procrastination: 3 questions puissantes pour y remédier
Dans mon dernier article, j’ai exploré les différences entre les résolutions, qui généralement ne tiennent pas sur la durée, et les intentions, qui une fois qu’on les a posées, nous guident sans relâche vers ce qui est important pour nous.
Le fait d’avoir des intentions plutôt que des résolutions ne nous dispense pas d’avoir des tâches à gérer, et d’être tentés parfois par la procrastination.
Voici trois questions puissantes à se poser pour transformer cette habitude de tout remettre à plus tard.
- Quel est le sens de cette tâche ?
Le fait de se poser cette question permet dans un premier temps de valider l’utilité réelle de cette tâche.
Soit elle est au service d’une intention que j’ai posée à partir de mon être profond, auquel cas elle a du sens, soit elle est au service d’un schéma de fonctionnement (se sacrifier, faire plaisir pour être aimé, s’obstiner dans une voie pour des raisons dictées par l’ego…) et j’aurai du mal à l’accomplir tout en me respectant vraiment.
Bien entendu, mon conseil est de renoncer aux tâches dictées uniquement par l’ego, car d’après moi elles nous conduisent à l’épuisement et nous éloignent de la réalisation de nos rêves.
Si ce que j’ai à faire est bien en lien avec une intention dictée par mon être profond, me rappeler cette intention ravivera ma motivation.
- Quelle part de moi me détourne de mon objectif ?
Pour répondre à cette question, observez: que faites-vous quand vous procrastinez ? Souvent, c’est le même mécanisme qui revient: peut-être que vous mangez? ou bien vous lisez? vous surfez sur les réseaux sociaux? Et ensuite, vous vous maudissez d’avoir perdu du temps. En fait, une part de nous cherche à nourrir des besoins en lisant, mangeant ou surfant sur le net. Si l’on met la lumière sur ces besoins, et qu’on les reconnaît, on accepte pleinement cette part de nous, qui par conséquent cesse d’être envahissante.
Petit exemple: Lola est blogueuse. Elle partage des recettes de cuisine qui donnent envie aux enfants de manger de tout. Elle travaille aussi à l’usine pour gagner sa vie. Elle a posé l’intention de gagner de l’argent avec son blog, et de cesser de travailler à l’usine d’ici trois ans. Chaque fois qu’elle se met devant son ordinateur pour écrire une recette, elle joue finalement à un jeu en ligne. Pour transformer cette tendance, elle se met en lien avec son intention, et se rend compte que son comportement n’est pas au service de son projet. Mais cela ne suffit pas à la motiver. Elle écoute alors la part d’elle qui préfère jouer que d’écrire ses recettes. Elle réalise combien une part d’elle a besoin de jouer, de se détendre, d’être dans la légèreté et l’insouciance. Reconnaître cette part d’elle qui aspire à l’insouciance lui fait du bien, et cette part, mise en lumière, ne la mène plus à des comportements qui sabotent ses projets.
- Comment puis-je prendre soin de cette part ?
Reconnaître, accueillir et accepter cette part n’est souvent pas suffisant. Les besoins qu’elle cherche à nourrir sont vitaux, et il est important de les nourrir, et de le faire de manière consciente en prévoyant un temps spécifique pour cela.
Dans le cas de Lola, elle pourrait par exemple consacrer une demi-heure par jour à jouer, de 18h30 à 19h. Ainsi, la part d’elle-même avide de jeux et de légèreté de viendrait pas saboter son travail, car ses besoins seraient nourris régulièrement.
Ces trois questions peuvent transformer durablement vos habitudes.
Si vous avez d’autres astuces anti-procrastination, n’hésitez pas à laisser un commentaire!
Au plaisir de vous lire,
La Fannette
Coucou Fanny,
ce conte est extra,merci, bravo pour l’animation de stages.
Bises,
Cécile
Merci Cécile!
Pour ceux qui nous lisent, Cécile fait allusion à la newsletter, pour vous abonner, c’est en haut à droite!
bises,
Fanny