Deux points importants pour dire non avec bienveillance
Cet article fait suite à celui que j’ai posté le 11 février: Pourquoi dire non, comment dire non, en 6 questions
J’aimerais détailler une manière d’exprimer ce « non » qui soit au service de la relation.
Il est d’abord nécessaire de sentir la justesse de ce « non », jusque dans nos tripes (pour le vérifier, reportez-vous au précédent article sur le « non »). Puis, il ne nous reste qu’à…
1: formuler
-Parfois, on a tendance, par peur de ne pas être compris ou entendu, à être agressif dans notre manière de dire non: on va chercher à se justifier, en rejetant la responsabilité de notre choix sur l’autre:
« Et puis quoi encore ? J’ai déjà fait cette tâche la semaine dernière, y’a pas écrit bonne poire, ici! »
En faisant cela, on accuse l’autre personne de nous faire une demande, et on ne facilite pas la transparence de la relation: en effet, par la suite, si la personne appréhende notre réaction, elle risque de s’organiser dans notre dos, sans nous consulter.
-On peut aussi culpabiliser de dire non, et essayer de biaiser en trouvant de faux prétextes:
« Ah, mais en fait, je peux pas trop, j’ai des choses à faire, je sais pas, peut-être, mais ça m’étonnerait… »
En faisant cela, on ne contribue pas à la clarté dans la relation, et si l’autre personne s’appuie sur notre culpabilité pour insister, on risque de se retrouver à répondre à sa demande alors qu’on ne le souhaitait pas, et finalement, d’en vouloir à cette personne.