3 exercices de méditation applicables au quotidien

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Comme promis, je reviens vers vous après mes expériences méditatives de ces vacances…

Étant donné que je suis une débutante en la matière, j’ai commencé par des « exercices » assez faciles…

  • Premier exercice: le matin, pendant les vacances, je traîne au lit. Auparavant, je laissais l’espace intérieur en proie à mes pensées, qui finissaient par faire bouillir la marmite des émotions. Cette habitude est désormais classée dans mes archives, au rayon « La Fannette préhistorique« . J’ai décidé que mon mental était maintenant à mon service (et non l’inverse !) Donc les matins paresseux sont consacrés à l’écoute de mon corps, et plus particulièrement de mes pieds : j’imagine, au bout de chaque orteil, une petite écluse (Idée de Chantal, que je vous présenterai dans un prochain article). Mon attention reste dans mes pieds jusqu’à ce que chaque écluse soit ouverte, et que je sente l’énergie circuler. Au début des vacances, c’est à dire il y a quinze jours, il me fallait au moins dix minutes pour sentir mes pieds fourmiller délicieusement. Ces derniers jours, j’étais à peine réveillée que déjà, je sentais le flot de l’énergie me traverser les pattes. Ce qui veut dire que je vais pouvoir continuer cette méditation « express » tout en me levant tôt le matin. Cool.

  • Deuxième exercice: la promenade du chien (J’imagine que ça marche aussi en version « balade en ville »). Curieusement, il m’est pour l’instant beaucoup plus facile de m’extraire de mon cocon douillet lorsque je me relie aux besoins du chien plutôt qu’aux miens propres. C’est vrai, le pauvre, il a besoin d’air, il faut qu’il se défoule, ça lui fait du bien… Moi ? j’ai trop de boulot. Mais bon, il faut bien que quelqu’un promène le chien… Une fois que je suis dehors, je prends conscience que c’est pour moi que je suis là. C’est pour moi que le soleil brille, que le vent souffle, que l’herbe est verte et que les oiseaux chantent. A chaque respiration, je me relie à la gratitude. Quand La Fannette préhistorique profitait des promenades pour lister dans sa tête les tâches à accomplir, des bonnes résolutions plus exigeantes les unes que les autres et des insatisfactions récurrentes, La Fannette nouvelle version écoute les glougloutis de la rivière, la sensation du vent sur son visage, le miroitement du paysage sur son âme émoustillée, et le ronronnement de son cœur plein de gratitude. Et chaque fois que ses pensées tentent une offensive, elle applique l’exercice n°3.

 

  • Troisième exercice, accessible en toute circonstance. Cet exercice -que j’ai reçu de Laurent Marchant et Luc-Marie Elissade lors d’un stage mémorable dont je vous dirai quelques mots si vous me le demandez- me permet de me relier à ma source chaque fois que ma tête se remet à mouliner, à ruminer, à pédaler et que je finis justement par perdre complètement les pédales.

Ce troisième exercice se décompose en plusieurs étapes:

  1. Le ballon d’eau. J’imagine sur ma tête un gros ballon plein d’eau. Je le visualise, je peux presque le sentir.
  2. Je compte jusqu’à trois. A trois, le ballon éclate et toute l’eau coule, le long de mes épaules, de mon dos, de mes jambes, jusqu’à mes pieds, et même encore plus loin: elle ruisselle dans la terre.
  3. Je visualise maintenant que j’ai de l’eau jusqu’en dessous du nombril. Je me pose là, dans mon ventre, juste en dessous du nombril, c’est ma source. J’essaye d’être centrée dans cet endroit le plus souvent possible. Quand je parviens à me poser là, je retrouve le calme et je gère les situations beaucoup plus efficacement que si je me mettais en mode « contrôle ». A force de faire cet exercice du ballon d’eau, je descends dans ma source de plus en plus facilement.

 Vous venez d’assister à mes débuts en méditation… Il me reste bien sûr à explorer bien des chapitres comme la méditation culinaire, la méditation sportive, la méditation en milieu hostile… N’hésitez pas à poster vos témoignages et expériences en la matière…

à bientôt

Fanny

11 Comments

  • En ce qui concerne la méditation, j’ai essayé à pas mal de reprise et quand quelqu’un la guide alors c’est plutôt facile pour moi de me concentrer sur sa voie mais lorsque que j’essai seul je me déconcentre, m’ennui ou m’endors parfois ! C’est rare lorsque ça fonctionne. Une astuce ?

