Archive from janvier, 2017

Revenu universel: pourquoi je suis pour

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Voici un sujet qui à priori ne semble pas s’harmoniser avec la ligne éditoriale de ce blog…

En effet… depuis quand La Fannette se mêle de politique?

En fait, la politique fait partie de notre environnement quotidien, et à ce titre, les choix des politiques peuvent avoir une influence sur notre croissance personnelle.

Ce choix du revenu universel, à mon avis (s’il n’est pas accompagné d’une hausse des prix généralisée), aurait un impact important sur notre regard sur le travail et plus largement sur la vie.

Comme le travail ne sera plus associé à la survie,

  • Le chantage patronal (« si vous n’êtes pas content, prenez la porte, d’autres seraient ravis de faire ce travail ») ne sera plus possible, ou en tout cas aura beaucoup moins de poids,
  • Nous quitterons plus facilement un travail qui nuit à notre épanouissement,
  • Notre besoin de sécurité étant rassuré, nous serons davantage attentifs à nos autres besoins,
  •  Nous serons beaucoup plus détendus pour développer une activité qui nous fait plaisir, avec confiance
  • Nous nous sentirons plus en sécurité pour changer d’activité facilement, en fonction de nos aspirations,
  • L’intuition prendra davantage de poids dans nos décisions, face au facteur « sécurité »,
  • Comme les activités que nous développerons seront au service de notre épanouissement plus que de notre sécurité, nous serons moins malades, pour le plus grand bien de la collectivité…
  • Nous prendrons plus facilement des temps de repos, de ressourcement, de recul…

Bref, vous l’avez compris, pour moi le revenu universel est un tremplin pour l’épanouissement de tout un chacun, au service de la collectivité!

Et vous, qu’en pensez-vous?

N’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir,

La Fannette

 

procrastination: 3 questions puissantes pour y remédier

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Dans mon dernier article, j’ai exploré les différences entre les résolutions, qui généralement ne tiennent pas sur la durée, et les intentions, qui une fois qu’on les a posées, nous guident sans relâche vers ce qui est important pour nous.

Le fait d’avoir des intentions plutôt que des résolutions ne nous dispense pas d’avoir des tâches à gérer, et d’être tentés parfois par la procrastination.

Voici trois questions puissantes à se poser pour transformer cette habitude de tout remettre à plus tard.

  • Quel est le sens de cette tâche ?

Le fait de se poser cette question permet dans un premier temps de valider l’utilité réelle de cette tâche.

Soit elle est au service d’une intention que j’ai posée à partir de mon être profond, auquel cas elle a du sens, soit elle est au service d’un schéma de fonctionnement (se sacrifier, faire plaisir pour être aimé, s’obstiner dans une voie pour des raisons dictées par l’ego…) et j’aurai du mal à l’accomplir tout en me respectant vraiment.

Bien entendu, mon conseil est de renoncer aux tâches dictées uniquement par l’ego, car d’après moi elles nous conduisent à  l’épuisement et nous éloignent de la réalisation de nos rêves.

Si ce que j’ai à faire est bien en lien avec une intention dictée par mon être profond, me rappeler cette intention ravivera ma motivation.

  • Quelle part de moi me détourne de mon objectif ?

Pour répondre à cette question, observez: que faites-vous quand vous procrastinez ? Souvent, c’est le même mécanisme qui revient: peut-être que vous mangez? ou bien vous lisez? vous surfez sur les réseaux sociaux? Et ensuite, vous vous maudissez d’avoir perdu du temps. En fait, une part de nous cherche à nourrir des besoins en lisant, mangeant ou surfant sur le net. Si l’on met la lumière sur ces besoins, et qu’on les reconnaît, on accepte pleinement cette part de nous, qui par conséquent cesse d’être envahissante.

