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Quand le corps parle: 6 étapes pour décrypter ses messages

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Quand on oublie de s’écouter pendant trop longtemps, quand on perd de vue d’essentiel, ou quand on laisse de côté une blessure qui appelle, le corps ne tarde pas à nous rappeler à l’ordre, parfois jusqu’à ce que nous n’ayons plus qu’un choix très limité:

  • réagir en victime (dans un premier temps, c’est ainsi que je réagis la plupart du temps: « ce n’est vraiment pas le moment » « il faut que ça m’arrive à moi », etc)
  • nous arrêter, et prendre en compte le message.

Le premier choix étant assez facile à suivre d’une part, et très peu productif d’autre part, je vous propose que nous explorions le deuxième.

Comment écouter ce que le corps veut nous dire? comment prendre en compte son message?

Il peut être difficile, dans un premier temps, d’accepter ce qui nous arrive: douleurs, maladies, tensions corporelles sont rarement les bienvenues. Et pourtant, elles sont là pour nous aider à nous débarrasser de schémas de fonctionnement qui ne sont pas à notre service.

Donc, en premier lieu, je me rappelle que mon corps est mon allié, et que ce qu’il manifeste a du sens. Je déploie donc mes antennes et je m’ouvre aux signes qui me sont offerts pour déceler où tout cela veut en venir.

Par exemple, depuis quelques semaines, j’ai un disque pincé, ce qui me provoque d’atroces douleurs. L’image qui m’est venue, c’est de me voir en train de tirer un traîneau, courbée sur une corde au niveau du ventre. Sur le traîneau, je voyais mes proches en train de se laisser tirer, tranquillement. Cette image reflète un schéma de fonctionnement que j’ai du mal à lâcher: je me plie en quatre pour les autres (l’expression est également signifiante), j’oublie les capacités de mon entourage, et mes limites.

  • Je laisse tous ces signes me parler, sans chercher à interpréter. Tout ce qui suscite de l’émotion est bon à accueillir.

Exemple: L’image du traîneau stimule une tristesse profonde: l’accueillir me permet de faire le deuil de n’avoir pas été plus respectueuse avec moi.

  • Je me laisse traverser par mes émotions, et petit à petit, j’ai accès à ce qui me manque, finalement: de quoi ai-je le plus besoin?

Exemple: Cette tristesse me permet d’avoir accès à mon immense besoin de douceur, de bienveillance, de compréhension

  • Je reconnais et j’accepte que ces derniers temps, je n’ai pas nourri certains de mes besoins fondamentaux: je fais en quelque sorte le deuil de ce que j’aurais pu faire pour prendre plus soin de moi.

Exemple: J’accepte que je n’aie pas écouté mes limites, que je me sois laissée prendre par un schéma de toute puissance (superwoman…)

  • Comme il n’est jamais trop tard, je laisse venir à moi les occasions et les idées pour prendre soin de mes besoins. La vie est généreuse: j’aurai très vite l’occasion de me relier à ce qui est important pour moi, et de poser des limites pour me respecter.

Exemple: Comme j’ai l’air bien bloquée, tout le monde me donne des conseils pour prendre soin de mon dos; j’écoute et j’applique ceux qui me parlent.

Si vous avez rencontré des difficultés avec votre corps, qui se sont révélées finalement des occasions d’évoluer vers vous-même, ou si vous souhaitez partager sur ce sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

 

 

3 différences entre responsabilité et culpabilité

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Lorsqu’on fait une erreur, on peut avoir tendance à ressasser sans cesse, à repasser en revue ce que l’on a fait, en comparaison avec ce que l’on aurait dû faire, et à s’en vouloir. La culpabilité nous tient, et si on la laisse faire sa loi, on n’est pas prêt de se remettre de son erreur.

La culpabilité est habituelle, tout le monde y a droit, mais elle appelle à être transformée, pour que l’on puisse continuer à avancer sans regarder sans cesse en arrière.

Une fois la culpabilité transformée, c’est la conscience de notre responsabilité qui la relaie, pour notre plus grand bien. Mais au fait: quelles sont les différences entre culpabilité et responsabilité?

 

  • Première différence: la culpabilité nous maintient sur le plan des pensées et des jugements, quand la responsabilité nous invite à nous relier à ce que nous ressentons, et à l’accepter.

