Pourquoi l’exigence n’est pas au service de l’action

Stressed Asian Female Student

J’ai longtemps essayé l’exigence dans le but d’obtenir des résultats. En fait, ça ne fonctionne pas. J’apprécie cependant de récolter aujourd’hui le fruit de cette expérience, qui n’est pas perdue pour tout le monde, puisque je peux vous en partager les résultats.

Donc, d’après mon expérience, l’exigence n’est pas un stimulant efficace pour se mettre en action.

Pour étayer cette affirmation, j’opposerai deux notions: exiger, et émerger.

Les différences entre ces deux notions devraient vous apporter un éclairage sur l’attitude que je considère comme propice à l’action.

 

  • Exiger vient du latin exigere qui signifie « pousser dehors, faire sortir »

Dans cette définition, apparaît déjà une dualité: quelqu’un pousse, quelqu’un d’autre est poussé. Quand l’un est actif, l’autre est passif. Une notion de conflit se profile déjà…

  • Émerger vient du latin emergere qui signifie « sortir de, s’élever, se montrer »

Ici, pas de dualité, quelqu’un sort, s’élève, se montre sans que quiconque lui botte les fesses. L’être est rassemblé, volontaire, et le pronom réfléchi s’ ou se fidèlement collé à son verbe évoque quelque chose de l’ordre de la concordance.

Donc, déjà dans la définition, on voit la concordance d’un côté, la dissonance de l’autre.

Et pour moi cela n’est pas le fruit du hasard: l’exigence est une pression que l’on exerce sur une part de soi (ou sur quelqu’un d’autre) et de cette pression résulte un conflit, car la pression stimule la résistance, c’est une loi physique. L’émergence est un mouvement interne et naturel, celui de la vie qui s’épanouit, s’élève, paraît, en toute simplicité, en toute évidence.

  • Alors que l’exigence nous pousse à l’effort, l’émergence de l‘élan est une invitation de la vie
  • Face au labeur que nous impose l’exigence, la facilité que nous sentons parfois émerger en nous est un moteur
  • Quand l’exigence nous plonge dans la douleur, une action qui émerge naturellement nous procure du plaisir
  • L’exigence nous fait ramer, l’émergence du mouvement de la vie nous invite à glisser sur la vague
  • Le conflit intérieur généré par l’exigence génère une perte d’énergie, la coopération intérieure facilitée par l’émergence naturelle de l’action occasionne un gain d’énergie.

 

Cette notion d’énergie est d’ailleurs fondamentale: car la baisse d’énergie nous rend moins enclins à l’action. Si une part de nous se focalise cependant sur la nécessité de l’action malgré le faible niveau d’énergie, l’exigence va nous apparaître comme le seul carburant efficace, et du fait que l’exigence nous fait perdre de l’énergie, nous voilà enfermés dans un cercle vicieux, qui peut nous mener rapidement à nous dévaloriser, à déprimer, à perdre toute confiance en nous.

Si nous nous focalisons sur l’action, et sur la nécessité de l’accomplir, il y a de fortes chances pour que nous entrions dans ce cercle vicieux. Faites l’expérience de lire votre to-do list dès le matin en vous réveillant…  et observez le mouvement de l’énergie à l’intérieur de vous!

Pour agir sans exigence, nous avons d’abord à nous focaliser sur notre niveau d’énergie. C’est en augmentant notre niveau d’énergie que nous nous donnons toutes les chances de nous sentir inspirés à agir.

Pour augmenter notre niveau d’énergie, innombrables sont les outils que nous avons à notre disposition. En voici quelques exemples:

  • la gratitude
  • les promenades en plein air
  • les hugs
  • le rire
  • les sourires
  • la danse
  • le chant
  • l’EFT
  • l’activité physique
  • l’évocation de souvenirs agréables
  • la visualisation
  • le sommeil
  • une nourriture saine
  • et plein d’autres trucs

 

En résumé, vouloir agir sans augmenter notre niveau d’énergie reviendrait à vouloir que notre voiture avance sans lui mettre de carburant!