Petit exemple: Lola est blogueuse. Elle partage des recettes de cuisine qui donnent envie aux enfants de manger de tout. Elle travaille aussi à l’usine pour gagner sa vie. Elle a posé l’intention de gagner de l’argent avec son blog, et de cesser de travailler à l’usine d’ici trois ans. Chaque fois qu’elle se met devant son ordinateur pour écrire une recette, elle joue finalement à un jeu en ligne. Pour transformer cette tendance, elle se met en lien avec son intention, et se rend compte que son comportement n’est pas au service de son projet. Mais cela ne suffit pas à la motiver. Elle écoute alors la part d’elle qui préfère jouer que d’écrire ses recettes. Elle réalise combien une part d’elle a besoin de jouer, de se détendre, d’être dans la légèreté et l’insouciance. Reconnaître cette part d’elle qui aspire à l’insouciance lui fait du bien, et cette part, mise en lumière, ne la mène plus à des comportements qui sabotent ses projets.

  •  Comment puis-je prendre soin de cette part ?

Reconnaître, accueillir et accepter cette part n’est souvent pas suffisant. Les besoins qu’elle cherche à nourrir sont vitaux, et il est important de les nourrir, et de le faire de manière consciente en prévoyant un temps spécifique pour cela.

Dans le cas de Lola, elle pourrait par exemple consacrer une demi-heure par jour à jouer, de 18h30 à 19h. Ainsi, la part d’elle-même avide de jeux et de légèreté de viendrait pas saboter son travail, car ses besoins seraient nourris régulièrement.

Ces trois questions peuvent transformer durablement vos habitudes.

Si vous avez d’autres astuces anti-procrastination, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir de vous lire,

La Fannette

Nouvelle année: résolutions vs intentions

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Une nouvelle année, c’est comme un nouveau cahier, tout blanc tout beau, on a envie d’en prendre soin, de faire moins de taches que sur le dernier, de s’appliquer davantage, et tout et tout. Pour cela, le plus souvent, on prend de belles résolutions, que l’on tient… de quelques heures à quelques jours…

 

Mais pourquoi ça ne marche pas, le coup des résolutions?

Et qu’est-ce qui marche alors?

Les résolutions, ça ne marche pas, parce que…

-1- Elles émergent de notre part contrôlante et exigeante, à qui on ne peut laisser les rênes de notre vie que peu de temps si l’on veut échapper au burn-out. En effet, au bout de quelques heures ou de quelques jours, c’est la part rebelle, à qui on ne la fait pas d’abord non mais des fois et pis quoi encore je fais ce que je veux et toc et voilà ce que j’en fais de tes résolutions à la noix, qui prend le pouvoir et met à la poubelle notre planning du tonnerre et nos efforts par la même occasion.

-2- On est dans l’illusion que c’est de notre seule volonté que dépend l’accomplissement de nos objectifs. Et comme nos objectifs ne se réalisent pas (à cause de ce qui est écrit en -1-), on culpabilise et on se décourage, et finalement on se retrouve encore plus bas qu’avant d’avoir listé nos résolutions. C’était bien la peine, hein.

-3- Ces résolutions, émergeant de l’exigence, dépendant de la volonté, seront forcément le fruit d’un effort laborieux. Cette simple idée pèse une tonne sur nos frêles épaules et nous voue à la procrastination.

 

Bon, j’arrête là pour ce qui marche pas, on a assez pataugé dans la gadoue. Voyons ce qui fonctionne.

Les intentions, ça marche, parce que…

-1- Énoncer une intention, c’est déjà faire un pas.

-2- Les intentions sont davantage liées à notre part intuitive qu’à notre part contrôlante.

-3- L’intention est posée, puis c’est la confiance qui prend le relais, et non la volonté.

 

Vous allez me dire, c’est bien joli, mais de quelle manière poser une intention pour qu’elle aboutisse à une évolution concrète?

Les intentions, ça marche comment?

-1- J’imagine ce qui va faire de mon année 2017 une année magnifique.

-2- Je l’écris comme si c’était déjà en train de se réaliser. (Par exemple: en 2017, je prends soin de mon corps, je réalise au moins un de mes rêves les plus fous, etc…)

-3- Je fais un tableau de vision: je colle des images correspondant à mes intentions sur une grande feuille disponible à mon regard.

-4- J’arrête d’y penser, et je m’ouvre aux opportunités en toute confiance.

et voilà. ça marche. Si vous voulez une métaphore pour visualiser encore mieux comment ça marche, lisez cet article.

Et si vous avez envie: partagez trois de vos intentions pour 2017 en commentaire !

Au plaisir, et merveilleuse toute belle année 2017 à vous !

La Fannette