En fait, la culpabilité nous protège souvent d’une connexion à nos sentiments profonds. Inconsciemment, nous préférons nous sentir coupables et nous en vouloir plutôt que de nous confronter à ce que nous vivons intérieurement. La culpabilité ne fait pas partie des sentiments purs qui nous animent, car elle est toujours en lien avec des pensées: « Je n’aurais pas dû »… « mais pourquoi a-t-il fallu que je me comporte comme ça »… « Je suis nulle »…

A partir du moment où nous acceptons que les choses se soient passées comme elles se sont passées, nous passons sur le plan de la responsabilité: nous disons « oui » à cette réalité, et nous assumons le fait d’avoir contribué à cette réalité. Alors, nous pouvons nous ouvrir à ce que cela nous fait.

  • Deuxième différence: la culpabilité est en lien avec l’exigence, la responsabilité nous relie à l’humilité.

Si nous n’acceptons pas d’avoir agi comme nous l’avons fait, c’est que nous avons l’exigence d’agir toujours de manière adéquate. Regarder la réalité en face et l’assumer suppose que nous acceptons nos failles et nos limites avec humilité.

  • Troisième différence: la culpabilité nous tire vers la morosité, voire la déprime, alors que la responsabilité est un tremplin.

En effet, quand nous sortons du cercle infernal des pensées et des jugements sur soi, nous pouvons regarder avec conscience et humilité de quelle manière notre erreur est source d’apprentissage pour la suite.

Le passage de la culpabilité à la responsabilité est une gymnastique du quotidien. Elle peut se travailler en accompagnement individuel ou en atelier. Le prochain atelier que Célia Portail et moi-même animons porte sur ce sujet. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à télécharer ce document:

atelier des 8 et 9 juillet

 

Si ce sujet vous inspire, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt,

La Fannette

Parentalité: pourquoi expliquer ne suffit pas…

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Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous partager une prise de conscience que j’ai faite en regardant, il y a quelques semaines, la conférence de Caroline Burel sur l’EFT en famille (je vous avais invités à cette conférence, souvenez-vous!)

Caroline nous dit:  « C’est à partir de 12 ans environ que nos enfants ont dans leur cerveau les ondes qui vont leur permettre de raisonner, de faire les choses par volonté, avant ils sont en mode inconscient, subconscient. (…) Jusqu’à 10 ans nos enfants  sont complètements connectés à notre inconscient. Ils nous donnent accès à nos croyances, il les captent et les manifestent. »

Cela signifie que leur cerveau

  • n’est pas programmé pour enregistrer nos explications logiques et nos demandes raisonnées
  • scanne en permanence notre inconscient

 

Autrement dit, si nous voulons communiquer efficacement avec eux, nous devons mettre de côté ces trois outils:

  • logique
  • raisonnement
  • volonté

et nous devons accepter que leurs réactions sont parfois un miroir grossissant qu’ils nous tendent.

Quels outils utiliser alors, et comment décrypter leurs messages?

Outil n°1: L’écoute sensible

Je précise « sensible », parce qu’on peut toujours écouter avec notre tête, chercher à comprendre, à analyser ce qu’il advient, et à ce moment-là nous resterons sur notre île, loin de celle de notre enfant. Pour le rejoindre là où il est, il nous faut éveiller notre sensibilité globale, et nous ouvrir à tous nos canaux de perception. Notre enfant est en lien direct avec notre inconscient. Notre inconscient nous parle… à travers notre corps. Écouter ce qui se joue dans mon corps, rester attentif aux messages que le corps de mon enfant manifeste me permettra de rester en lien avec ce qu’il vit réellement.

Par exemple: que se passe-t-il quand on force un enfant à dire « pardon » à un autre enfant suite à un conflit (qu’on veut régler vite fait bien fait)?

La bouche de l’enfant dit « pardon ». Mais son corps? Est-ce que l’enfant semble en connexion sincère avec son camarade? Est-ce que ses yeux traduisent un réel regret?

Outil n°2: La CNV

La CNV ou Communication Non Violente (appliquée de manière sensible et non de manière cérébrale), permet justement de nous relier à nos ressentis, aux messages de notre corps, et d’inviter notre interlocuteur à se relier, lui-aussi, à ce qui se joue chez lui.