Si cet article vous a inspiréE, n’hésitez pas à laisser un message!

au plaisir,

La Fannette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

osons changer pour de vrai

 nature-3304575_1280

Le printemps est là, qui fait bourgeonner en chacun des velléités de vrais changements durables, oui, cette fois-ci c’est la bonne je vais y arriver, dès demain c’est sûr je serai un autre homme, une autre femme, ça c’est sûr. Mais alors, pourquoi chaque demain ressemble si tragiquement à chaque aujourd’hui, malgré notre immense désir de changer? Comment faire pour enfin récolter, dans notre jardin intérieur, les fruits que l’on aspire à goûter depuis tant d’années?

Gardons cette image du jardin. Mettons que dans ce jardin, nous ayons, depuis des années, semé des radis, quasiment exclusivement. Mais voilà, les radis, on en a assez. Un peu ça va, trop c’est trop. Si l’on prend le temps de faire le point sur ce jardin et sur ce qu’il nous apporte, quelles sont nos satisfactions et nos insatisfactions? Puis posons-nous LA question:

« qu’est-ce que j’ai envie de vivre? »

Et si l’idée, c’est de récolter des haricots, des carottes et des framboises, comment s’y prendre ?

1-Identifier les bénéfices que je trouve à ne pas changer

Si nous avons, pendant un certain temps, continué à semer tant de radis alors qu’une part de nous n’en pouvait plus, c’est qu’on avait des avantages à cela. Ces avantages sont les bénéfices que l’on retire de notre situation.

Par exemple: je sais faire pousser des radis, je n’ai jamais expérimenté autre chose. Je suis limitée par ma peur de l’inconnu, j’ai besoin de confort et de sécurité.  Si je veux diversifier mes plantations, il va falloir que je prenne le temps d’écouter cette part de moi qui a peur du changement, et de la rassurer sur ma capacité à respecter son rythme.

2-Désherber

D’autres obstacles peuvent me freiner dans mon désir d’évolution. Certains de ces obstacles sont aisés à identifier et à transformer.

  • Les pensées décourageantes

Lorsque je me surprends à me dire « non, vraiment, autant rester dans les radis, je vais pas y arriver, et je suis nulle, et tout et tout », il est important, pour ne pas laisser le découragement me gagner tout entière, que je sois consciente que seul un aspect de moi est dans cette énergie. Je peux faire évoluer cette pensée vers: « un aspect de moi est en proie au découragement ». Dès lors, je peux prendre la distance nécessaire pour accueillir cet aspect, cette part de moi, la prendre par la main avec bienveillance, et la rallier au projet en lui rappelant pourquoi je souhaite passer aux courgettes et aux framboises. (Voir point n° 3)

  • L’entourage

Parfois, pour des raisons légitimes qui leur appartiennent, les autres me découragent de changer. Ils trouvent peut-être, eux-aussi, des bénéfices à ce que je sois en overdose de radis. Changer en profondeur ne peut se faire sans quelques ajustements dans nos relations. C’est d’ailleurs souvent la souffrance générée par des schémas relationnels qui vient stimuler chez nous ce grand désir de changement. Au fur et à mesure que l’on prend conscience de ces schémas, on est amené à faire le point avec nos proches et à affirmer nos nouvelles limites.

  • Les croyances limitantes

On a parfois l’impression qu’à chaque tentative d’évoluer, on se cogne sur le même plafond. Ce plafond est quadrillé de croyances limitantes qui visent à nous protéger depuis des années. Dans notre jardin, on peut les visualiser comme des plantes qui ont été utiles autrefois mais qui continuent de pousser et d’envahir l’espace. Pour transformer ces croyances, il est nécessaire de prendre le temps de creuser en profondeur et l’aller en extraire les racines. Pour cela, vous pouvez lire cet article: 5 étapes pour transformer ses croyances limitantes

3- Garder à l’esprit le « pourquoi »

Pour entretenir un jardin, il faut de la persévérance, de la patience, de la confiance. Les radis ne se laissent pas déraciner si facilement. Pendant un certain temps, ils vont revenir à la charge avec leur lot d’arguments réconfortants. Le découragement nous guette à chaque orage.

Dans ces moments de défi, nous pouvons prendre le temps de nous relier à ce qui motive notre envie de changer, et nous poser à nouveau LA question: qu’est-ce que j’ai envie de vivre?

