Archive from août, 2016

Rentrée : 6 phrases à éviter

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1. Au lit! Demain, c’est la rentrée, ça rigole pas!

Euh… et si on faisait plutôt rimer « rentrée » avec « rigoler »… ? non?

Restons de bonne humeur et dédramatisons: si notre enfant se relève 10 fois la veille de la rentrée parce qu’il n’arrive pas à s’endormir, peut-être est-ce parce qu’il appréhende un peu, ou qu’il est trop impatient. Pas de panique, il rattrapera son sommeil en retard, passer dix minutes de plus avec lui pour une dernière histoire ou un câlin à rallonge n’est pas du temps perdu!

2. Ne mets pas ces habits, il ne faut pas les salir, c’est pour la rentrée!

Et si on s’habituait plutôt à ses habits quelques jours avant? Après tout, on sera le même qu’aujourd’hui, le jour de la rentrée. Si on veut que cette journée soit « cool », autant être détendu, dans des habits dont on a l’habitude… (surtout pour les plus petits: l’école bouleverse déjà tellement de repères…)

3. Tu n’as pas oublié tes tables de multiplication au moins?

Ce genre de question indique l’état de stress dans lequel je me trouve, moi, parent. Si je veux éviter de transmettre mon stress à mon enfant, le mieux est que je me pose de mon côté pour écouter ce qui se joue pour moi, et accueillir ma part inquiète.

4. Malheureusement tu es obligé d’aller à l’école, parce que je ne peux pas te faire l’école à la maison…

Vous avez une mauvaise opinion de l’école, mais vous faites tout de même le choix d’y inscrire votre enfant? Lui n’a pas à subir votre dilemme intérieur. S’il sent que vous traînez des pieds pour l’emmener à l’école, comment peut-il s’y épanouir? Quel que soit le choix face à l’instruction, il est important de l’assumer pleinement, et de montrer à son enfant que l’on fait confiance aux personnes à qui on le confie.

5. Travaille bien, écoute bien la maîtresse, etc…

Quand vous partez au boulot, imaginez qu’on vous dise: « sois efficace, rentabilise bien ta journée, obéis au patron, etc »… Effectivement, ce n’est pas ce qu’on a envie d’entendre… on opterait plus volontiers pour « passe une bonne journée! », alors pourquoi priver notre progéniture de cette phrase agréable?

6. Ah, non, pas de caprices, on ne pleure pas!

Les pleurs ne sont pas des revendications… juste une soupape à émotions. Si je prends le temps d’écouter mon enfant pleurer avant de le laisser dans la classe, bien sûr, la séparation sera un peu plus longue, mais le message important qu’il entendra derrière mon écoute en vaut la peine: mes émotions sont légitimes, j’ai le droit d’être triste.

Effectivement, en tant qu’adulte, j’ai aussi le droit d’être triste de voir mon enfant pleurer, et vouloir écourter ce moment peut-être une façon de me protéger… à court terme: puisque si je sens que mon enfant contient ses larmes, je risque d’avoir moi aussi la boule au ventre! Accueillir les appréhensions de l’enfant, et les siennes propres, quelques jours avant la rentrée, peut déjà contribuer à alléger ce moment.

 

Si vous pensez à d’autres phrases, ou si celles que je vous ai proposées vous font réagir, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir,

La Fannette

 

 

 

août 21, 2016 - développement personnel    7 Comments

je change de vie, je change de disque

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Vous avez envie de voir un film. Vous vous installez confortablement devant votre télévision, et vous mettez en route votre lecteur de DVD. Argh, celui-ci vous débite un film d’épouvante. Vous n’avez pas envie de voir ça, oh, non. Vous préfèreriez un beau film, genre voyage initiatique, qui vous donne des frissons partout et vous inspire. Allez-vous rester planté, engourdi, hypnotisé devant le film d’épouvante? Oh, non. Vous allez changer de DVD. Vous allez choisir celui qui correspond le mieux à ce que vous voulez exactement… et vous allez passer un merveilleux moment.

Vous avez envie de vivre la vie de vos rêves. Vous vous installez confortablement en vous, et vous passez en revue la vie qui est la vôtre. Certaines choses vous agréent, d’autres non. Vous n’avez pas envie de continuer à subir ces choses-là, oh non. Vous préfèreriez une belle vie, genre voyage initiatique, qui vous donne des frissons partout et vous inspire. Allez-vous rester planté, engourdi, hypnotisé, à subir ces schémas qui vous dérangent? Oh, non. Vous allez changer de disque. Vous allez trouver celui qui correspond le mieux à ce que vous voulez exactement… et vous allez vivre une vie merveilleuse.

Facile à dire, vous me direz. Je suis bien d’accord avec vous. Pourtant, ça a l’air tellement simple dans les vidéos de David Laroche ! (Ah, oui, j’ai oublié de vous dire: je viens de regarder le dernier WUC de David, intitulé Comment reprogrammer son esprit et obtenir ce que vous voulez, et c’est ce qui m’a inspiré cet article, d’ailleurs. Si vous voulez regarder la vidéo de David, c’est ici.)

Bon. Comment fait David? (oui parce que lui, il y arrive.)

1. Il sait ce qu’il veut comme film.

Si vous ne savez pas exactement à quoi ressemble la vie de vos rêves, peut-être que ça vaut le coup de vous poser, et de faire quelques plans sur la comète. (Pas de « comment je vais faire pour réaliser ça ou ça », l’étape 1 consiste justement à préciser ce que je ferais, ce que je serais, si tout était possible.)

2. Il cherche, le plus souvent possible, à se sentir comme sa version du futur.

Comment je me sens en tant que Fanny du futur, qui a édité son bouquin, qui joue son spectacle trois fois par semaine devant tout plein de cœurs battants et d’yeux pétillants, qui écrit encore et encore avec un plaisir infini? OOOOh, c’est assez chaudoudoux, comme sensation!