Dialoguer avec notre enfant sur le plan des sentiments et des besoins est en cohérence avec sa manière d’être en lien avec le monde: constamment en mode « inconscient, subconscient », l’enfant a un accès direct à sa vie intérieure… et à la nôtre. Si nous faisons coïncider notre discours avec notre état intérieur, c’est rassurant pour lui.

Par exemple: Une maman est au square avec sa fille. Elle a envie de rentrer à la maison parce qu’elle doit aller aux toilettes. Elle dit à sa fille: « On y va, ma puce? il fait froid, non? » Sa fille refuse, et continue de s’amuser sur son vélo. La mère insiste: « Bon, allez, viens, on a assez joué! » Sa fille l’ignore. La mère baisse les armes et décide d’assumer son besoin: « Ma puce, j’ai envie de faire pipi, je voudrais rentrer. » « J’arrive! » répond joyeusement l’enfant, en rejoignant sa mère. (véridique)

D’autre part, ce processus est très aidant pour aller écouter en profondeur ce que notre enfant stimule chez nous. Puisqu’il manifeste, de manière inconsciente, des messages qu’il reçoit de notre propre inconscient, il vient nous chercher là où nous sommes vulnérables. Pratiquer l’auto-empathie (écoute en profondeur de ses propres sentiments, besoins et aspirations) va nous permettre de nous relier à cette part de vulnérabilité en nous, de l’accueillir et parfois de transformer des croyances. Souvent, notre transformation intérieure entraîne une modification du comportement de notre enfant.

Outil n°3: Le jeu, les histoires, les images

L’inconscient est friand de couleurs, d’histoires, de plaisir. Il n’est pas adepte de l’action posée en force en vue d’une récompense future. Il est dans l’instant et uniquement dans l’instant. Et donc, l’enfant aussi!

Par conséquent, les arguments du type tu dois faire ci parce que sinon plus tard cela n’ont aucun impact sur le cerveau de notre enfant.

Par contre, transformer une tâche en jeu, faire parler la brosse à dents ou le cartable, saupoudrer du plaisir sur toutes les actions banales de la journée s’avère efficace et allège le quotidien.

Il existe de nombreux autres outils, et je compte sur vos commentaires pour compléter ma liste!

MAIS quel que soit l’outil que vous mettez en pratique, il y a un MAIS

Voici le MAIS:

Si vous utilisez la CNV ou le jeu dans le but crispé d’envoyer votre enfant au lit ou de le contraindre à se laver les dents, et qu’en fait vous n’être absolument pas disponible pour jouer ou pour vivre une réelle connexion, ça ne marchera pas.

Pourquoi? Parce que vous aurez beau faire semblant de toute la force de votre volonté, votre enfant percevra le message de votre inconscient, et vous subirez l’effet boomerang: vous prendrez votre incohérence en pleine figure… sous forme de cris, de refus ou de crises.

Eh oui… avec les enfants, pas moyen d’échapper à sa propre vérité vraie!

 

N’hésitez pas à partager vos expériences, réactions et témoignages en commentaire!

à bientôt pour un prochain article,

La Fannette

Sortir de sa zone de confort… ça veut dire quoi?

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De nombreux coaches et accompagnants nous conseillent cette sortie salvatrice de notre zone de confort. Elle est la solution à tous nos maux, le tremplin vers une vie magique, la promesse de lendemains radieux.

C’est un sujet qui d’une part me passionne, et qui d’autre part mérite à mon avis qu’on s’y arrête avec autant de vigilance que de délicatesse.

Je vous propose deux axes d’approche sur cette question, qui pourraient paraître antagonistes, mais qui sont complémentaires: 1) Quand et pourquoi il est vital de ne pas sortir de notre zone de confort. 2) Quand et pourquoi il est vital de sortir de notre zone de confort.

1) Quand et pourquoi il est vital de ne pas sortir de notre zone de confort…

Tout d’abord, de quoi est-elle faite, cette fameuse zone de confort?

Elle est faite de nos habitudes plus ou moins au service de la vie, d’un quotidien qui nous rassure et nous enveloppe, elle est comme un nid douillet qui nous invite à l’immobilité, parfois à la paresse. J’aime la comparer à l’intérieur opaque et chaud d’une maman.

