Archive from juin, 2016

Le secret pour passer à côté de la vie de vos rêves à coup sûr

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Si vous voulez passer à côté de la vie de vos rêves, c’est très simple :

ne passez jamais à l’action !

Vous me direz, c’est facile à dire, mais comment fait-on cela ?

J’y viens : voici 6 astuces imparables...

1) Pour agir, attendez de maîtriser parfaitement votre sujet.

Dites, par exemple : « J’irai à la piscine quand j’aurai perdu 8 kg ». Frustré de ne pas aller à la piscine, vous compenserez en mangeant des chips, ainsi vous ne perdrez pas de poids, et adieu piscine.

Applicable à tous les domaines de votre vie, cette astuce vous protège à 100% de toute motivation et de toute action constructive !

2) N’agissez pas quand vous avez le moindre doute, ou la moindre peur qui pointe le bout de son nez.

Lorsque passer à l’action vous fait peur, c’est un indice précieux : vous êtes sur le point de sortir de votre zone de confort, autrement dit, de faire un pas vers la vie de vos rêves. Si, surmontant votre peur, vous agissez à ce moment-là, il sera trop tard ! Vous aurez accompli un pas vers votre rêve ! Je tenais à vous prévenir : pour bien saboter votre vie, appliquez-vous à ne jamais vous challenger.

En bref : laissez à votre peur les commandes de votre vie

immobilisme garanti

3) Attendez que les choses changent d’elles-mêmes.

Vous le savez aussi bien que moi : c’est vous qui semez dans votre vie ce que vous souhaitez y voir pousser. Si vous vous mettez à semer autre chose que ce que vous avez semé jusqu’à présent, méfiance : votre vie va changer.

Voici une phrase magique, qui vous permettra de vous garder d’agir :

« Quand j’aurai gagné au loto, je pourrai enfin vivre la vie de mes rêves. »

Cette phrase vous permettra de…

rêver votre vie au lieu de vivre la vie de vos rêves !

4) Si vous avez des fourmis dans les mains, et que la motivation vous guette, faites des to-do lists irréalisables.

Ceci a été prouvé : si vous faites une liste à rallonge, prévoyant sur une journée le programme d’un mois, non seulement vous ne saurez pas par quoi commencer, mais en plus vous serez tellement découragé que vous ne ferez strictement rien. Sans compter la confiance en vous que vous perdrez : voyant que vous n’avez pas réalisé le tiers du quart de votre liste, vous pourrez à toute aise vous dévaloriser, ce qui vous poussera dans les affres de la déprime.

C’est radical !

 

5) Pour éviter de vous relier à votre être profond, qui aspire à évoluer, ayez des occupations inintéressantes et côtoyez des personnes ennuyeuses.

 

Si vous lisez des livres qui vous touchent, si vous regardez des films qui vous tirent les larmes des yeux, si vous écoutez de la musique qui vous donne envie de danser, et pire, si vous côtoyez des personnes qui vous inspirent, vous êtes sur la pente montante, et vous risquez fort d’avoir envie d’agir dans le sens de votre rêve !

Le mieux, si vous tenez à bien passer à côté de votre vie, c’est de profiter de certains programmes télévisuels qui sont certainement étudiés pour vous éviter de vous connecter à la vie (n’oubliez pas de manger vos chips en même temps, ou la piscine vous guette !)

 

6) Évitez à tout prix d’assumer votre responsabilité !

 

Persuadez-vous que si vous ne réussissez pas, c’est à cause de quelqu’un d’autre ! Ainsi vous pourrez rater totalement votre vie en ayant la conscience tranquille !

 

Au plaisir,

La Fannette,

PS: cet article est… réversible ;) !!!

juin 19, 2016 - développement personnel    4 Comments

Confiance en soi : 4 graines à semer pour la récolter

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« Tu as drôlement de la chance d’avoir confiance en toi. Moi je n’ai pas cette qualité ! »

Certains croient que la confiance en soi est une particularité génétique, au même titre que les yeux bleus ou les grands pieds.

En fait, c’est un état d’esprit qui se cultive. Voici quatre graines à semer dans votre jardin intérieur, pour récolter une confiance en vous à toute épreuve.

