Archive from mars, 2017

Parentalité: 3 clés pour ne pas reproduire les maladresses de nos parents

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Personne ne souhaite faire subir à ses enfants les schémas relationnels qui l’ont fait souffrir pendant l’enfance. Il me semble que nous avons tous à cœur d’offrir à nos enfants une éducation qui soit au service de leur épanouissement.

Pourtant, combien de parents se retrouvent dans les mêmes travers que leurs propres parents, en ayant justement cherché à fuir leurs erreurs?

C’est ainsi que Paul, dévalorisé par son père durant toute son enfance, s’était juré que lorsqu’il aurait des enfants, il n’aurait de cesse de les encourager. Devenu père, il s’est trouvé confronté à sa blessure d’enfant: cette fois-ci, c’était son fils Léo qui cherchait le conflit avec lui, lui proposant une relation de compétition et de rivalité continuelle. Paul, réveillé dans ses blessures d’enfant, s’est mis à réagir exactement comme son père: « Mais pour qui tu te prends, tu te crois plus fort que moi… etc… » alors que c’était exactement le contraire de ce qu’il souhaitait.

  • Clé n°1: se former!

Nos parents nous ont proposé, parfois imposé, leur manière de voir le monde et d’être en relation. Nous nous sommes construits avec ces repères, et il n’est pas suffisant de décider avec sa tête de changer de repères pour que cela fonctionne. Aujourd’hui, il existe de nombreux outils pour ancrer en profondeur de nouveaux repères, des repères qui sont en lien avec la vie qui nous habite, et petit à petit changer nos habitudes. Découvrez ici les ateliers que mon amie et collègue Célia Portail et moi-même proposons pour expérimenter ces outils.

Une maman, quelques jours après avoir participé à notre atelier « Présence à soi et communication bienveillante », nous a envoyé ce retour:

« Voici les paroles de mon fils qui n’avait pas connaissance du contenu de ce que j’avais vécu ce week-end là: » maman je trouve que tu es attentive aux besoins des autres en ce moment. Ça m’émeut et me donne envie de faire pareil ». »

  • Clé n°2: se relier!

Nombreux sont les parents qui remettent en cause une éducation coupée de la vie, et qui cherchent à vivre des relations saines avec leurs enfants. Vivre des moments d’échange constructif avec des personnes qui sont dans la même recherche que nous contribue à notre évolution. (Petite mise en garde cependant: il existe aussi des groupes dont l’objet est simplement de s’insurger contre le non respect de l’enfant. Pour ma part je ne crois pas que de jeter la pierre aux personnes qui pratiquent une éducation coupée de la vie contribue à l’évolution de qui que ce soit.)

  • Clé n°3: guérir!

Aussi merveilleuses que soient nos intentions, si nous laissons de côté notre enfant intérieur et ne guérissons pas ses blessures, nos enfants viendront appuyer sur les boutons qui nous font réagir. Non pas qu’ils cherchent à nous nuire, non, ils sont au service de notre évolution. Ils réagissent, de manière inconsciente, aux messages (également inconscients) que leur envoie notre enfant intérieur.

Aussi, lorsque Paul a repris contact avec son enfant intérieur et s’est fait accompagner pour sa guérison, il a pu apaiser sa relation avec Léo, dont le comportement a changé du tout au tout à son égard.

Si vous souhaitez, vous aussi, libérer votre enfant intérieur de ses blessures, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.

Vous pouvez aussi télécharger gratuitement ce petit guide pour retrouver votre enfant intérieur!

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à bientôt,
La Fannette

Sortir de l’impuissance grâce au pouvoir de l’intention, en 4 étapes

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« Je n’y arriverai jamais! »

« Que puis-je y faire? Cela me dépasse… »

« Qu’est-ce que tu veux, avec l’enfance que j’ai eue, je ne pourrai jamais m’en sortir… »

Ce genre de petites phrases, répétées trop souvent, finissent par créer un système de croyances qui restreint notre champ d’évolution. Bien sûr, il s’est passé telle ou telle chose durant notre enfance, et nous ne pouvons changer le passé. Par contre, le choix nous est offert, instant après instant, de cueillir dans notre présent les répercussions de ce passé, et d’en faire ce que nous voulons.

Comment ne pas rester dans l’impuissance? Comment transformer notre vie, instant après instant, jour après jour, et enfin nous sentir maîtres de ce qui nous arrive?

Je vous livre ici ce que j’applique pour mon propre cas, et qui fonctionne:

1- Je reconnais mon sentiment d’impuissance.

Par exemple, je vois une femme qui gifle une enfant. Cela me fait une peine immense, je suis touchée dans mon besoin de justice, et les souvenirs remontent, de cette institutrice qui m’a maltraitée. Je reconnais mon impuissance à faire changer cette femme qui gifle sa fille, et à modifier mon passé.

2- J’identifie quel besoin est touché dans cette situation, et je cherche à le ressentir « en plein »:

En l’occurrence, j’ai besoin de respect, de douceur, de bienveillance. Sentir ces besoins en plein, signifie que je vais passer de « j’ai manqué de respect, de douceur, de bienveillance », à « j’aime quand je peux vivre le respect, la douceur, la bienveillance ». Je vais prendre le temps de goûter ce besoin en plein, en prenant de grandes respiration.

3- Formuler ce besoin en terme d’intention et laisser mon intuition me suggérer différentes manières de le vivre.

Maintenant que j’ai goûté pleinement ce besoin à l’intérieur, je peux formuler pour moi-même: « je vis le respect, la douceur et la bienveillance au quotidien. » Je laisse ensuite venir à moi les suggestions de mon intuition, qui à partir de cette intention claire et précise aura de multiples occasions de me tendre des perches pour la concrétiser.

4. Reconnaître les changements

Si je goûte régulièrement mes besoins formulés « en plein », et si je formule souvent mes intentions, le changement arrivera dans ma vie. Parfois par touches si subtiles que je ne le percevrai d’abord pas. Mais la reconnaissance du changement contribue à l’accélérer. C’est pourquoi il est important de le reconnaître, même lorsqu’il est subtil.

Pour reconnaître les petits changements, je m’offre chaque soir un moment de gratitude pour les pépites que j’ai récoltées dans ma journée. Cela peut aller du sourire reçu d’une personne au fait de décrocher un contrat: tout est bon à célébrer.

 

Le pouvoir de l’intention rejoint ce qu’on appelle la loi de l’attraction. Si vous voulez en savoir plus sur cette loi, lire des témoignages inspirants et pleins d’humour, vous pouvez lire ce livre de Bärbel Mohr: Comment passer commande auprès de l’univers.

(Si vous passez par ce lien pour vous le procurer, vous contribuez au fonctionnement de ce blog ;) )

Utilisez-vous déjà le pouvoir de l’intention? N’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt,

La Fannette