C’est cette dernière comparaison qui m’invite à traiter ce sujet avec vigilance et conscience: dirons-nous à un fœtus qu’il est en train de perdre du temps, qu’il doit à tout prix sortir de cet utérus parce qu’il a autre chose à faire de sa vie que d’écouter grandir ses cellules et battre le cœur de sa mère? Ah, certes non.

Certaines parts de nous sont comme ce fœtus. Elles sont restées en arrière, comme coincées dans le passé, rivées à des blessures qui les empêchent de libérer leur plein potentiel. Si ces parts sont bousculées, elles sont prêtes à nous rendre malades pour se protéger. C’est, je vous l’accorde, complètement incohérent, puisque, nous rendant malades, elles se mettent aussi en danger, mais c’est ainsi: un besoin vital, s’il n’est pas entendu, peut nous pousser vers la mort.

Lorsque, face à un défi, une résistance tétanisante s’exprime à l’intérieur de soi, il est à mon avis très important d’aller écouter de quoi il s’agit, et de prendre le temps, le cas échéant, de guérir ce qui doit l’être avant de se lancer.

Par contre, on peut passer sa vie à laisser nos blessures dicter notre conduite, et passer à côté de nombreuses opportunités de grandir: tant qu’elles ne sont pas guéries, les blessures peuvent être des freins. Notre rôle, si toutefois nous sommes mus par la volonté d’évoluer, est de prendre nos responsabilités face à ce qui s’exprime en nous, et d’aller trouver du soutien pour prendre soin de nos parts blessées quand nous les rencontrons.

2) Quand et pourquoi il est vital de sortir de sa zone de confort.

De même qu’il est dangereux de forcer un fœtus à sortir du ventre de sa mère, il est dangereux de l’y maintenir quand il est temps qu’il sorte.

Ce n’est pas quelqu’un d’extérieur qui lui intime de sortir de son nid, c’est la vie qui s’exprime à travers lui et qui le pousse vers la lumière.

De la même manière, l’intuition nous invite à agir de telle ou telle sorte, nous avons soudain l’envie tenace de faire quelque chose qui en même temps nous challenge.  Si nous allons jusqu’au bout de cette envie, nous ouvrons une porte derrière laquelle se déploient des possibilités que nous n’aurions jamais imaginées auparavant.

Mais pour suivre cette envie, nous avons tout de même à surmonter le trac de celui qui va se révéler dans sa vérité. Le trac de celui qui était chenille, qui va ouvrir ses ailes pour la première fois, et les montrer au grand jour.

C’est pour cela que ce n’est pas anodin, même si nous sommes prêts, même si nous avons guéri cette part qui nous empêchait de nous ouvrir. Et c’est à ce moment-là que surmonter cette dernière résistance du cocon qui se déchire est vitale pour notre évolution: si nous ne le faisons pas, nous faisons stagner en nous une vie qui ne demande qu’à circuler.

Mais alors… comment savoir, si quand je m’accroche à ma zone de confort, ce qui s’exprime en moi, c’est simplement le trac du papillon, ou l’appel d’une part blessée?

En écoutant, en profondeur, mes dialogues intérieurs. En laissant la parole à mon intuition et aux signes. Et si j’ai la croyance que l’intuition, c’est vraiment pas mon truc, je peux commencer tout doucement, par les défis du quotidiens les plus anodins.

Si vous avez l’élan de partager vos expériences sur le sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

à tout bientôt,

La Fannette

 

 

 

Revenir au cœur de soi pour vivre des relations de cœur à cœur

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« Pour avoir de bonnes relations, c’est tout simple… Il suffit d’être poli, et gentil… »

sauf que:

Ce qui pour vous est poli, est peut-être pour moi de la goujaterie pure et simple…?

Et peut-être qu’un acte de gentillesse de votre part sera reçu par une autre personne comme une intrusion ô combien irrespectueuse dans son espace de liberté…?

Alors, non, être poli et gentil ne donne pas la garantie d’avoir de bonnes relations, et la politesse et la gentillesse ne forment pas un langage commun, universel, qui permet de communiquer avec tout un chacun de manière harmonieuse.

