de repérer, dans notre langage courant, les mots ou expressions qui peuvent insidieusement nous empoisonner l’existence, et de leur trouver des remplaçants plus en cohérence avec la vie que nous souhaitons.
La liste que je vous propose n’est bien entendu pas exhaustive, et ne demande qu’à être complétée par vos soins !
Parmi ces mots, certains ne font plus partie de mon vocabulaire, d’autres s’accrochent. Cet article est pour moi l’occasion de décider en conscience d’être attentive au langage que je favorise, afin de laisser plus de place dans ma vie pour la confiance. Si je repère des changements dans mon quotidien suite à cette « programmation », je vous tiens au courant !

1. J’y arriverai jamais !
Si vous souhaitez atteindre le summum du découragement et de l’impuissance, et vous préparer un scénario où l’échec tient le premier rôle, utilisez cette expression sans modération !
Mais alors, me direz-vous, que dire quand rien ne se passe comme prévu, qu’on en a assez, qu’on se décourage ? Comment extérioriser notre impuissance ?
Il n’est pas question de mettre le couvercle sur ce que l’on ressent, et de se la raconter, en proférant : tout va bien, tout est ok, je m’éclate, etc… non. Pourquoi pas, tout simplement, dire ce qui est, ce que l’on vit à l’intérieur, et ce que l’on souhaiterait, sans faire de spéculations sur l’avenir ?

Je suis découragée, j’aimerais que les choses se passent avec aisance et fluidité, par exemple.
2. Ce que je suis bête !
Jusqu’à aujourd’hui, j’utilisais cette expression à tout bout de champ, sitôt que je me trompais ou que j’oubliais quelque chose. C’est le genre de phrase anodine et insidieuse qui vient nous dévaloriser, mine de rien, jour après jour, et qui mérite amplement d’être illico remplacée. Je vous propose donc :
Oups
ça ne m’arrange pas d’avoir oublié mes clés ! Bon, en même temps ça stimule ma créativité pour trouver une solution…
Quelle farceuse je fais !

3. J’ai peur que…
Petit jeu : comptez le nombre de fois où vous prononcez cette phrase dans une journée… c’est révélateur de la place que tient la peur dans votre vie. Si on faisait plus de place à la confiance ? Un j’ai peur que tu tombes peut aisément être remplacé par un j’ai envie que tu gardes ton équilibre. Toute peur correspond à une envie : il suffit d’exprimer l’envie. De plus, quand vous dites : j’ai peur que… est-ce que vous êtes réellement en train de ressentir de la peur ? N’est-ce pas plutôt un réflexe de langage ? Si le langage a le pouvoir que l’on dit, il peut être précieux de changer ses habitudes, et de répandre des j’ai envie plutôt que des j’ai peur…

4. Il faut que…
Bon. Je sais, celui-là, il est ancré, archi ancré, et je connais peu de gens qui ont réussi à le recycler. Et pourtant ! Cette expression nous déconnecte de notre pouvoir, de notre élan, de notre envie… voici comment. Simple constatation grammaticale : le sujet (il) est impersonnel. Autrement dit, qui fait l’action ? Personne. Si vous ne voulez que cette tâche ne soit pas faite, dites : il faut que je fasse cette tâche. Ensuite, la notion d’obligation contenue dans l’expression ne nous relie pas à notre envie et à notre plaisir. Vous me direz : il y a des choses qui sont à faire, qui ne sont pas agréables à faire, mais on DOIT les faire, point. Je vous répondrai : chaque chose que nous avons à faire a pour racine une envie, un désir profond, un élan de vie.
Faire le ménage ? Pourquoi le faites-vous ? Parce que c’est obligé, ou parce qu’il est important pour vous d’avoir un intérieur agréable à vivre ?
Les comptes ? Vous les faites sûrement parce que cela vous tient à cœur de contribuer à une sécurité financière pour vous et votre famille.
Bref : derrière toute action que vous faites, il y a quelque chose de précieux , d’important, de vivant pour vous. Et cela n’est pas exprimé quand vous dites : il faut que. Et si l’on disait plutôt :

