Trois freins qui nous empêchent de libérer notre potentiel et trois questions à se poser pour les déverrouiller

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Notre potentiel est là, en chacun de nous, unique et disponible. Il est comme un trésor, qui brille de mille feux… et pour une grande partie d’entre nous, il demeure dans un coffre scellé… sur lequel nous sommes jalousement assis!

La seule chose que nous ayons à faire, c’est de le libérer.

Aujourd’hui, je vous propose d’explorer les freins qui peuvent nous empêcher… de lever nos fesses de ce coffre, de le déverrouiller et d’en soulever le couvercle.

Frein n°1 : La peur de ne pas être à la hauteur

Nous croyons toujours que nous cherchons à être à la hauteur de nos parents, de nos mentors, des personnes que nous admirons. En réalité, nous aimerions par-dessus tout être à la hauteur de qui nous sommes vraiment. C’est un challenge énorme pour chacun d’entre nous, car quelque part nous avons l’intuition de notre valeur exceptionnelle.

Combien, parmi nous, préfèrent ne rien faire, ne rien tenter plutôt que de risquer de ne pas être à la hauteur de leur potentiel ?

Et combien gardent sous clé leur brillance intérieure et se rangent dans une vie qui ne leur correspond pas ?

Si vous voulez desserrer ce frein, posez-vous la question :

« Si je ne décide pas aujourd’hui de me réaliser pleinement, de quoi est-ce que je me prive ? »

Frein n°2 : La peur de notre propre rayonnement

« Notre peur la plus profonde n’est pas d’être incapable.
Notre peur la plus profonde est d’être puissant au-delà de toute mesure.
C’est notre lumière, pas notre ombre, qui nous effraie le plus »,
disait Madiba en 1994.

Notre propre grandeur peut facilement nous donner le vertige. Nous pensons ne pas la mériter, ne pas en être digne. Ce qui est une pure incohérence : nous viendrait-il à l’idée de nous demander si nous méritons de nous servir de nos yeux, de notre bouche, de nos oreilles ? Est-ce qu’il nous arrive de penser que nous ne sommes pas à la hauteur de nos mains, de nos jambes ? Notre potentiel, au même titre que notre corps, est à notre disposition, il fait partie de cette vie qui passe à travers nous et qui aspire à prendre sa pleine mesure.

Si vous voulez desserrer ce frein, posez-vous la question :

« Si je ne décide pas aujourd’hui de me réaliser pleinement, de quoi est-ce que je prive le monde ? »

Frein n°3 : Les croyances limitantes

Comme la coquille protège le poussin, nos croyances nous ont été utiles à un moment donné de notre vie. Et comme le poussin casse sa coquille pour grandir et vivre, nous devons casser nos croyances pour nous épanouir et nous déployer notre potentiel à sa juste mesure. Le fait de rester coincé par des croyances qui n’ont plus lieu d’être est du pur sabotage, non seulement de notre vie, mais de LA VIE, car c’est le mouvement naturel de la vie que de se déployer, de rayonner, de pétiller.

Si vous voulez desserrer ce frein, posez-vous la question :

« Si je ne décide pas aujourd’hui de casser mes vieilles croyances, de quoi est-ce que je prive la vie, et de quelle vie est-ce que je me prive ? »

Maintenant, vous avez le coffre, vous avez la clé… à vous de jouer !

Au plaisir,

La Fannette

10 Comments

  • Coucou Fanny,

    oui le frein est associé je crois au signal rouge « attention risque en vue », et parfois il est difficile d’effacer une image, j’essaie alors de la barrer un peu comme avant /après, ça me permet de ne pas nier et d’inscrire mon intention.
    Quand tu t’imagines atteindre la centaine et que tu regardes en arrière et que tu dis zut si j’avais su, c’est là dedans qu’il faut se redécouvrir.

    Bonne journées et inspirations
    bises,
    Cécile

    • Merci Cécile pour ton témoignage, qui nous donne aussi une précieuse clé: je mets ça dans ma boîte à outils!
      Bises
      Fanny

  • Bonjour, Eclairage pour moi aujourd’hui, à cette lecture, que cette phrase de Mandela: «Notre peur la plus profonde n’est pas d’être incapable.
    Notre peur la plus profonde est d’être puissant au-delà de toute mesure.
    C’est notre lumière, pas notre ombre, qui nous effraie le plus », sur laquelle je suis arrivée plusieurs fois au cours de mon cheminement et que je comprenais toujours un peu plus… J’accueille et j’observe mes peurs et mes croyances, du coup elles perdent de leur superbe. Mais je prends conscience que j’ai peur de ma propre lumière… Toujours ouvrir un peu plus mon cœur à l’Amour qui ouvre à la confiance, la foi… et du coup, inhibe la peur de l’inconnu… Merci pour ces mots qui me permettent un autre regard…

    • Merci Brimbelle pour ce témoignage…
      J’aime bien le côté « plusieurs couches sont nécessaires »…, qui est la réalité de tout cheminement.
      Au plaisir,
      La Fannette

  • Pour autant, sans entrer dans la polémique, il est dit que cette citation serait de Marianne Willamson qui a écrit également cette autre phrase que j’aime beaucoup : « rien ne nous emprisonne excepté nos pensées… rien ne nous limite excepté nos peurs… rien ne nous contrôle excepté nos croyances… »

    • Oui, effectivement, je savais qu’il avait repris cette phrase à quelqu’un, mais je n’avais pas réussi à retrouver… voilà qui est fait!
      Cette autre phrase est puissante, merci!

  • Bonjour Fanny,

    En effet, les croyances limitantes sont très puissantes. Surtout qu’elles sont inconscientes la plupart du temps. Comme tu le dis, ces croyances nous ont été utiles à un moment de notre vie mais elles deviennent handicapantes quand elles nous empêchent d’avancer vers nos objectifs.

    Bonne soirée à toi ;)

    • Oui Aurélie, le tout est de les débusquer pour les faire sortir de l’inconscient…
      Belle continuation à toi!
      ;)
      La Fannette

  • Bonjour Fanny,
    Cela m’inspire :
    Si tu as peur de ne pas être à la hauteur, monte sur un tabouret. Tu verras ainsi ta lumière se refléter dans les yeux de ceux qui t’aiment, tu te redresseras et tu leur donneras l’exemple de ta réussite. A leur tour ils te rejoindront et ensemble vous grimperez plus haut.
    Bonne soirée,
    Carole.

    • Merci Carole pour cette image inspirante!
      Au plaisir,
      La Fannette

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