Car chacun a sa culture, chacun a son histoire et ses repères, et tout cela n’est pas un commun à tous les êtres humains.

Si nous voulons développer notre capacité à nous relier les uns aux autres, nous devons nous relier à ce qui nous est commun.

Or, quel être humain ne s’est jamais senti triste, ou joyeux? Quel être humain n’a jamais ressenti le besoin d’être accueilli, aimé, choyé?

Vous l’aurez compris, nos expériences et nos repères diffèrent, mais nos sentiments et nos besoins se rejoignent.

C’est pourquoi, pour développer la fluidité et l’harmonie dans notre manière de communiquer, nous avons tout intérêt à parler le langage de notre cœur.

Vous me direz, c’est bien joli tout ça, mais comment parler ce langage?

 

  • Avant d’utiliser le langage du cœur, il est en effet nécessaire de faire le chemin jusqu’à notre intérieur. Prendre le temps de sentir ce qui vit, ce qui vibre en nous: comment est mon corps en cet instant? Est-ce que je ressens des tensions, des nœuds quelque part en moi? Est-ce qu’une émotion se manifeste? De quoi me parle cette émotion? de quel besoin est-elle la messagère?

 

  • Et lorsque je suis en lien avec mon intérieur, je peux en témoigner à l’extérieur.

Cela ne se fait pas en un jour, c’est pourquoi il existe tant de formations et d’outils pour apprivoiser le chemin vers nous-même.

Parmi ces formations et outils, je vous conseille vivement…

  • Les ateliers que je propose, autour de la communication bienveillante: c’est par ici!
  • Vous pouvez aussi aller sur le site de la CNV (Communication Non Violente), c’est par là!
  • L’EFT, avec Caroline Burel, qui tout bientôt donnera une conférence gratuite, à laquelle vous pouvez vous inscrire en cliquant sur la bannière ci-dessous:

 

Webinaire ZEB en famille

Parentalité: 3 clés pour ne pas reproduire les maladresses de nos parents

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Personne ne souhaite faire subir à ses enfants les schémas relationnels qui l’ont fait souffrir pendant l’enfance. Il me semble que nous avons tous à cœur d’offrir à nos enfants une éducation qui soit au service de leur épanouissement.

Pourtant, combien de parents se retrouvent dans les mêmes travers que leurs propres parents, en ayant justement cherché à fuir leurs erreurs?

C’est ainsi que Paul, dévalorisé par son père durant toute son enfance, s’était juré que lorsqu’il aurait des enfants, il n’aurait de cesse de les encourager. Devenu père, il s’est trouvé confronté à sa blessure d’enfant: cette fois-ci, c’était son fils Léo qui cherchait le conflit avec lui, lui proposant une relation de compétition et de rivalité continuelle. Paul, réveillé dans ses blessures d’enfant, s’est mis à réagir exactement comme son père: « Mais pour qui tu te prends, tu te crois plus fort que moi… etc… » alors que c’était exactement le contraire de ce qu’il souhaitait.

  • Clé n°1: se former!

Nos parents nous ont proposé, parfois imposé, leur manière de voir le monde et d’être en relation. Nous nous sommes construits avec ces repères, et il n’est pas suffisant de décider avec sa tête de changer de repères pour que cela fonctionne. Aujourd’hui, il existe de nombreux outils pour ancrer en profondeur de nouveaux repères, des repères qui sont en lien avec la vie qui nous habite, et petit à petit changer nos habitudes. Découvrez ici les ateliers que mon amie et collègue Célia Portail et moi-même proposons pour expérimenter ces outils.

Une maman, quelques jours après avoir participé à notre atelier « Présence à soi et communication bienveillante », nous a envoyé ce retour:

« Voici les paroles de mon fils qui n’avait pas connaissance du contenu de ce que j’avais vécu ce week-end là: » maman je trouve que tu es attentive aux besoins des autres en ce moment. Ça m’émeut et me donne envie de faire pareil ». »

  • Clé n°2: se relier!

Nombreux sont les parents qui remettent en cause une éducation coupée de la vie, et qui cherchent à vivre des relations saines avec leurs enfants. Vivre des moments d’échange constructif avec des personnes qui sont dans la même recherche que nous contribue à notre évolution. (Petite mise en garde cependant: il existe aussi des groupes dont l’objet est simplement de s’insurger contre le non respect de l’enfant. Pour ma part je ne crois pas que de jeter la pierre aux personnes qui pratiquent une éducation coupée de la vie contribue à l’évolution de qui que ce soit.)

