

Matrices: le dézoom
Suite au podcast de mon amie Isabelle Padovani sur les 3 matrices (pour l’écouter, c’est par là), et à la dernière vidéo d’Alice de la chaîne Pourquoi pas? (pour la voir, c’est par là), j’ai envie de vous partager:
- ce que ces deux magnifiques enseignements ont éclairé chez moi, et comment ils se complètent merveilleusement
- les astuces pour demeurer dans la conscience de ces « contenants » que sont les matrices
- des idées pour ne pas se laisser piéger dans ces matrices
Commençons donc par une mise à plat de ces notions
Ce qu’Isabelle appelle la première matrice est identifié par Alice comme le jeu du monopoly. Il s’agit du mode de fonctionnement sociétal qui a été mis en place depuis des centaines d’années, et qui arrive aujourd’hui à ses limites. Ce système, à l’image du monopoly, repose entre autres sur les notions de matérialisme, de compétition, de division, et de refus de toute forme de spiritualité. Ce système nous amène à un contrôle exacerbé du vivant et par conséquent à une déconnexion de la nature et de notre nature. Depuis l’arrivée du virus, ce contrôle n’a eu de cesse de se durcir, et s’affirme aujourd’hui jusqu’à l’absurde.
La deuxième matrice est identifiée par Isabelle comme notre système intérieur, construit à partir de croyances diverses et variées qui au fil du temps ont tissé des repères et des schémas de fonctionnement. Ces schémas constituent des repères, et donc un contenant rassurant, en même temps que des limites qui nous entravent dans notre besoin d’évolution.
Ce qui nous maintient enfermés dans ces deux matrices, comme le souligne Alice, c’est la peur. Ceux qui ont intérêt à ce que nous jouions au monopoly sans avoir conscience qu’il s’agit d’un jeu tirent perpétuellement cette ficelle de la peur (peur du virus, peur de l’autre, peur de mourir, peur de manquer d’argent, etc…). Et pour ce qui est de notre matrice intérieure (ce que Stéphane Colle appelle « le personnage », voir par exemple cette vidéo), c’est à nouveau la peur qui nous maintient bien à l’abri dans un treillis de croyances (peur du regard des autres, peur de manquer d’amour, peur de l’inconnu, etc…).
Enfin, la troisième matrice, qu’Isabelle appelle ‘la matrice spirituelle », ou « la matrice originelle », est exempte de croyances et de concepts. Je peux relier cette troisième matrice à ce qu’Alice identifie comme l’univers, qui relie le tout, avec lequel nous ne sommes qu’UN, et qui est régi selon des lois quantiques, telles que la loi de l’attraction par exemple.
Ce qui nous permet de nous relier à cette troisième matrice, c’est l’amour (+acceptation et accueil de ce qui est, gratitude, confiance, conscience)