  • Première graine : prenez soin de votre enfant intérieur.

Parfois, nos parents ou nos éducateurs, avec les meilleures intentions du monde, nous ont dit des paroles avec lesquelles nous avons abîmé notre estime ou notre confiance en nous. Il est important d’une part, de changer notre regard sur notre passé (prendre conscience que nos parents ont fait le meilleur de ce qu’ils pouvaient faire à ce moment-là), et d’autre part d’aller signifier à notre enfant intérieur que nous l’aimons et lui faisons confiance. Car il est un allié de taille dans notre progression, mais peut jouer au boulet si nous l’ignorons.

  • Deuxième graine : faites un pas.

La confiance en soi s’acquiert par l’expérience. C’est en marchant qu’on apprend à marcher, et qu’on finit par le faire sans y penser, en toute confiance. C’est exactement la même chose pour cette difficulté que vous rencontrez, et qui vous paraît être une montagne : quand vous l’aurez franchie, vous saurez que c’est faisable, et vous en franchirez d’autres.

  • Troisième graine : habitez votre corps

Prenez conscience de votre corps, ancrez vos pieds dans le sol, redressez-vous. Imaginez des racines qui de vos pieds s’enfoncent dans la terre pour y puiser toute la force et du sommet de votre crâne un lien solide qui vous relie au cosmos, le distributeur d’inspirations…

Respirez pleinement. Faites cet exercice le plus souvent possible. Petit à petit, votre attitude corporelle changera, et vous serez naturellement aligné dans votre verticalité.

  • Quatrième graine : acceptez de ne pas tout maîtriser

La confiance en soi passe aussi par la confiance en la vie. Quand quelque chose nous échappe, cela ne signifie pas que le chaos va s’abattre sur notre vie : cela signifie simplement que c’est à une autre personne, ou à la vie, d’abattre une carte. Acceptons de jouer le jeu !

Au plaisir,

La Fannette

Trois freins qui nous empêchent de libérer notre potentiel et trois questions à se poser pour les déverrouiller

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Notre potentiel est là, en chacun de nous, unique et disponible. Il est comme un trésor, qui brille de mille feux… et pour une grande partie d’entre nous, il demeure dans un coffre scellé… sur lequel nous sommes jalousement assis!

La seule chose que nous ayons à faire, c’est de le libérer.

Aujourd’hui, je vous propose d’explorer les freins qui peuvent nous empêcher… de lever nos fesses de ce coffre, de le déverrouiller et d’en soulever le couvercle.

Frein n°1 : La peur de ne pas être à la hauteur

Nous croyons toujours que nous cherchons à être à la hauteur de nos parents, de nos mentors, des personnes que nous admirons. En réalité, nous aimerions par-dessus tout être à la hauteur de qui nous sommes vraiment. C’est un challenge énorme pour chacun d’entre nous, car quelque part nous avons l’intuition de notre valeur exceptionnelle.

Combien, parmi nous, préfèrent ne rien faire, ne rien tenter plutôt que de risquer de ne pas être à la hauteur de leur potentiel ?

Et combien gardent sous clé leur brillance intérieure et se rangent dans une vie qui ne leur correspond pas ?

Si vous voulez desserrer ce frein, posez-vous la question :

« Si je ne décide pas aujourd’hui de me réaliser pleinement, de quoi est-ce que je me prive ? »

Frein n°2 : La peur de notre propre rayonnement

« Notre peur la plus profonde n’est pas d’être incapable.
Notre peur la plus profonde est d’être puissant au-delà de toute mesure.
C’est notre lumière, pas notre ombre, qui nous effraie le plus »,
disait Madiba en 1994.

Notre propre grandeur peut facilement nous donner le vertige. Nous pensons ne pas la mériter, ne pas en être digne. Ce qui est une pure incohérence : nous viendrait-il à l’idée de nous demander si nous méritons de nous servir de nos yeux, de notre bouche, de nos oreilles ? Est-ce qu’il nous arrive de penser que nous ne sommes pas à la hauteur de nos mains, de nos jambes ? Notre potentiel, au même titre que notre corps, est à notre disposition, il fait partie de cette vie qui passe à travers nous et qui aspire à prendre sa pleine mesure.

