juil 25, 2016 - développement personnel    6 Comments

Les journées sans… comment faire avec?

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La journée « sans », c’est celle qui commence avec la tartine qui tombe du mauvais côté comme par hasard juste au moment où l’on réalise , oh, là là, qu’on doit partir emmener les enfants à leur stage de rollers dans 5 minutes chrono, c’est celle qui s’amuse à cacher nos clés de voiture dans la doublure de notre sac,

c’est celle qui nous enveloppe d’une errance vaseuse du matin au soir et qui nous fait dire « gheu? » d’une voix pâteuse au lieu de « que puis-je pour votre service? » d’une voix délicieusement enjouée,

c’est celle qu’on a soigneusement ficelée dans une to-do list implacable et millimétrée à la seconde, mais qui se rebiffe à grands coups d’imprévus chronophages, et qui finit par nous mettre tellement de mauvaise humeur qu’on en devient vulgaire!  « …T…, quelle journée de M…!!! »

Combien de fois ai-je répété cette phrase, dans mon ancienne vie, lorsque je ne connaissais pas encore ces…

4 astuces imparables pour mater les journées « sans »

en deux coups de cuiller à pot

que voici:

1. Pas d’acharnement!

Vous avez essayé par trois fois de passer ce coup de fil: la première fois, ça sonnait occupé, la deuxième fois, votre téléphone a beugué, la troisième fois, quelqu’un d’autre a appelé au moment où vous alliez composer le numéro…

Le message est clair: il est inutile d’insister, ce n’est pas le meilleur moment pour appeler cette personne! Si cela ne fonctionne pas, ce n’est pas que les événements se liguent contre vous, bien au contraire: tout est fait pour vous guider vers ce qui est au service de votre épanouissement.

Acceptation et lâcher-prise sont de mise…

2. Envoyer le mental faire une bonne sieste …

Donc, le coup de fil, ça marche pas, ok, voyons sur ma wonder to do list XXL ce que j’ai à faire aujourd’hui… Ah, oui, réparer mon vélo. Je sens bien que je n’ai pas envie, mais bon, c’est sur la liste, alors. Mais… QUI m’a piqué ma boîte à outils? et QUI a posé tout ce fouillis devant MON vélo? et comment ça se fait que comme par hasard, au moment où je dois réparer mon vélo, le facteur m’apporte un colis? HEIN ?

… ok… on a dit, « pas d’acharnement », je lâche.

Mais alors, toute ma liste va y passer? et je vais finir par glandouiller  sous la couette ?

Oui, gentil mental, toi, tu vas aller sous la couette, tranquillement.

Mais attention au piège: si je suis trop assimilée à mon mental, je vais me précipiter moi aussi sous la couette, et passer ma journée à ruminer et à culpabiliser.

Or, ne pas faire ce qui est prévu ne signifie pas ne rien faire. Comme le travail du mental est de veiller à ce que nous fassions ce qui est prévu, dans l’ordre prévu, de la manière prévue, effectivement, il ne nous sera pas bien utile pendant cette journée qui prend des directions totalement déviantes par rapport au programme… Alors, oui, rassurons-le sur le fait qu’il nous sera utile un autre jour, mais que cette journée-là est dédiée à expérimenter l’instant après instant, et que par conséquent, il peut se mettre en vacances!

3. Se laisser inspirer, instant après instant.

J’ai compris: si rien ne se passe comme prévu, et comme je le souhaite, c’est que cette journée a quelque chose à me dire. Quelque chose que pour l’instant je ne vois pas. Sans doute quelque chose qui me fera du bien…

  • C’est le moment d’imaginer que je suis totalement libre: je n’ai pas ce dossier à rendre, je n’ai pas cette lettre à terminer, ce coup de fil à passer, ce vélo à réparer…

 

  • C’est le moment de prendre un temps pour moi: un temps de méditation, ou de promenade, ou de danse… en tout cas, un temps de retrouvailles avec moi-même, qui me permettra de me connecter, à nouveau, avec ce qui fait sens, avec ce qui me donne envie d’avancer, et avec mon intuition.