  • Clé n°3: guérir!

Aussi merveilleuses que soient nos intentions, si nous laissons de côté notre enfant intérieur et ne guérissons pas ses blessures, nos enfants viendront appuyer sur les boutons qui nous font réagir. Non pas qu’ils cherchent à nous nuire, non, ils sont au service de notre évolution. Ils réagissent, de manière inconsciente, aux messages (également inconscients) que leur envoie notre enfant intérieur.

Aussi, lorsque Paul a repris contact avec son enfant intérieur et s’est fait accompagner pour sa guérison, il a pu apaiser sa relation avec Léo, dont le comportement a changé du tout au tout à son égard.

Si vous souhaitez, vous aussi, libérer votre enfant intérieur de ses blessures, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.

Vous pouvez aussi télécharger gratuitement ce petit guide pour retrouver votre enfant intérieur!

Recevez gratuitement 12 clés pour renouer avec votre enfant intérieur

 

 

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à bientôt,
La Fannette

Sortir de l’impuissance grâce au pouvoir de l’intention, en 4 étapes

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« Je n’y arriverai jamais! »

« Que puis-je y faire? Cela me dépasse… »

« Qu’est-ce que tu veux, avec l’enfance que j’ai eue, je ne pourrai jamais m’en sortir… »

Ce genre de petites phrases, répétées trop souvent, finissent par créer un système de croyances qui restreint notre champ d’évolution. Bien sûr, il s’est passé telle ou telle chose durant notre enfance, et nous ne pouvons changer le passé. Par contre, le choix nous est offert, instant après instant, de cueillir dans notre présent les répercussions de ce passé, et d’en faire ce que nous voulons.

Comment ne pas rester dans l’impuissance? Comment transformer notre vie, instant après instant, jour après jour, et enfin nous sentir maîtres de ce qui nous arrive?

Je vous livre ici ce que j’applique pour mon propre cas, et qui fonctionne:

1- Je reconnais mon sentiment d’impuissance.

Par exemple, je vois une femme qui gifle une enfant. Cela me fait une peine immense, je suis touchée dans mon besoin de justice, et les souvenirs remontent, de cette institutrice qui m’a maltraitée. Je reconnais mon impuissance à faire changer cette femme qui gifle sa fille, et à modifier mon passé.

2- J’identifie quel besoin est touché dans cette situation, et je cherche à le ressentir « en plein »:

En l’occurrence, j’ai besoin de respect, de douceur, de bienveillance. Sentir ces besoins en plein, signifie que je vais passer de « j’ai manqué de respect, de douceur, de bienveillance », à « j’aime quand je peux vivre le respect, la douceur, la bienveillance ». Je vais prendre le temps de goûter ce besoin en plein, en prenant de grandes respiration.

3- Formuler ce besoin en terme d’intention et laisser mon intuition me suggérer différentes manières de le vivre.

Maintenant que j’ai goûté pleinement ce besoin à l’intérieur, je peux formuler pour moi-même: « je vis le respect, la douceur et la bienveillance au quotidien. » Je laisse ensuite venir à moi les suggestions de mon intuition, qui à partir de cette intention claire et précise aura de multiples occasions de me tendre des perches pour la concrétiser.

4. Reconnaître les changements

Si je goûte régulièrement mes besoins formulés « en plein », et si je formule souvent mes intentions, le changement arrivera dans ma vie. Parfois par touches si subtiles que je ne le percevrai d’abord pas. Mais la reconnaissance du changement contribue à l’accélérer. C’est pourquoi il est important de le reconnaître, même lorsqu’il est subtil.

Pour reconnaître les petits changements, je m’offre chaque soir un moment de gratitude pour les pépites que j’ai récoltées dans ma journée. Cela peut aller du sourire reçu d’une personne au fait de décrocher un contrat: tout est bon à célébrer.

 

Le pouvoir de l’intention rejoint ce qu’on appelle la loi de l’attraction. Si vous voulez en savoir plus sur cette loi, lire des témoignages inspirants et pleins d’humour, vous pouvez lire ce livre de Bärbel Mohr: Comment passer commande auprès de l’univers.