Si vous voulez desserrer ce frein, posez-vous la question :

« Si je ne décide pas aujourd’hui de me réaliser pleinement, de quoi est-ce que je prive le monde ? »

Frein n°3 : Les croyances limitantes

Comme la coquille protège le poussin, nos croyances nous ont été utiles à un moment donné de notre vie. Et comme le poussin casse sa coquille pour grandir et vivre, nous devons casser nos croyances pour nous épanouir et nous déployer notre potentiel à sa juste mesure. Le fait de rester coincé par des croyances qui n’ont plus lieu d’être est du pur sabotage, non seulement de notre vie, mais de LA VIE, car c’est le mouvement naturel de la vie que de se déployer, de rayonner, de pétiller.

Si vous voulez desserrer ce frein, posez-vous la question :

« Si je ne décide pas aujourd’hui de casser mes vieilles croyances, de quoi est-ce que je prive la vie, et de quelle vie est-ce que je me prive ? »

Maintenant, vous avez le coffre, vous avez la clé… à vous de jouer !

Au plaisir,

La Fannette

Gratitude : devenez ceinture noire !

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C’est une chose acquise, démontrée et prouvée* : la gratitude, pratiquée quotidiennement, contribue à une meilleure santé, rend les gens plus heureux et réduit le stress.

Ça, c’est pour le côté « rentable »… mais le principal est ailleurs. Lorsqu’on éprouve de la gratitude, toutes nos cellules font le plein de plaisir et de joie, nous ressentons une connexion profonde avec la vie, avec ce qui est, et l’énergie que l’on transmet autour de nous est positive et inspirante. Notre regard sur la vie s’ouvre, et finalement, à force de pratiquer la gratitude, nous finissons par l’éprouver de manière inconditionnelle : c’est ce que j’appelle « la ceinture noire de la gratitude ».

Comment devient-on ceinture noire de gratitude ?

…En commençant par le commencement :

  • La ceinture blanche

Repérez, dans votre journée, tout ce qui vous a satisfait. Ne laissez rien passer. Relevez même ce qui vous paraît habituel : vous avez un toit sur la tête, vous mangez à votre faim… Mesurez tous les besoins qui sont nourris par tout cela. Et remerciez. Régulièrement, prenez le temps de remercier, en conscience, la personne qui vous tient la porte, votre enfant qui vous offre un joli caillou, la caissière qui vous rend la monnaie, la vie qui passe à travers vous, votre corps qui vous permet de réaliser tant de choses…

Au bout de quelques jours, vous trouvez encore plus d’occasions de remercier. Alors, vous êtes prêt pour passer à…

  • La ceinture rouge

Tout en continuant à remercier pour ce que vous recevez de satisfaisant, remerciez également pour tout ce qui à priori ne vous convient pas. Remerciez pour la voiture en panne, pour la vitre cassée, pour le retard du train… vous n’avez pas forcément accès, dans l’instant, à ce qui peut être positif derrière ces désagréments, voire ces drames parfois, mais donnez-vous la possibilité de découvrir ce que ces situations ont à vous dire ou à vous apporter. (A ce propos vous pouvez lire ou relire cet article)

Au bout de quelque temps, vous ne perdez plus d’énergie à lutter contre la réalité, puisque la gratitude vous a permis de développer votre faculté d’acceptation. Vous passez alors…

  • La ceinture noire

Vous remerciez pour tout ce que vous vivez, et également pour tout ce qui est. Vous ne portez plus de jugement sur les choses, tout est parfait, vous savourez de vivre dans ce monde et d’y apporter votre contribution. La gratitude que vous éprouvez est devenue inconditionnelle.

Bien sûr, l’idéal serait de garder toujours sur soi sa ceinture de la gratitude… mais nous sommes humains, et parfois nous nous plaignons, parfois nous jugeons et pestons : encore une occasion de remercier pour ce merveilleux chemin que nous avons encore à parcourir !

Si le coeur vous en dit, partagez en commentaire votre « merci » du jour…

Au plaisir de vous lire !

La Fannette

*Voir les recherches de Robert Emmons