3. Il agit comme son « moi » du futur agirait, le plus souvent possible.

Comment marche, parle, mange, respire votre moi du futur? C’est sur des « petites » choses de ce genre que le changement de disque commence à opérer…

4. Il se donne l’autorisation d’être ce « moi » du futur.

Pour moi, cela signifie lâcher les croyances qui me maintiennent dans des limites qui me compriment, et ouvrir le champ des possibles.

Par exemple, tous les hommes de la famille de Christian Junod ont fait faillite. Christian aurait pu se dire que ce n’était pas la peine d’essayer de monter quelque affaire que ce soit, puisque de toutes façons il ferait faillite. Il a préféré ouvrir le champ des possibles, et il a analysé sa relation à l’argent, puis il a écrit un livre sur la relation à l’argent, qui fait partie des meilleures ventes de son éditeur!

(je l’ai lu, très intéressant, je vous le conseille.)

Donc il a bien fallu qu’à un moment, Christian s’autorise à avoir une relation paisible à l’argent, pour être en mesure de publier ce livre et d’obtenir le succès que l’on sait.

5. Il se pose des questions PUISSANTES.

Des questions inhabituelles, qui incitent le cerveau à créer de nouvelles connexions. Des questions qui interrogent, justement, le champ des possibles. Comme par exemple: « Qu’est-ce qui rendrait ma vie plus belle? » « Et si telle ou telle chose était possible? » etc.

6. Il visualise ce qu’il veut.

Il paraît que la partie du cerveau qui permet de voir est la même que celle qui permet de visualiser.

Cela signifie que plus je visualise, plus j’habitue mon cerveau à ce que je veux réellement ; plus je visualise, plus la vie de mes rêves se rapproche de ma vie habituelle.

Bon. Je ne sais pas où vous en êtes avec tout ça, mais pour moi, c’est clair: je change de disque, et je vous tiendrai au courant de l’impact de cette petite manipulation sur ma vie.

N’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir,

La Fannette

Trois mots en in: la formule qui rend nos rêves… inajournables!

 

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Ouiiii, on nous a souvent dit que pour réaliser nos rêves, tout était question de volonté, que « quand on veut, on peut », que si l’on a la motivation, on peut déplacer des montagnes…

Bof. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais en tout cas pour moi, ça marche pô.

J’ai beau me faire des to-do lists du tonnerre, me botter les fesses, me promettre mille et une récompenses, je bouge pô.

Enfin, c’était comme ça jusqu’à ce que je découvre cette merveilleuse formule des trois mots en in, qui m’a changé la vie, et que voici:

1) intention

Commencer la journée avec une intention, c’est lui donner une direction, une impulsion, comme on donnerait de l’élan à une balle: inutile ensuite d’y repenser toute la journée, de l’accompagner d’exigences et de pression. L’élan a été donné, ensuite, il n’y a plus qu’à laisser faire. Il est aussi important de donner cette impulsion que de la lâcher ensuite.

L’intention peut être concrète et précise, comme:

Aujourd’hui je termine d’organiser la semaine de vacances.

ou en rapport avec ma vie intérieure:

Aujourd’hui j’accueille ce qui est avec bienveillance et détachement.

2) invitation ou inspiration

Du moment que j’ai donné une impulsion vers mon rêve avec mon intention, la vie va subtilement m’inviter à faire des choses qui sont au service de cette intention. Et de quelle manière est-ce que je recevrai les invitations de la vie? Je me sentirai inspirée, tout simplement, par un hasard, un signe, ou une intuition. A certains moments, je me retrouverai devant des choix à faire, ce sera le moment pour moi je me ré-aligner avec mon intention.

3) intuition

Mon choix de me servir de la formule des trois mots en in pour avancer vers mes rêves suppose que je donne plus d’importance à mon intuition qu’à mon mental. Souvent, le mental s’exprime en « il faut absolument faire ça », quand l’intuition, elle, se manifeste plutôt par des « tiens, et pourquoi pas…? »

Mon intuition me dirigera vers mes rêves sans exigence: si je ne l’écoute pas, tant pis. Si délibérément, je choisis de l’ignorer, tant pis. Je serai de toute façon invitée à nouveau sur mon chemin, inlassablement, du moment que je maintiens cette habitude d’affirmer mon intention.

 

Petit exemple personnel:

Mon intention:

  • J’ai l’intention de terminer un livre avant la fin de l’été.

 

Mes invitations:

  • Je suis réveillée tous les matins à 5h00 (le chien aboie, ou ma fille fait un cauchemar, ou la pluie fait plic-plouc…),
  • dans la journée, mon entourage s’occupe sans me solliciter,
  • je rencontre des personnes qui me proposent des retours et qui m’encouragent.

 

Mon intuition:

  • Elle se manifeste, dans ces moments, en me glissant un petit: pourquoi pas profiter de ce moment? Pourquoi ne pas parler de ton livre à telle personne?

Parfois je l’écoute, parfois non (surtout quand il s’agit de me lever le matin, argh).

 

En tous les cas, je me sens soutenue et accompagnée pour avancer sur mon chemin. Les seuls obstacles que je rencontre sont intérieurs: le mental qui parfois refuse de laisser la place, et la procrastination qui par moments me transforme en limace.

Je vous raconterai, dans un prochain article, comment je suis venue à bout de ces deux obstacles. (Car j’ai l’intention d’en venir à bout!)

Peut-être utilisez-vous déjà cette formule des trois mots en in? Sinon, est-ce qu’elle vous tente? N’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir,

La Fannette