4- Semer et entretenir

Je suis prof (radis) et je souhaite devenir écrivain (courgettes). Si j’enlève mes radis avant d’avoir semé mes courgettes, je n’aurai plus rien à manger. Mais si je laisse les radis prendre toute la place, je n’aurai pas d’espace pour semer des courgettes. Autrement dit, si je démissionne pour me mettre à écrire, je ne gagnerai pas ma vie, et si je laisse mon travail de prof envahir mon agenda à grands renforts de corrections et de préparations, je n’aurai pas le temps d’écrire.

Je peux par exemple enlever un radis sur cinq et mettre une courgette à la place. Ce qui donnerait concrètement: une fois par semaine, je donne la priorité à l’écriture, et je m’autorise à corriger mes copies seulement quand j’ai écrit un paragraphe.

Je peux, petit à petit, instaurer des moments incontournables à la suite d’habitudes déjà prises. Ajouter une carotte à côté d’un radis. Par exemple, après chaque lavage de dents, j’imagine un dialogue entre deux de mes personnages, et si une belle idée me vient, je la note aussitôt.

5- Avancer à petits pas

Dans un jardin, on ne laisse pas tout en plan à partir du moment où l’on a semé les graines. Chaque jour, on entretient. Semer une habitude, c’est juste prendre la décision de l’adopter. L’entretenir, c’est l’adopter au quotidien, quoi qu’il arrive. C’est pourquoi, si l’on veut avoir le courage de persévérer, il vaut mieux avancer à petits pas.

6- Mesurer les changements déjà effectués

Même si parfois on aimerait que les choses aillent plus vite, prendre quelques minutes de temps en temps pour observer les changements, même minimes, de notre vie, permet de booster la détermination à poursuivre.

Admirer notre jardin régulièrement et célébrer notre œuvre est un carburant au courage.

 7- Visualiser

Pratiquer quotidiennement la visualisation, c’est semer des graines de possible dans notre vie.

Visualiser, c’est imaginer notre objectif atteint, et ressentir pleinement le bien-être procuré par cet accomplissement. C’est une forme de gratitude anticipée. Comme le cerveau s’appuie sur le ressenti, la visualisation permet d’habituer tout notre être à cette nouvelle version de nous-même que nous projetons.

Nous pouvons aller plus loin en incarnant cette visualisation, chaque fois que possible, dans les actes de notre quotidien: faire comme si… faire comme si notre objectif était déjà atteint, faire comme si nous étions déjà cette nouvelle version de nous-même que nous désirons devenir, faire comme si les besoins que nous cherchons à satisfaire étaient déjà satisfaits.

8- Ne rien attendre

Lorsque nous cultivons un jardin, tout notre soin va dans l’entretien, et nous savons qu’un jour ou l’autre les résultats seront là. Si tous les jours on vient gratter là où l’on a semé pour vérifier que nos graines germent bien, nous allons saboter le travail de la nature. De la même façon, si nous nous focalisons sur nos résultats, nous risquons de cultiver impatience et exigence, et cela fera obstacle à notre réussite.

 

J’espère que ces clés vous seront utiles. Si vous souhaitez vous faire accompagner sur ce chemin du changement, de nombreux programmes existent sur internet. J’apprécie particulièrement …

Laurent Marchand

et

David Laroche

et pour les mamans,

Caroline Burel.

D’ailleurs Caroline propose en ce moment un défi de 9 jours gratuits pour les mamans qui souhaitent trouver davantage d’harmonie dans leur quotidien et d’équilibre entre vie familiale, vie personnelle et vie professionnelle. Pour découvrir ce défi, cliquez sur la bannière:
Défi des Mères-Veilleuses

Si des méthodes ou des astuces pour oser changer vous viennent à l’esprit, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir de vous lire à mon tour,

La Fannette

 

 

 

 

 

 

à quoi servent nos ruminations mentales et nos projections négatives?

portrait-3261667_640

On a beau savoir que les idées négatives nous tirent vers le bas, que la mauvaise humeur appelle la mauvaise humeur, on a beau connaître toute cette histoire de cercle vertueux et de cercle vicieux, on continue à ruminer, à faire tourner dans notre tête un petit moulin à broyer du noir…

alors, pourquoi?

et surtout… pour… quoi?