(Si vous passez par ce lien pour vous le procurer, vous contribuez au fonctionnement de ce blog ;) )

Utilisez-vous déjà le pouvoir de l’intention? N’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt,

La Fannette

Vivre l’insouciance MAINTENANT

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-Maman, ça te dit, on fait un gâteau toutes les deux?

-Oh, j’adorerais! ça va m’aider à lâcher un peu la pression… je finis ce dossier, j’en ai pour une demi-heure, après, on fait un gâteau.

Une demi-heure plus tard…

-Alors, on fait un gâteau?

-J’arrive, ma puce. On le fait vite fait, parce qu’après il faut que j’aille chercher ton frère à la piscine, et tu te rappelles que ce soir tes cousins arrivent, je dois ranger la maison…

Je pense que vous voyez où je veux en venir avec ce petit dialogue…

On a tendance à croire que ce qui nous empêche de vivre l’insouciance est notre emploi du temps trop chargé… Même si effectivement le fait de surcharger notre agenda influe sur notre état de stress, ce qui finalement a le plus d’impact réside dans notre manière d’être dans l’action.

On peut, en effet, à la fois être dans l’action et dans l’insouciance.  Il y a peu, alors qu’au volant de ma voiture, je pensais aux multiples tâches qui m’attendaient, et cette pensée venait me vriller le ventre d’un nœud d’angoisse. Je me suis dit:

« Quand je serai en train d’accomplir telle ou telle chose que j’ai à faire, je me sentirai tranquille, en fait. Il me suffit d’être réellement à ce que je fais pour me sentir légère et insouciante. »

Alors pourquoi ce nœud?

J’ai compris que le stress, l’angoisse, n’étaient que la conséquence d’une déconnexion: au lieu d’être pleinement à ce que je fais, je suis en train de penser à ce que j’aurai à faire ensuite, à tout ce qui me reste à faire, à tout ce que je n’ai pas encore fait, à ce que j’aurais dû faire, etc, etc.

Autrement dit, pour vivre l’insouciance au quotidien, il me suffit d’être pleinement à ce que je suis en train de vivre.

C’est pourquoi, au volant de ma voiture, je me suis finalement contentée d’être… au volant de ma voiture. Écoutant mon intérieur, appréciant la lumière, respirant calmement l’instant…

Cela peut paraître simple et facile de cultiver la présence à soi, mais pour la plupart d’entre nous, l’éducation que nous avons reçue ne nous a pas encouragés dans cette voie. C’est pourquoi nous pouvons nous appuyer sur des pratiques et des rituels qui nous aideront à vivre pleinement, et à respirer l’insouciance au quotidien.

Dans un prochain article, je ferai une petite liste de suggestions de pratiques pour rester à l’écoute de soi au quotidien.

Vous pouvez m’y aider en me laissant en commentaire votre rituel ou votre pratique de prédilection!

Au plaisir de vous lire,

La Fannette

 

 

 

 

 

 

 

 

Revenu universel: pourquoi je suis pour

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Voici un sujet qui à priori ne semble pas s’harmoniser avec la ligne éditoriale de ce blog…

En effet… depuis quand La Fannette se mêle de politique?

En fait, la politique fait partie de notre environnement quotidien, et à ce titre, les choix des politiques peuvent avoir une influence sur notre croissance personnelle.

Ce choix du revenu universel, à mon avis (s’il n’est pas accompagné d’une hausse des prix généralisée), aurait un impact important sur notre regard sur le travail et plus largement sur la vie.

Comme le travail ne sera plus associé à la survie,

  • Le chantage patronal (« si vous n’êtes pas content, prenez la porte, d’autres seraient ravis de faire ce travail ») ne sera plus possible, ou en tout cas aura beaucoup moins de poids,
  • Nous quitterons plus facilement un travail qui nuit à notre épanouissement,
  • Notre besoin de sécurité étant rassuré, nous serons davantage attentifs à nos autres besoins,
  •  Nous serons beaucoup plus détendus pour développer une activité qui nous fait plaisir, avec confiance
  • Nous nous sentirons plus en sécurité pour changer d’activité facilement, en fonction de nos aspirations,
  • L’intuition prendra davantage de poids dans nos décisions, face au facteur « sécurité »,
  • Comme les activités que nous développerons seront au service de notre épanouissement plus que de notre sécurité, nous serons moins malades, pour le plus grand bien de la collectivité…
  • Nous prendrons plus facilement des temps de repos, de ressourcement, de recul…

Bref, vous l’avez compris, pour moi le revenu universel est un tremplin pour l’épanouissement de tout un chacun, au service de la collectivité!

