Ecouter les messages de notre corps: neuvième étape vers la paix

 

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C’est votre anniversaire. Et pas n’importe lequel. Mettons, vos dix-huit ans. Ou vos cinquante. Voilà presque un an que vous entendez chuchoter dans votre dos, que des coups de téléphones mystérieux attirent vos proches dans la pièce voisine et vous précipitent vers un livre, une vidéo, un film, un que sais-je-encore, soudainement passionnant-tu-dois-aboslument-voir-ça-j’arrive-tout-de-suite. Vous avez savouré, pendant tout ce temps, les échos d’un complot dont vous êtes à la fois le centre et l’exilé. Et puis le jour J arrive. Tout est en place, les invités affluent, vous reconnaissez, à travers le brouhaha des voix excitées et joyeuses, celle d’un ami très cher et très lointain, revenu spécialement de son autre bout du monde pour vous… Et tout ce monde attend l’entrée de la star…

Mais voilà: vous êtes malade. Votre corps pèse une tonne, vos membres suants refusent de vous obéir, vos dents claquent et la tête vous tourne. Vous essayez de vous raisonner :

vous ne pouvez pas être malade, ce n’est pas possible, pas aujourd’hui !

Et pourtant: vous avez beau vous raisonner, argumenter, négocier avec votre corps, il ne veut rien entendre. Les faits sont là, vous avez la nausée, et la seule chose dont vous auriez envie, c’est de rester au lit, et que tout le monde vous oublie. Un combat s’engage entre votre corps et votre mental.

Qu’allez-vous faire ? Est-ce que vous allez vous forcer à vous lever et à faire bonne figure ? Est-ce que vous allez culpabiliser, vous en vouloir de ne pas faire honneur à cette fête qu’on vous a préparée ? Est-ce que vous allez assumer votre état, et profiter de la foule présente pour vous faire chouchouter ?

Ce qui est sûr…

c’est qu’il est aussi impossible de négocier avec notre corps qu’avec la météo...

Quand la nature s’exprime, on ne joue plus dans la cour des « c’est moi qui commande, d’abord » … on est sur un autre plan. Et sur ce plan-là, si on continue à vouloir avoir raison, on est plutôt mal barré: on devient irritable, on en veut à la terre entière, on culpabilise, bref, comme chemin vers la paix, ce n’est pas l’idéal.

Alors que faire ?

Écouter, écouter, écouter.

Instant après instant, mettre notre attention sur les manifestations de notre nature profonde. J’ai la gorge serrée ? Mon attention reste dans ma gorge, j’accueille, je respire ce serrement. Je le regarde comme s’il me racontait l’histoire la plus passionnante du monde. Et puis… petit à petit, la sensation change, la fluidité s’installe.

On m’écoute ? Je n’ai plus besoin de crier si fort, alors…

Autre question: faut-il attendre d’être malade pour se mettre à l’écoute ?

Et si nous prenions un temps, chaque jour, pour écouter ce que notre corps nous dit ?

Et si cet espace dédié à notre corps lui permettait, justement, de s’exprimer en douceur, au quotidien, sans avoir à hurler, comme par hasard, au moment qui nous arrange le moins ?

Si vous faites cette expérience de reliance quotidienne, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt !

La Fannette

 

2 Comments

  • Hi Fanny,

    Je te suis, ça demande un peu d’engagement et de concentration pour ne pas s’échapper et rester fixé sur le point précis, j’arrive à le chauffer après ça roule!
    bises,
    Cécile

    • Merci Cécile ! En effet, pas de secret: c’est comme tout, plus on s’y met, plus ça fonctionne…

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