De la même façon qu’un enfant continuera de nous solliciter s’il a besoin de quelque chose, même (et surtout) si on l’ignore, nos petites voix déprimées n’auront de cesse de nous encombrer la tête tant que nous n’aurons pas tourné notre attention vers elles.

Comment accueillir ces idées noires,

et comment décrypter leurs messages?

-Les pensées liées à la peur

Imaginer un accident de voiture au moindre retard de notre conjoint ou de notre enfant n’est pas dramatique. Sauf si on alimente le scénario. Car dans ce cas, on finit par ressentir une inquiétude bien réelle. Qui se meut en panique si on continue à fournir des images horribles à notre cerveau.

Les pensées que l’on donne à notre cerveau sont comme le bois que l’on donne au feu. Nos émotions sont le contenu de la marmite qui est sur le feu. Au départ, on a une petite peur dans notre marmite. Après un film bien noir projeté par notre imagination, on a une épouvante sans nom. Qui peut nous amener à diffuser autour de nous une panique objectivement infondée, et potentiellement dangereuse.

Plutôt que de nous occuper d’alimenter le feu, occupons-nous du contenu de la marmite. Goûtons, même: quel goût a cette soupe à la peur?

Très souvent, la peur me parle d’un manque de sécurité. Nommer cette sécurité, ce besoin d’être rassurée, me permet d’assaisonner ma soupe, avec ces mots qui me font du bien: sécurité, être rassurée. Ce que je vais ajouter comme bois sous ma marmite maintenant sera en lien avec ces mots… sécurité, être rassurée… et les images qui me viennent maintenant alimentent un calme intérieur, qui éventuellement peut m’amener à prendre une décision à partir de mon centre.

Dans cet exemple, mes projections négatives m’auront servi à me connecter à une assise intérieure à partir de laquelle je peux agir sans panique.

-Les pensées liées à la culpabilité

Ressasser ce que j’aurais dû faire, ce que je n’aurais pas dû faire, paraît à priori vain et plombant. Pourtant, si je continue de ressasser, c’est qu’une part de moi a besoin d’être entendue.

Ou plutôt deux, puisque la culpabilité est un conflit entre deux parts: l’une est reliée aux besoins insatisfaits par l’action que j’ai faite (ou pas faite), l’autre est reliée aux besoins que j’ai cherché à satisfaire en faisant (ou ne faisant pas) cette action. C’est cette dernière part qui va se défendre et se justifier, quand l’autre va accabler et reprocher.

Ces reproches sont importants à entendre, toujours sans les alimenter. Ils vont me permettre de me relier à des aspirations fondamentales pour moi.

Par exemple, Rodolphe a passé une heure sur Facebook alors que sa fille Tania réclamait son attention. Tania s’est finalement rabattue sur son portable, auquel elle est restée rivée toute la soirée. Quand Rodolphe lui a finalement signalé qu’il était disponible pour passer du temps avec elle, Tania était prise dans une conversation passionnante par SMS, et elle ne lui a pas répondu. Il s’est maudit d’avoir raté l’occasion de partager un moment avec sa fille, se reprochant sa futilité. Si Rodolphe prend le temps d’accueillir ces reproches, il pourra mesurer combien c’est important pour lui de nourrir la connexion avec sa fille. Il verra aussi que c’est important pour lui de se détendre. Mettre ses besoins en lumière, les accueillir et les accepter comme légitimes lui donnera accès à plus de conscience dans sa manière de les nourrir. Certes, il aura raté un moment avec sa fille, mais il aura acquis, à partir de cette expérience, un regard plus conscient sur ce qu’il a réellement envie de vivre.

 -Les pensées liées au ressentiment

Très souvent, on en veut à quelqu’un lorsqu’il y a eu un défaut de considération ou de respect. Les pensées: on m’a fait ci, on m’a fait ça, appellent à accueillir un endroit de nous qui s’est trouvé victime d’une forme d’invasion ou d’abandon. Ce qui peut aider à transformer ces pensées qui donnent le pouvoir à l’autre (et du coup me dépossèdent de ma capacité à rebondir) est de questionner ma propre responsabilité:

  • comment en suis-je arrivée à ne pas me respecter à ce moment?
  • qu’est-ce qui s’est mis en place en moi pour que je ne parvienne pas à poser mes limites?
  • qu’est-ce que je réclame à l’autre que je n’arrive pas à me donner à moi-même?

