Archive from décembre, 2015
déc 27, 2015 - développement personnel    2 Comments

Différencier les pensées des émotions: quatrième étape vers la paix

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Les pensées et les émotions sont intimement liées, s’influencent les unes les autres, et parfois, nous avons du mal à les différencier.

Les émotions sont plus ou moins « pures » de pensées. Lorsque nous parvenons à nous relier à nos émotions, et à les isoler de tout jugement, de toute évaluation, nous sommes alors en lien avec notre véritable source intérieure, et nous avons accès à nos aspirations profondes.

Voici un exemple:

Pendant le repas de Noël, Bernadette dit à Gérard:

-Je te conseille d’éviter les escargots, ce n’est pas bon pour ce que tu as.

Gérard prend quelques secondes pour accueillir ce qu’il ressent.

« Je me sens rabaissé et humilié. Elle n’a pas le droit de me traiter de cette façon devant tout le monde. »

S’il en reste là, Bernadette restera la cause de son mal-être. Il risque alors d’entrer en conflit avec elle, ou bien de rester coincé dans une position de victime. En tout cas, il ne parviendra pas à sortir d’un schéma relationnel dans lequel il n’exerce pas véritablement son pouvoir.

(Sur cette question le livre de Christel Petitcollin, Victime, bourreau ou sauveur, comment sortir du piège? est très éclairant!)

 

Fermons cette parenthèse et voyons ce que cela pourrait donner si Gérard choisissait de démêler les pensées des sentiments, en se reliant à ces derniers de manière plus corporelle.

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Quitter le réflexe « apubobo »… troisième étape vers la paix

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Aujourd’hui, je vais vous parler d’un piège qu’il est important de connaître lorsqu’on souhaite cultiver la paix en soi et autour de soi.

La semaine dernière, je vous ai partagé une manière d’entrer en lien avec ses émotions, de les accueillir et de les voir comme des signaux.

Une part de nous-même n’a pas intérêt à accueillir ces émotions. Cette part n’aura de cesse de nous proposer des solutions à tour de bras, dès qu’une émotion pointera le bout de son nez.

Si l’on a peur, elle cherchera à nous rassurer au plus vite. C’est ainsi que l’on s’entendra dire: « Non, ne fais pas ça, tu vas te faire mal ! »

Si l’on est triste, elle cherchera à nous changer les idées, de manière immédiate, et l’on se retrouvera collé devant une comédie à l’eau de rose sans avoir eu le temps de dire « ouf ».

Si l’on est touché, ému, elle cherchera à noyer le poisson, à nous changer les idées, à nous distraire.

Si l’on est en colère, elle tâchera de nous raisonner, elle nous dira que tout va bien, mais non, vraiment, ce n’est pas la peine de se mettre dans des états pareils pour ça.

Cette part tiendra exactement le même discours que « les grandes personnes » de notre enfance:

-J’ai peur !

-Mais non, tu n’as pas peur, regarde, il n’y a rien à craindre ! Et hop, voilà, apubobo !

-J’ai mal !

-Mais non, ce n’est rien ! Un pansement, et hop, voilà, apubobo !

-J’ai faim !

-Mais non, ce n’est pas l’heure ! Allez, juste un bonbon, et hop, voilà, apubobo !

-Je suis  triste !

-Il n’y a vraiment pas de quoi ! Allez, regarde le joli toutou, et hop, voilà, apbubobo !

-Je suis en colère !

-Ah, ça non alors ! Prends ta tétine ! Et hop, voilà, apubobo !

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