 

  • Peut-être qu’après ce temps, je me sentirai invité(e) à passer ce coup de fil, ou bien à faire totalement autre chose. En tout cas, je pourrai me mettre en mouvement à partir d’un endroit ancré en moi, sans exigence et sans pression.

 

4. Je me relie à mon intention.

Depuis quelque temps, j’ai pris l’habitude de me relier à une intention chaque matin. Ensuite, je l’oublie, avec la confiance qu’elle me guidera vers ce qui est bon pour moi.

Par exemple, un jour j’ai formulé l’intention: « je découvre la vie avec curiosité comme un tout petit enfant, je me relie à mes sensations »

Pendant la journée, j’ai été très stimulée par un petit événement et je me suis retrouvée aux prises avec des émotions très intenses et désagréables. Après un temps d’écoute, je me suis rendu compte que c’était mon enfant intérieure qui souffrait, une vieille blessure s’étant réveillée. Lorsque mon intention du matin m’est revenue à l’esprit, ce moment de la journée a pris tout son sens pour moi: je me suis rendu compte que je m’étais retrouvée dans mon tout petit enfant, que j’avais pu explorer avec curiosité ce qui m’arrivait, en me reliant, dans mon écoute, à mes sensations. Sans que mon mental intervienne, mon intention m’a guidée vers cette blessure à accueillir. Le conflit qui m’a amenée à finalement écouter mon enfant intérieure était au service! Dans mon ancienne vie, je m’en serais servie pour déplorer une …T… de journée de M….! et je serais passée à côté de l’occasion de réconforter mon enfant intérieure!

L’intention formulée le matin me permet de mettre la journée sous le signe d’une direction globale, et de faire confiance que tout ce qui adviendra sera au service. 

Si le cœur vous en dit, partagez en commentaire votre intention du jour, et/ou votre manière de gérer les « journées sans »!

Au plaisir,

La Fannette

6 Comments

  • Merci Fanny pour cet article.
    Pour les journées « sans » je me remets en mémoire qu’elles ne durent pas forcément « toute la journée », et que parfois il faut savoir lever le pied pour se ressourcer. Après on fait les choses beaucoup plus vite.
    Je dis parfois à mes ados que c’est une journée « sans autant ce que tu aurais voulu » plutôt qu’une journée « sans ». Les ados sont assez angoissés du temps qui passe soit trop vite soit pas assez vite, et qualifient leur journée de « pourrie ».

    • Oui, c’est vrai Carole, on n’est pas obligé de mettre toute la journée dans le même panier! Et pour les ados, tout va tellement vite, et les mots sont tellement extrêmes: j’entends parfois « Je suis au bout de ma vie » et 5 minutes plus tard « là je suis au top de ma life »…

  • Hého Fanny,

    je te rejoins, c’est le super bon tremplin le matin de poser l’intention pour la journée, ça la positive puisque c’est quand même rare si tu décides de passer une journée de M :(
    Bon, pour les événements qui foirent, je te suis aussi, par ex, je suis demandeur d’emploi actuellement, ça fait 2 fois que je m’y rends et que c’est fermé; alors je me dis que c’est justement parce que je n’ai pas terminé mes apprentissages d’épanouissement artistique: la guitare, et enrichissement en langue, English, donc je ne culpabilise pas un brin et me profite de ce temps pour en faire le plein.
    Il m’arrive aussi de passer des journées en mode escargot, c’est super bien, là tu vois tout comme à la loupe!
    Bises,
    Cécile

    • Pour les journées en mode escargot, là je crois que j’aurai encore besoin de quelques leçons… En attendant, tu ferais pas un article sur le sujet?
      bises!
      Fanny

  • Bonsoir Fanny,

    Super ton titre ;)
    L’acceptation et le lâcher-prise sont indispensables pour moi. Au final accepter d’avoir des journées « sans » plutôt que de lutter contre me fait souvent gagner du temps … et de l’énergie !

    Bonne soirée

    • Bonjour Aurélie,
      Merci pour ton commentaire! Il est clair que de lutter contre ce qui arrive revient à ramer contre le courant! C’est vrai que de lâcher prise permet souvent de retrouver plus tard des courants favorables!
      Bonne journée !

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