 

Une fois que j’ai pris conscience de ma responsabilité, je suis déjà plus à même d’envisager une nouvelle attitude à poser par la suite.

Bien entendu, lorsque mon ressentiment s’appuie sur des événements de mon enfance, je ne peux demander à mon enfant intérieur de prendre la responsabilité des moments où il y a eu abus ou abandon. Dans ce cas, une aide extérieure est souvent nécessaire pour aller à la rencontre de mon enfant intérieure et transformer ce qui appelle à l’être.

 

En conclusion, les pensées négatives ne sont pas à jeter, ni à garder telles quelles: une fois recyclées, elles font un carburant précieux pour évoluer.

 

Si vous connaissez d’autres méthodes de « recyclage », n’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir,

La Fannette

Quand plaisir rime avec fuir

man-1854175_1920

 

Dans mon précédent article, j’insistais sur l’importance du plaisir lié à l’apprentissage. Aujourd’hui je voudrais aborder la notion de plaisir sous un autre angle…

S’il est vrai que nous avons plus de chances de progresser et d’avancer si nous sommes dans le plaisir, il est aussi vrai que la recherche du plaisir peut nous amener à perdre de vue nos aspirations profondes et à attraper une maladie très répandue actuellement sous nos latitudes, et dont certains font leur business: l’addiction.

En gros, le plaisir doit être un carburant, et non un but.

Cela veut dire que j’irai loin, je surmonterai les obstacles, j’atteindrai mes objectifs, si je suis centrée sur mon but (ou sur l’aspiration profonde qui me met en mouvement) et si je prends plaisir à ce que je fais,

cela veut dire aussi que je m’enliserai dans une recherche insatiable, j’oscillerai perpétuellement entre soulagement et insatisfaction, si je ne me centre pas régulièrement sur mes aspirations profondes et si la recherche du plaisir est ma principale motivation.

Cette tentation de mettre la recherche du plaisir au premier plan revient chaque jour à la charge, et notre société de consommation nous la décline sous toutes les formes possibles et imaginables.

Voici quelques exemples des pièges auxquels nous pouvons être confrontés  :

  • Les publicités… il n’est question que de satisfaction à court terme et de plaisir (extrême, intense, etc…), et souvent ce plaisir est présenté comme incontournable, indispensable,voire vital!
  • Tout ce qu’on nous propose en « illimité », que ce soit internet dans notre forfait téléphonique, ou les légumes (friiiites!) à la cafétéria, est en réalité un piège bien ficelé, qui va d’abord nous attraper par notre porte-monnaie (je l’ai payé, maintenant il faut que je le rentabilise: donc, je passe beaucoup de temps sur internet, je mange beaucoup de frites) puis par l’addiction (maintenant que j’y ai goûté, je ne peux plus m’en passer).
  • Tout ce qu’on obtient en … moins de 24h chrono, la réduction du délai entre le désir et sa satisfaction.
  • Dans la relation intime, nous pouvons tomber dans le piège de la course au plaisir, et passer à côté de la connexion à l’autre.
  • Toutes les drogues, alcool, sucre, tabac, cannabis et drogues dures nous donnent accès à quelques instants de paradis (de plus en plus courts à mesure que nous devenons addicts), en échange d’une vie infernale, centrée sur le manque.
  • On a de plus en plus tendance à dédramatiser l’addiction, on en parle de façon légère « Moi c’est la clope… moi c’est les jeux vidéos… moi c’est le sucre... », alors qu’elle est reconnue par la médecine comme un trouble psychique.