    Cordialement Matthieu Orduna.

    • Merci Matthieu pour ton commentaire. Je suis comme toi: je n’en suis pas encore à la méditation statique. C’est pour cela que j’essaie de me relier à mon ressenti lorsque je suis en mouvement, ou lorsque je suis en train de faire quelque chose de manuel. Ce qui me permet de faire les choses avec plus de conscience, et de goûter réellement l’instant présent. (Quand j’arrive, effectivement, à me relier à mon ressenti et non à mes pensées…)

  • moi aussi j’ai essayer à plusieurs reprise mais après les jours suivant j’oublie mais depuis quelques jours je m’y tiens j’ai trouvé des musiques avec de la flûte de bambou franchement çà aide. ce que je fais et qui marche pour moi c’est que je m’observe de l’extérieur et çà me calme vraiment.

    Alexandre

    • Merci Alexandre, j’aime bien quand tu dis: « je m’observe de l’extérieur », c’est exactement ça! En fait, prendre de la distance et observer ce qu’il se passe à l’intérieur comme s’il s’agissait d’un film aide vraiment à accueillir les émotions sans les laisser prendre le pouvoir.

  • Coucou la fanette, depuis quelque temps je m’interesse à la sophrologie, je participe à des séances et tout ce que tu racontes me parle; j’apprends à faire connaissance avec moi-même : mieux vaut tard que jamais !
    Rien que d’y penser ça fait du bien.
    Quand la relaxation est laborieuse, je peux me dire que je suis quelqu’un d’important et que je vais sentir et visualiser mon corps, mon être de l’intérieur pas à pas, à mon rythme, puis dans sa globalité.
    Des fois je décroche…( ça » mouline », ou je m’ennuie, enfin si je baille c’est bon signe !). C’est juste un break ! Je rattaque où j’ai décroché et ce n’est qu’un entrainement. Au bout du compte la récompense c’est que le temps que je retrouve mon intégralité, mon mental a pris des vacances et mon corps aussi…
    Ma motivation à ce moment là : entre autres, me dire que les personnes qui seront autour de moi ne m’auront pas en kit !

    • Super, merci Bérangère pour ce témoignage ! ça me donne envie de me renseigner davantage sur la sophrologie ! Et merci de nous rappeler que le fait de prendre soin de soi, c’est aussi un cadeau qu’on fait à notre entourage !

  • C’est quelque chose qu’on nous invite à faire également en séance guidée surement pour nous préparer à faire sa séance de méditation seul.
    Merci beaucoup à vous deux :)

    Cordialement Matthieu Orduna.

  • Bonjour La Fannette, Je pratique la méditation depuis plusieurs années avec des périodes très intenses (plusieurs fois par jour) et d’autre plus « soft » (un jour sur deux). Quand j’ai commencé, je faisais des méditations de 5 minutes. Je m’enfermais dans les toilettes au bureau. Ces 5 minutes, 3 à 4 fois par jour, me permettais vraiment de me rebooster.
    Il existe bien des techniques de relaxation : pleine conscience, faire le vide, se concentrer sur une image, un son, se concentrer sur ses sens… A chacun de trouver « sa » méthode.
    Quoiqu’il en soit les bienfaits sont vraiment énormes. Les plus évidents pour moi sont la joie et la bonne humeur qui m’habitent lors de mes périodes « intenses ».
    Alors je ne peux que vous poussez à méditer.
    Odile

    • Super ! J’adore que tu nous rappelles les bénéfices qu’on peut en tirer ! Décidément, tu es la reine de la motivation (je viens de lire ton article sur le sport ) ! Merci Odile !

  • Bonjour Fanny. J’apprécie beaucoup l’exercice qui consiste à faire venir des fourmillements dans nos pieds. Je cherche depuis quelques années à développer mon ancrage. Grâce à cet exercice, j’arrive à présent à développer de façon rapide et ludique des sensations dans le bas de mon corps. J’apprécie beaucoup la présence de ces petits fourmillements, d’autant qu’ils apparaissent parfois de façon fortuite, venant me rappeler l’importance de se maintenir autant que possible en exercice. Merci pour le partage :-).

    • Merci Anne pour ton commentaire ! Vive la vie qui fourmille, vive la vie qui pétille !

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