Archive from mai, 2015

Trois points-clés pour sortir de l’hésitation et prendre une décision en moins d’une minute

 butterfly-521413_1280

 

Lorsqu’on doit prendre une décision, quoi de plus normal que d’hésiter, de peser le pour et le contre, de traverser un moment de profonde hésitation ?

Ce qui devient gênant, c’est lorsqu’on ne sort jamais de cette hésitation, et qu’on finit par laisser les circonstances ou les autres décider à notre place.

Pourquoi est-ce gênant, me direz-vous ? En effet, ce fonctionnement offre un avantage notoire : si la décision prise se révèle finalement mal appropriée, nous n’avons aucune responsabilité à assumer, nous pouvons déplorer le manque de discernement de la personne qui en est à l’origine, ou nous pouvons accuser le destin, la vie, la crise, la conjoncture actuelle… et personne ne viendra nous accuser, nous, qui n’avons finalement fait que subir le sort ou suivre les indications d’une personne en qui nous avions confiance. Il s’agit en effet d’un sérieux avantage : quoi qu’il arrive, on ne pourra pas dire que c’est de notre faute. Et l’on pourra critiquer confortablement les décideurs incompétents qui nous ont mené dans l’impasse.
Mais cet avantage se paye très cher : car finalement, on fait tout de même un choix … celui de subir plutôt que d’agir, d’être le jouet d’une météo extérieure sur laquelle nous n’avons aucune prise.

Si l’on veut être aux commandes de sa vie, il est indispensable de prendre des décisions.

Read more »

3 différences entre: se sentir reconnaissant et se sentir redevable

reciprocate-18336_640

Recevoir !

On croit que c’est facile, qu’on n’a qu’à ouvrir les mains, puis à remercier… pas si simple !

On se heurte parfois à notre sensation de ne pas mériter ce que l’on nous donne. Mais en fin de compte, cette culpabilité latente ne rend service à personne: ni à celui qui donne, ni à celui qui reçoit.

Voici trois différences entre le « reconnaissant » et le « redevable »:

 

  • Première différence: la personne reconnaissante reçoit vraiment ce qu’on lui donne. Généralement, elle accepte les cadeaux de bon coeur, tandis qu’une personne qui a tendance à se sentir redevable ne reçoit pas vraiment: elle cherchera toujours à prendre seulement un petit morceau de ce que vous lui proposez, à vous demander plusieurs fois si vous êtes vraiment sûr que ça ne vous dérange pas, et surtout, elle  cherchera tout de suite à vous offrir quelque chose en contrepartie, non pas pour vous faire plaisir mais pour se sentir soulagée, car il lui faudra « compenser » le fait d’avoir reçu.

 

  • Deuxième différence: la personne reconnaissante profite réellement de ce qu’on lui offre. Elle éprouve de la satisfaction, quand la personne redevable éprouve de la culpabilité, car elle a la croyance qu’elle ne mérite pas ce qu’on lui donne.

 

  • Troisième différence: quand on offre quelque chose à une personne qui en éprouve de la reconnaissance, on a conscience que l’on fait plaisir, et notre élan à contribuer est accueilli et comblé. Quand on fait un cadeau à une personne qui se sent redevable, on peut être mal à l’aise, car on voit que notre cadeau stimule chez elle de la culpabilité.

 

En conclusion, il est beaucoup plus agréable de faire un cadeau à une personne reconnaissante qu’à une personne redevable. Car dans ce cas, on reçoit en même temps qu’on donne: notre élan à faire plaisir est comblé. Si l’on donne à une personne redevable, personne ne reçoit rien: notre cadeau n’est pas vraiment accepté pleinement, et notre élan à contribuer n’est pas accueilli, puisqu’on nous retourne des « compensations » pour la soit-disant peine qu’on s’est donnée.

La vie cherche à nous faire du bien. Si cela nous importune de recevoir, elle n’insistera pas… Alors ouvrons les mains pour accueillir les cadeaux de la vie, et offrons notre énergie de gratitude !

Comment réagissez vous à cet article ?

N’hésitez pas à laisser un commentaire !

A bientôt,

La Fannette

 

La métaphore qui aide à lâcher le contrôle

fern-437964_1280

 

J’ai déposé un dossier chez un notaire, pour une location de maison. D’autres viennent de déposer un dossier dans une grande école. D’autres préparent leurs examens…

C’est la saison des aiguillages.

Et des questionnements: mon dossier sera-t-il accepté ? est-ce que je vais être admis ? est-ce que je vais avoir mon bac ?

C’est la saison des « pourvu que » « si seulement » et des « faites que ! »

Comment rester sereins ? Comment profiter de la vie, sachant que notre destin est en train de se jouer en ce moment, en dehors de notre contrôle ? Comment accepter de ne pas être sûrs de notre avenir ?

Voici une métaphore qui m’aide particulièrement.

Imaginons que je sème une graine dans mon jardin. Je choisis la bonne orientation, l’endroit qui ma paraît adéquat, je fais un petit trou, j’installe avec délicatesse la graine, je la recouvre de terre et l’arrose.

Je peux adopter maintenant deux attitudes:

Read more »

Eh, vis, danse !

Mon expérience de la loi de l’attraction en direct !

ballerina-733925_1280

J’habite depuis maintenant trois ans dans une maison dont je suis propriétaire avec mon compagnon. Quand nous l’avons achetée, nous avions des projets professionnels totalement cohérents avec le lieu… La crise de la quarantaine étant passée par là, les projets ont changé, l’endroit ne correspond plus à ce que nous souhaitons pour notre vie…
donc la maison est à vendre depuis plus d’un an, et rien ne bougeait jusqu’à présent !
Cela fait donc plus d’un an que nos perspectives sont conditionnées par des « si », des « au cas où », des « pourvu que »… comme si tous nos projets dépendaient du bon vouloir d’éventuels acheteurs.
Après être passée par l’impuissance, la colère, le découragement, et j’en passe, j’ai décidé de bouger : arrêter d’attendre que le mouvement vienne de l’extérieur, et l’enclencher de l’intérieur : Read more »