 

Et voici quelques pistes pour les déjouer:

  • Lorsque je suis tentée d’engouffrer un éclair au chocolat d’une bouchée, je peux me poser deux questions: 1) est-ce que je suis en train de fuir quelque chose? 2) qu’est-ce que j’ai vraiment envie de vivre?
  • Repérer mes fragilités: quelles sont les tentations auxquelles pour l’instant je ne parviens pas à résister, et qui me poussent vers un comportement addictif? Une fois le repérage fait, je peux m’arranger pour ne pas m’exposer à ces tentations
  • Quand je prends plaisir à faire quelque chose, je le goûte… à fond
  • Je me relie aux joies simples et accessibles de mon quotidien
  • Je fais le point régulièrement sur mon degré de satisfaction, et je me relie le plus souvent possible à mes aspirations profondes. Ceci m’évitera d’entrer dans un système de compensation

 

Si vous avez d’autres pistes à partager, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt

La Fannette

 

 

 

fév 18, 2018 - parentalité    2 Comments

5 points pour aider nos enfants à apprendre

learn-2387228_1920

Imaginez que vous êtes en train d’écouter une émission de radio sur un sujet qui vous passionne. Tout à coup, quelqu’un vous dit:

« Attention, écoute bien, car tu seras interrogé sur ce sujet »

Pensez-vous que vous allez ensuite écouter votre émission avec autant de plaisir qu’auparavant, et que vous allez en retenir le contenu?

Cet exemple nous permet de mesurer la pression que l’on met à nos enfants ou à nos élèves lorsqu’au cours d’un apprentissage nous attirons leur attention sur une future évaluation.

Cette pression déconnecte l’enfant/élève/étudiant du plaisir d’apprendre, et réduit ses chances de réussir. Car un mental sous pression n’est pas disponible pour recevoir des informations: une grande partie de son énergie est consacrée à gérer la panique.

En fait, le plaisir (auquel j’associe l’enthousiasme et la curiosité) est le principal moteur de l’apprentissage, et la pression un frein.

De plus, l’apprentissage relié au plaisir se fait plus en profondeur et la mémorisation à long terme est réelle, alors qu’une leçon apprise sous l’emprise de la pression ne restera mémorisée qu’en surface. Tout simplement parce que le sens de l’apprentissage est dévié: si j’apprends pour avoir une bonne note à mon évaluation, mon cerveau n’a absolument aucune raison de garder en mémoire des informations qui seront considérées comme désormais inutiles une fois l’évaluation passée. Par contre, si j’apprends dans le plaisir, mon cerveau, en bon épicurien, gardera précieusement dans un tiroir accessible les informations qui m’auront procuré du bien-être.

 

Pour que l’apprentissage soit un plaisir pour nos enfants,

voici quelques pistes:

1- Identifier nos blessures par rapport aux apprentissages, et en prendre la responsabilité

  • Si je suis constamment inquiète par rapport à la scolarité de mes enfants, je risque de faire du moment des devoirs une épreuve pour eux et pour moi. Pour éviter cela, je peux guérir mes blessures liées à la scolarité avec mon thérapeute préféré.

 

  • Parfois, les blessures liées à l’école se manifestent de la manière inverse: l’enfant s’inquiète pour ses devoirs, et demande du soutien, et le parent répond: « mais qu’est-ce qu’on s’en fiche des devoirs, c’est pas important, laisse tomber! » Cette attitude rebelle par rapport à l’école provient elle aussi d’une blessure et n’est pas au service de l’enfant, qui est soucieux de ses progrès.

 

2- Avoir une attitude positive et curieuse face aux apprentissages

  • Jusqu’à ce qu’ils atteignent un certain âge, nous sommes des exemples pour nos enfants. Si nous gardons enthousiasme et curiosité face au défi que représente un nouvel apprentissage, nous donnons une chance à nos enfants d’être inspirés par notre attitude.

Par exemple, si dans le cadre de mon travail je dois apprendre l’anglais, et que mon enfant m’entend dire: « Oh là là, comment je vais faire, apprendre l’anglais, à mon âge, non mais tu imagines, je vais pas y arriver! », il y a peu de chances pour qu’il intègre qu’apprendre une nouvelle langue est follement enthousiasmant.

  • Pour ce qui est de leurs propres défis, nous pouvons les encourager et leur insuffler notre enthousiasme.

« Les multiplications à deux chiffres? J’adore! Tu peux me montrer quelle méthode tu as apprise? »

 

3- Jouer!

Chaque leçon peut être l’occasion de débrider notre créativité. Les mots deviennent vivants, on peut inviter l’enfant à les intégrer dans des dessins pour en retenir l’orthographe, la géographie s’apprend dans l’espace, les multiplications s’apprennent avec une petite chanson, etc…

 

4- Relativiser l’importance des notes

Lorsque notre enfant nous fait signer un devoir, si nous regardons juste la note, nous lui donnons un pouvoir qu’elle ne devrait pas avoir: celui d’apporter une valeur au travail effectué.

