Examens de fin d’année: 10 conseils pour gérer son stress

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1: la veille de l’examen, fais quelque chose qui n’a rien à voir!

De toutes façon, il faut se rendre à l’évidence: il est trop tard pour réviser. La seule chose que tu puisses faire, c’est agir sur ton état intérieur pour être serein(e) demain. Alors fais une promenade, va voir des amis (pas ceux qui vont te demander si tu as bien révisé ci ou ça !), fais du sport… bref, mets tes neurones en vacances !

2: la veille de l’examen, mange léger et couche-toi tôt…

Si tu manges trop, tu auras de la difficulté à t’endormir et tu risques de ressasser tes pensées.

3: Si tu as tout de même tendance à ressasser tes pensées: écoute tes sensations, et non tes pensées.

Si tu te focalises sur tes pensées, elles risquent de t’emmener dans le pire scénario: on a souvent tendance à imaginer ce qui nous fait le plus peur. Ecoute tes sensations: oui, tu as peur, tu as le trac. Comment ça se manifeste physiquement? mets-toi en lien avec les endroits noués et serrés, et respire: petit à petit, tu sentiras la sensation s’alléger et s’estomper. Reste en lien avec ce qui est présent dans ton corps, tu t’endormiras beaucoup plus facilement que si tu « rumines » des idées.

4: Dans ta poche, mets une phrase qui te fait du bien.

Sur un petit papier, écris une phrase positive, comme « je fais de mon mieux en toutes circonstances », ou bien « tout est bien, tout est juste », ou tout autre chose qui t’aide à te relier à la confiance. Dans la journée, pendant ton examen, tu pourras régulièrement tâter ce papier au fond de ta poche et donc te remettre automatiquement en lien avec la confiance.

5: Ne te compare pas aux autres.

Retiens-toi de regarder les autres si tu as tendance à te comparer. Si tu es toujours en train d’évaluer le nombre de pages que ton voisin est en train d’écrire, tu vas perdre une énergie précieuse.

6: Relativise!

Si tu te dis que ta vie est en jeu, que ta réussite est indispensable, que si tu échoues, tu es un raté… tu vas faire monter la pression et tu risques de perdre tes moyens. Paradoxalement, pour réussir, il faut envisager l’échec comme une possibilité, et l’accepter. Ce qui ne veut pas dire se démotiver ! Tu sais que tu vas faire de ton mieux, et qu’il reste une part de hasard que tu ne maîtrises pas: c’est cela que tu dois accepter: tu ne maîtrises pas tout. Exactement comme dans un jeu: tu joues bien, mais tu ne sais pas à l’avance si tu auras de bonnes cartes entre les mains.

7: Imagine…

Lorsque tu te surprends à stresser avant l’examen, mets-toi à l’écoute de tes sensations, laisse-les se dissiper, puis imagine le meilleur scénario: tu es interrogé sur ce que tu connais le mieux, tu es inspiré, tout se déroule dans la facilité et la fluidité…

8: et ressens.

Lorsque tu imagines le meilleur scénario, mets-toi à nouveau à l’écoute de tes sensations, et goûte comme c’est bon de visualiser du positif !

9: Prends le temps de lire le sujet entièrement avant d’écrire, et pense à bien respirer.

Ne confonds pas précipitation et efficacité: la première te fera faire des boulettes, la deuxième prend son temps… pour gagner du temps.

10: encourage-toi régulièrement.

Pendant l’examen, sois doux envers toi: régulièrement, adresse-toi des pensées sympas comme: « allez, courage, on a presque fini. », « tu assures, c’est super », etc… En effet, si tu te dis des choses comme « argh, je suis à la bourre », tu risques d’augmenter ton stress, et d’être moins efficace!

 

Allez, courage, je sais que tu vas assurer, une fois de plus!

Si tu as utilisé ces conseils, n’hésite pas à laisser un commentaire.

à bientôt

La Fannette

 

 

 

3 Comments

  • Super, tes précieux conseils, Fanny!
    J’aurais tellement aimé entendre ça lors de mes examens d’ado et même ceux d’après…
    Oui, OUi et OUI pour toutes ces surprenants outils qui semblent nous éloigner de l’objectif alors qu’ils nous en rapprochent de façon fluide et tellement légère. Merci la fluidité, merci la légèreté et merci fanny :-)

  • Merci pour vos conseils, bien pratiques… j’ajouterais que le stress n’est pas une réalité en soi : c’est une perception, la façon dont on perçoit la réalité. Autrement dit, le stress, c’est dans la tête que ça se passe. Nous stressons à cause d’une peur : celle de rater un examen. Et cette peur est le fruit de notre imagination, peut-être trop habituée à envisager le pire des scenari. Pensons potisivement !

    • Tout à fait d’accord! Le pouvoir de la pensée est incommensurable!

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