Et vous, qu’en pensez-vous?

N’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir,

La Fannette

 

procrastination: 3 questions puissantes pour y remédier

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Dans mon dernier article, j’ai exploré les différences entre les résolutions, qui généralement ne tiennent pas sur la durée, et les intentions, qui une fois qu’on les a posées, nous guident sans relâche vers ce qui est important pour nous.

Le fait d’avoir des intentions plutôt que des résolutions ne nous dispense pas d’avoir des tâches à gérer, et d’être tentés parfois par la procrastination.

Voici trois questions puissantes à se poser pour transformer cette habitude de tout remettre à plus tard.

  • Quel est le sens de cette tâche ?

Le fait de se poser cette question permet dans un premier temps de valider l’utilité réelle de cette tâche.

Soit elle est au service d’une intention que j’ai posée à partir de mon être profond, auquel cas elle a du sens, soit elle est au service d’un schéma de fonctionnement (se sacrifier, faire plaisir pour être aimé, s’obstiner dans une voie pour des raisons dictées par l’ego…) et j’aurai du mal à l’accomplir tout en me respectant vraiment.

Bien entendu, mon conseil est de renoncer aux tâches dictées uniquement par l’ego, car d’après moi elles nous conduisent à  l’épuisement et nous éloignent de la réalisation de nos rêves.

Si ce que j’ai à faire est bien en lien avec une intention dictée par mon être profond, me rappeler cette intention ravivera ma motivation.

  • Quelle part de moi me détourne de mon objectif ?

Pour répondre à cette question, observez: que faites-vous quand vous procrastinez ? Souvent, c’est le même mécanisme qui revient: peut-être que vous mangez? ou bien vous lisez? vous surfez sur les réseaux sociaux? Et ensuite, vous vous maudissez d’avoir perdu du temps. En fait, une part de nous cherche à nourrir des besoins en lisant, mangeant ou surfant sur le net. Si l’on met la lumière sur ces besoins, et qu’on les reconnaît, on accepte pleinement cette part de nous, qui par conséquent cesse d’être envahissante.

Petit exemple: Lola est blogueuse. Elle partage des recettes de cuisine qui donnent envie aux enfants de manger de tout. Elle travaille aussi à l’usine pour gagner sa vie. Elle a posé l’intention de gagner de l’argent avec son blog, et de cesser de travailler à l’usine d’ici trois ans. Chaque fois qu’elle se met devant son ordinateur pour écrire une recette, elle joue finalement à un jeu en ligne. Pour transformer cette tendance, elle se met en lien avec son intention, et se rend compte que son comportement n’est pas au service de son projet. Mais cela ne suffit pas à la motiver. Elle écoute alors la part d’elle qui préfère jouer que d’écrire ses recettes. Elle réalise combien une part d’elle a besoin de jouer, de se détendre, d’être dans la légèreté et l’insouciance. Reconnaître cette part d’elle qui aspire à l’insouciance lui fait du bien, et cette part, mise en lumière, ne la mène plus à des comportements qui sabotent ses projets.

  •  Comment puis-je prendre soin de cette part ?

Reconnaître, accueillir et accepter cette part n’est souvent pas suffisant. Les besoins qu’elle cherche à nourrir sont vitaux, et il est important de les nourrir, et de le faire de manière consciente en prévoyant un temps spécifique pour cela.

Dans le cas de Lola, elle pourrait par exemple consacrer une demi-heure par jour à jouer, de 18h30 à 19h. Ainsi, la part d’elle-même avide de jeux et de légèreté de viendrait pas saboter son travail, car ses besoins seraient nourris régulièrement.

Ces trois questions peuvent transformer durablement vos habitudes.

Si vous avez d’autres astuces anti-procrastination, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir de vous lire,

La Fannette

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