Prendre le temps de lire le devoir, de regarder avec l’enfant en premier lieu toutes les réponses exactes et de les valoriser (surtout si l’enseignant s’est focalisé sur ce qui ne va pas), puis les points à améliorer, vérifier s’il a compris ses erreurs, donnera du sens à ce moment.

Et si, affectés par une mauvaise note de notre enfant, nous sommes tentés de lui mettre la pression, nous pouvons revenir au premier point!

 

5- Avoir confiance

  • Je vois parfois des parents qui saisissent la moindre occasion d’apprendre quelque chose à leurs enfants, considérant que toute expérience doit être rentabilisée d’une manière pédagogique :

-Maman, il neige!

-Oh, super! Tu sais que pour que la neige se forme, trois conditions doivent être réunies, qui sont: 1) des températures proches de 0°, 2) La présence de vapeur d’eau, 3) La présence de minuscules particules volatiles! tu as bien compris?

  • J’ai aussi parfois entendu des spécialistes dénigrer certains jeux, considérés comme moins stimulants pour le cerveau que d’autres

Ah, elle joue aux playmobils? Vous devriez plutôt lui acheter des légos car ils permettent à l’imagination de s’exprimer davantage.

Ces deux attitudes dénotent pour moi d’un manque de confiance en la capacité de l’enfant d’expérimenter le monde à son rythme et à sa manière, et d’une volonté, quelque part de « le forger » selon nos propres critères.

D’autre part, si les temps de jeu sont eux aussi soumis à un souci de résultat, la détente et le repos qu’ils sont censés nous apporter deviennent caduques.

Bien entendu, je ne prône pas de laisser l’enfant jouer aux jeux vidéos à volonté parce que c’est cela qui l’attire le plus… Ces jeux ont à mon avis un statut particulier qui mérite qu’on s’y arrête plus longuement lors d’un prochain article.

Cet article vous a-t-il appris quelque chose? Avez-vous autre chose à nous apprendre sur ce sujet? N’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt,

La Fannette

 

 

Morosité saisonnière: 4 astuces pour l’endiguer

woman-1245817_1920

Nous sommes nombreux à être concernés par le manque d’entrain en hiver. Cette année, particulièrement, les jours de pluie qui se succèdent et les trop rares apparitions du soleil derrière les nuages ne nous aident pas à nous en sortir, et à faire le plein de sérotonine (cette hormone de la bonne humeur favorisée par la lumière).

Nous n’avons plus qu’à nous aider nous-mêmes pour garder le sourire!

Pour cela…

  • Cocooning, oui, molluscing, non

Si on ne se prend pas une petite journée sous la couette avec un bon bouquin ou devant une super série en hiver, quand le fera-t-on?

Quand il fait froid dehors, il fait doux se chouchouter, accueillir avec bienveillance cette part de nous qui a tant besoin de douceur et de réconfort.  A chacun cependant de sonder les limites entre se chouchouter et se ramollir dangereusement: car attention, de la mollesse à la déprime, il n’y a qu’un pas! Pour ma part, je m’accorde une journée de ce genre par semaine au maximum, et si jamais je fais un écart sur ce point, je veille à ne surtout pas enchaîner deux journées cocooning d’affilée, car ensuite la pente est trop dure à remonter. A l’inverse, je sais que si j’enchaîne mes journées sans souffler, je finirai par le payer… tout est question d’équilibre.

  • Faute de sérotonine, bienvenue aux dopamines et aux endorphines!

L’activité physique régulière permet la libération dans le corps d’hormones bienfaisantes. Même si cela représente un effort de commencer, une fois le rythme installé, cela devient de plus en plus facile. Marcher, courir, nager, sauter sur un trampoline ou danser, le choix est illimité, et chacun peut trouver une activité à sa portée.