J’ai à coeur de…

J’ai très envie de…

ça me ferai plaisir de…

5. J’aurais dû…
Ce début de phrase est idéal pour toute personne qui projette de rester coincée sur son passé, d’entretenir des regrets, de saboter toute opportunité d’avancer. Ça marche très bien. Outre l’avantage de permettre de ressasser le passé, cette expression invite à se relier à son impuissance, puisque ce qui est fait ne peut être changé. Elle est d’une puissance dévastatrice absolument phénoménale et n’a d’égale que la corde au cou.
Pour ceux qui préfèrent aller de l’avant et tirer avantage des expériences passées, je propose :
Je regrette d’avoir fait ce choix, et en même temps j’ai appris…
Maintenant que j’ai fait cette expérience, je choisis de…

6. ça me gave, ça me gonfle, ça me tue, et toutes les expressions au sens figuré qui portent l’idée d’une destruction.
Encore une fois, il ne s’agit pas de faire comme si tout allait bien et de nier un sentiment d’exaspération. Ce sentiment peut-être exprimé tel quel, on n’est pas obligé de passer par toutes sortes de tortures et d’être gavé, gonflé, tué, noyé, etc… Notre langue est riche de vocabulaire émotionnel, autant en profiter :

je suis exaspérée, j’aspire à du calme…

je suis irritée, j’ai envie de retrouver de la tranquillité à l’intérieur…

je suis agacée, j’ai envie de prendre un temps pour me recentrer...

etc…

Et vous ? Quelles sont les expressions que vous souhaitez changer, ou que vous avez déjà changées ? N’hésitez pas à les partager en commentaire !

À bientôt

La Fannette

Déménagement: l’occasion de dire halte au SMP !

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Me voilà en plein déménagement. Le onzième de ma vie d’adulte.  J’ai donc eu plusieurs fois l’occasion de faire le tri. Et pourtant. Chaque fois, je transporte mon lot de SMP, et chaque fois, une pièce entière de la maison (un grenier ou une cave, certes, mais tout de même) se trouve consacrée à la démultiplication silencieuse et sournoise de ce chiendent.

Ce que j’appelle le SMP, c’est le Substrat de Merdier Proliférateur… vous voyez ce que je veux dire ?

La robe de mariée de votre grand-tante, qu’on vous a gentiment offert, en vous disant: « je sais que toi, tu en prendras soin, parce qu’avec ta sœur, ça aurait fini aux ordures, tu sais comme elle est… » et que vous gardez religieusement parce que… pourquoi au fait ? Bref. De toutes façons, ça prend pas beaucoup de place, hein ? on va la mettre là, sur cette étagère. Et tant qu’à faire, puisque cette étagère est consacrée aux affaires dont on ne se servira jamais (mais qu’on ne peut pas donner parce que… pourquoi au fait ?),  autant y mettre le robot ménager auquel il manque une pièce qu’on retrouvera un jour, le puzzle de notre dernier qui est devenu trop facile pour lui mais qu’il veut garder (pourquoi au fait ?), nos vieux cours de fac, les cahiers des enfants de l’année dernière et des années d’avant, et quelques autres machins qu’on nous a donnés en nous disant qu’on nous les donnait mais qu’on y tenait quand même et qu’il fallait en prendre soin vous pensez ça fait 200 ans que c’est dans la famille. Juste une étagère, ça prend pas trop de place. Et tant qu’à faire, puisque de toutes façons on n’a pas besoin de ces choses qui sont sur l’étagère, autant  mettre devant cette vieille armoire qui ne tient dans aucune chambre mais qu’on a trouvée à Emmaüs et qu’on a payée une bouchée de pain vous pensez ça aurait été trop dommage de laisser passer cette occasion, en plus on a la place, alors. En plus, dans cette armoire, on va pouvoir entreposer les habits taille 36 qu’on pourra remettre dans quelques mois, quand on aura fait un super régime. Et les jouets de bains qu’on donnera à l’occasion, et la lampe cassée qu’on a payée un bras et qu’on ne va tout de même pas jeter, à ce prix-là, vous pensez. Juste une armoire, ça prend pas beaucoup de place… Mais au fait, c’est quoi, les trucs dans l’étagère, derrière l’armoire ? On dirait qu’il y a des souris qui se sont mises là… ça sent un peu le moisi… ça commence à être pesant, cet endroit… bref : voilà un aperçu de la manière dont une chose passe du statut d’objet important et précieux à celui de SMP.

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