Identifier ses besoins: cinquième étape vers la paix

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Les besoins sont les leviers intérieurs qui nous poussent à nous mettre en mouvement vers le mieux être, vers l’épanouissement, vers la vie. Quoi que nous fassions, nous répondons à un besoin. Le fait d’identifier et de répondre à nos besoins de manière consciente nous permet de faire un pas vers la paix.

Voici pourquoi.

Lorsqu’un enfant crie alors qu’on lui demande de faire moins de bruit, il est en train de chercher à satisfaire un besoin. Il aimerait de l’attention, peut-être aimerait-il être rassuré, se sentir en sécurité. Pourtant, son comportement risque d’attirer notre agacement, et nous aurons de la difficulté à répondre à son besoin, si l’on ne prend pas le temps de l’identifier. Au contraire, nous risquons de croire qu’il cherche à nous importuner, et nous aurons alors tendance à le rabrouer… ce qu’il nous fera payer, à la première occasion. Et ainsi de suite. Ce scénario peut être décliné sur toutes les échelles possibles et imaginables. C’est en cela qu’il est facile de comprendre qu’identifier ses besoins contribue grandement à la paix.

Je vous propose trois petits exercices à caser dans votre quotidien, pour identifier les besoins.

1-La prochaine fois que vous sortirez une cigarette de votre paquet. Ou bien, que vous ouvrirez le frigo en passant devant. Ou bien, que vous vous rongerez les ongles. Ou bien, que vous vous servirez un « dernier petit verre »… posez-vous la question: quel besoin suis-je en train de chercher à satisfaire? Ai-je besoin de douceur? d’amour? ai-je besoin de sécurité? de repères? Prenez le temps de laisser résonner ces mots en vous. Lequel parle à votre corps ? Lequel avez-vous envie de respirer profondément, et de diffuser partout à l’intérieur de vous?

2-La prochaine fois que vous vous sentirez énervé(e), agacé(e), hors de vous… prenez le temps d’identifier le besoin qui n’est pas satisfait. Dites-vous « je suis énervé(e) parce que j’ai besoin de….. » et laissez venir un mot. Un seul. Puis respirez-le, diffusez-le à l’intérieur de vous.

3-La prochaine fois que quelqu’un vous dira une chose désagréable à entendre, prenez le temps de vous relier au besoin qui n’est pas satisfait chez cette personne. Dites-vous par exemple: « Si elle m’a dit cela, c’est sans doute qu’elle a besoin de….. » et laissez venir un mot. Puis observez: est-ce que ce qu’a dit cette personne est toujours aussi douloureux pour vous?

Quand vous aurez pratiqué l’un de ces exercices, n’hésitez pas à partager en commentaire le résultat de votre expérience…

à bientôt pour une nouvelle étape vers la paix !

La Fannette

4 Comments

  • Hi Fannette,

    bon, je ferais volontiers l’exercice du frigo, canon de trop mais avoue franchement que la période ne s’y prête pas, là se serait s’infliger une dose d’anti-convivialité ;)
    Donc je reporte

    bises,
    Cécile

    • Coucou Cécile,
      Je parlais de toutes les fois où l’on ouvre le frigo par désœuvrement, et non par plaisir de cuisiner ;-)

  • Hello! J’ai fait l’expérience de : un dernier petit verre. Douceur, rêve et partage étaient au rendez vous des évocations.
    C’est curieux, c’est comme si ce dernier petit verre avait maintenant de sérieux concurrents !
    Bises

    • Merci Bérangère pour ce commentaire poétique et imagé… et merci aux concurrents du « dernier petit verre »!
      bises

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