Il était une fois… les contes métaphoriques

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 Par Lady Rose, mon invitée d’aujourd’hui !

Bonjour, je suis Lady Rose, Maître-Praticienne en Programmation Neuro-Linguistique et en Hypnose Ericksonienne et créatrice du blog Notre Belle Famille (un blog pour tous les membres de la famille). Lorsque La Fannette et moi avons convenu de faire un article invité l’une pour l’autre, cela m’a enchantée. A travers son blog, il m’a semblé qu’elle aimait l’univers des contes et des histoires. Peut-être les aimez vous aussi ? Alors, je vous propose de découvrir, avec moi, les contes métaphoriques.

Il était une fois…
Une métaphore est définie comme une façon de parler dans laquelle une chose est exprimée en termes d’une autre. Par exemple, une peur devient un monstre que l’on doit affronter, le stress devient un sac à dos rempli de pierres qui entravent le progrès, un objectif devient une montagne qu’il faut escalader, etc.

Utilisées à bon escient par un professionnel dans le cadre d’une thérapie, ces métaphores constituent des fables dont l’histoire permet à celui qui les écoute de surmonter un obstacle précis. C’est un puissant outil de développement personnel.

Comment ça marche ?
Les métaphores s’adressent à l’Inconscient en contournant les mécanismes de défense qui seraient activés avec un message plus direct.

Clarifions cela : l’Inconscient est une sorte de super ordinateur (métaphore ?), gardien de vos souvenirs, de vos émotions et de tout ce qui n’est pas conscient et perceptible en vous au moment où vous lisez ceci. Au cours de votre existence, votre Inconscient analyse et enregistre une somme faramineuse de données à chaque instant et crée, parfois malgré lui, des peurs, des croyances négatives et des comportements problématiques.

Ce qui pousse le thérapeute à employer une fable plutôt que de confronter une personne à l’objet de son problème, c’est que cette dernière solution peut engendrer un nouveau blocage. En fait, le conte métaphorique est un procédé de détournement d’attention qui se doit d’être très subtil afin que le message qu’il souhaite délivrer ne soit pas intercepté par notre radar conscient.

Le thérapeute identifie alors l’obstacle à surmonter. Puis, il transpose la situation sous la forme d’un conte métaphorique dont le dénouement permet de résoudre le problème initial.

Bienfaits des Contes Métaphoriques
Ce qui est bien avec ces contes, c’est qu’ils conviennent aussi bien à l’enfant qu’à l’adulte.

L’utilisation des Contes Métaphoriques permet de faire comprendre et réaliser à une personne qu’elle détient le pouvoir d’effectuer elle-même les changements et qu’elle a tous les atouts de son côté.

Tout le monde a un potentiel en soi et les contes encouragent chaque personne à mobiliser ses ressources internes pour surmonter un problème.

Les métaphores évoquent également la possibilité du changement. Et même si, parfois, un conte ne suffit pas, cela peut amorcer toute une réaction en chaîne qui aboutira à la résolution du problème.

Les contes peuvent agir sur :
Les phobies/les peurs
Le stress
L’angoisse
Les attachements émotionnels
L’énurésie (pipi au lit)
La gestion de la colère et des comportements excessifs
Etc…

 
Jacques Salomé
Vous connaissez peut-être déjà Jacques Salomé, le célèbre psychosociologue, qui a écrit de nombreux livres sur les contes métaphoriques comme «Contes à guérir, contes à grandir», «Contes à aimer, contes à s’aimer», «Contes d’errance, contes d’espérance» ou encore l’excellent «Conte des petits riens et de tous les possibles».

Chacun de ces ouvrages contient des dizaines de contes métaphoriques qui permettent à ses lecteurs, qu’ils soient petits ou grands, d’évoluer dans la connaissance et l’accomplissement de soi. Je vous les recommande vivement, j’ai lu tous les livres que je vous conseille et ils sont extraordinaires. A lire sans modération !

Ils vécurent heureux !
J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous aura aidé dans votre quête de développement personnel. Permettez-vous de vous reconnecter à votre enfant intérieur, construisez-vous vos propres histoires et lisez des contes : c’est bon pour le moral !

A très vite, Lady Rose.

5 Comments

  • C’est un très bon article qui ma permit de découvrir une pratique qui m’était jusqu’à l’heure inconnue. Je pense de mon propre point de vue que cela peut être efficace mais je pense également qu’il doit être possible de s’auto-médicamenter là dessus non ? Je veux dire qu’il ne doit pas être nécessaire de passer par un professionnel ?

    Cordialement Matthieu Orduna.

  • Bonjour Matthieu,

    Je suis contente que l’article t’ai plu. Pour répondre à ta question, tu peux lire les livres de Jacques Salomé pour réfléchir à une problématique connue et cela peux t’aider. Après, il est quand même mieux d’aller voir un professionnel qui saura mettre les bons mots et les bonnes tournures de phrases pour répondre au problème. Certaines pathologies (la cigarette, le poids, l’alcool…) sont, en fait, des symptômes qui résultent de problèmes plus profonds. Et donc, il est quand même mieux d’être accompagné pour ce genre de travail.

    J’espère avoir répondu à ta question, n’hésite pas si tu en à d’autres. A très vite, Lady Rose.

  • Bonjour,
    Lady Rose, les contes effrayants que l’on raconte aux jeunes enfants sont-ils vraiment bénefiques ? J’ai un doute, et j’ai même l’impression qu’ils pourraient inscrire en eux des shémas négatifs ? Ce qui se racontait par le passé est-il toujours d’actualité ? Autant de questions que je me pose…

  • Bonjour Bérangère,

    Ce sont de très bonnes questions que tu poses. Dans un premier temps il faut différencier les contes métaphoriques (dans le cadre d’une thérapie) des contes (de Grimm, d’Andersen…) que tu racontes le soir aux enfants avants de s’endormir.

    Dans les contes qui peuvent être parfois « effrayants » (et encore de nos jour ils ont été adaptés pour les rendre moins effrayants), il y a une morale à l’histoire (le petit chaperon rouge : on ne doit pas parler aux inconnus…). Il prévient en quelques sorte l’enfant de certains dangers.

    Tandis que les contes métaphoriques, sont là pour répondre à un besoin (énurésie, les peurs …), et pour résoudre ces problèmes on ne va pas chercher à faire peur à la personne mais à adapter le texte pour que l’inconscient puisse résoudre le problème. Ce sont des images et des intrigues simples

    Pour finir doit-on raconter des contes (cendrillon, petit chaperon rouge, blanche neige…) ? Tout dépend du point de vue des parents. Rien de vous empêche d’adapter l’histoire en fonction de l’âge de l’enfant.

    J’espère avoir répondu à vos questions. A bientôt !

    • Merci, j’y vois un peu plus clair ! A bientôt Lady rose

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