Mental tyrannique? comment se libérer de son emprise…

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Nous avons les clés du bonheur, de l’amour, de la joie, de l’abondance, de la douceur… tout cela est inscrit en nous, profondément, et ne demande qu’à s’amplifier, à s’épanouir.

Qu’est-ce qui nous empêche de respirer tout cela pleinement, et d’avoir un regard joyeux et ouvert sur la vie?

Un mental tyrannique.

Vous me direz, mais oui mais non, c’est le manque de chance, c’est la fatalité, c’est une vie tragique parfois…

Mais alors, pourquoi certaines personnes, qui traversent des épreuves très difficiles, parviennent à vivre dans la joie et la gratitude?

…Tout simplement…

parce qu’elles ne sont plus esclaves de leur mental…

Notre mental accumule et interprète nos souvenirs. Il les classe en expériences agréables/ expériences désagréables, afin de pouvoir réagir et nous guider. Si une situation se présente, qui possède un paramètre comparable à un souvenir désagréable, notre mental va aussitôt nous mettre en garde, nous envoyer des signaux de peur, d’appréhension, d’angoisse, d’inquiétude, afin que nous renoncions à une expérience qui pourrait nous mener vers de la souffrance.

Autrement dit, notre cher mental est un merveilleux protecteur, qui ne cherche qu’une chose: notre sécurité. Eh oui, nous avons beau pester contre lui, l’accuser de tous nos maux, il se veut à notre service.

  • Le premier pas à faire pour se libérer de sa tyrannie est de reconnaître les merveilleuses intentions qui l’animent. Lui dire merci pour tout ce qu’il a mis en place dans notre vie jusqu’à présent pour nous préserver de la souffrance.

 

  • Ensuite, prendre conscience du regard biaisé que nous portons sur nos expériences passées peut réduire les aspirations de notre mental à voir tout en noir.

A ce propos j’ai suivi la conférence de David Laroche lors du sommet de la conscience, dans laquelle il  explique de manière tout à fait claire que quels que soient nos souvenirs, ils représentent un filtre par rapport à la réalité de ce que nous avons vécu. Il prend comme exemple la croyance qu’il avait de ne pas avoir été aimé de son père. Il a choisi de remettre en cause cette croyance, en faisant le point sur ce que son père lui avait apporté: un toit, des études, de la sécurité (tout ce dont lui-même avait manqué petit, et qui lui paraissait indispensable d’ offrir à son enfant). David a choisi de remplacer: « mon père ne m’a pas aimé » par « voilà la manière dont mon père m’a aimé ». Dès lors, son mental ne peut plus se servir de cette croyance pour le protéger du non-amour, puisqu’il n’y a plus de non-amour !

  •  Rassurer notre mental est également très aidant: lui parler, le prendre en considération sans lui donner le pouvoir.

« Oui, je sais que tu cherches à me protéger et je t’en remercie. Maintenant je vais tout de même tenter cette expérience, j’ai envie d’avancer, de progresser et d’évoluer. »

  • Augmenter les activités qui sollicitent le cerveau droit: activités créatives, qui font appel à l’imagination, méditation, musique…

A force de solliciter une part de nous reliée à l’intuition, à l’unité, à l’instant, nous allons rétablir un équilibre entre notre part « gardienne de la sécurité » et notre part « animatrice », et notre mental ne sera plus notre tyran mais notre serviteur.

  • Pratiquer régulièrement la méditation, et/ou d’autres exercices qui amènent au calme intérieur (EFT, yoga, auto-hypnose, etc…)

N’hésitez pas à réagir à cet article, ou à le compléter de vos expériences, en laissant un commentaire !

Il en me reste plus qu’à vous souhaiter une merveilleuse semaine!

La Fannette

 

2 Comments

  • Bonjour Fannette, vous toutes et tous,

    je te suis et suis en accord avec la nécessité de démystifier le mental et l’inviter plus souvent à sortir en récré, parce que nous ne sommes que poussière au vent…
    Bises,
    Cécile

    • Bonjour Cécile,
      J’adore ton image… et je la garde !
      Vivement que mon mental vienne me titiller, que je puisse lui lancer: « allez hop, en récré ! »
      Bises
      La Fannette

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