  • Musique, couleurs, pensées, place à la bonne humeur…

La musique que nous écoutons, les couleurs que nous portons, les pensées que nous laissons tourner dans notre tête, tout cela représente une nourriture quotidienne que nous donnons à notre inconscient. Si nous voulons sortir de la grisaille émotionnelle, à nous de faire des choix conscients, qui correspondent exactement à ce que nous désirons. S’il est facile de choisir une musique entraînante à écouter en voiture, une veste orange plutôt qu’une grise, cela demande plus de vigilance de surveiller ses pensées. Mon conseil en cas d’afflux de pensées déprimantes: reliez-vous à votre corps, respirez en conscience, puis visualisez la meilleure version de votre journée (ou du projet en cours).

  • Gratitude quotidienne, et la vie devient sereine!

La gratitude est un merveilleux accélérateur de bonheur, bienvenu en cette saison… et il n’est pas besoin d’avoir gagné à la loterie pour l’éprouver. Il pleut? quelle chance j’ai d’avoir un parapluie! ou d’avoir un abri bien au chaud! Comme ça fait du bien d’imaginer les nappes phréatiques en train de faire des réserves! Bref, avec ce qui tombe, on n’a pas fini de se réjouir!

Et vous, quelles sont vos astuces anti-déprime? N’hésitez pas à laisser un commentaire!

à bientôt,

La Fannette

 

2018, année de la réussite !

the-path-on-the-summit-2130803_1920

Aujourd’hui, voici un article invité sur le thème de la réussite,

écrit par Mohan DAVID

 

À chaque nouvel an, nous avons droit à une rétrospective de l’année précédente et à des spéculation sur celle à venir, que ce soit de la part des médias, de nos proches, ou de nous-même. D’ailleurs, un de mes amis voit 2018 comme une année pleine de surprises qu’il imagine catastrophiques pour notre avenir… Cet optimisme légendaire m’a conduit à une réflexion que j’aimerais vous partager aujourd’hui.

Nous n’avons quasiment aucun pouvoir sur les drames qui nous affectent : nous ne pouvons pas agir sur les attentats, la perte d’un proche, tout ce qui peut nous arriver de douloureux. À l’inverse, nous sommes en mesure de provoquer tout ce qui peut potentiellement nous arriver de mieux, qu’il s’agisse des rencontres, des décisions, ou des actes, susceptibles de participer à notre épanouissement personnel.

Les rencontres.

Et si une rencontre, une discussion avec un ami, marquait un tournant dans notre vie ? Nous avons tous, dans notre entourage proche ou non, une personne qui nous inspire, qui nous passionne dans sa façon d’agir, de voir les choses… Une des intentions pour cette nouvelle année pourrait donc être de passer plus de temps avec ces gens inspirant pour nous, ou alors de provoquer des rencontres bénéfiques. Tous ceux qui ont réussi ont d’abord essayé, cette phrase que l’on applique surtout aux jeux d’argent est bien sûr applicable aux rencontres. Pourquoi ne pas utiliser la technologie pour entrer en contact avec nos influents aussi célèbres soient-ils ? La probabilité que nous les rencontrions en envoyant des mails par exemple sera toujours plus élevée que celle que nous les rencontrions… sans rien faire ! Pourquoi ne pas dépenser notre argent pour inviter un ami qui nous inspire au restaurant plutôt que de le dilapider en achetant des pizzas car nous n’avons pas le courage de préparer le repas ?

Tout cela ne demande qu’une prise de décision, un pas à faire, un « Aujourd’hui je le fais. »

Les décisions.

Et si une simple décision changeait notre vie ? Et si, par exemple, après des années passées à nous complaire dans une routine monotone mais stable nous décidions de lâcher prise, de suivre nos envies ? Si du jour au lendemain nous décidions de démissionner pour monter notre entreprise ou simplement si nous décidions d’être heureux ? Prendre une telle décision n’a rien de facile car nous ou nos proches auront tendance à prendre nos dire à la légère, ou à penser que nous ne passerons jamais à l’action. Nos proches sont d’une aide précieuse car ils ont un avis qui doit être pris en compte, pour étayer notre décision, prévoir ce qu’on n’a pas prévu, et trouver du soutien. La décision implique aussi un travail sur soi.

Empêchons nos peurs de poser des barrières là où nous n’autorisons personne à en mettre.

Une fois que notre décision est prise, il ne nous reste plus qu’à agir.

Les actes.

Beaucoup trop de personnes restent bloquées à cette étape, elles ont des rêves, savent ce qu’elles ont à faire pour les réaliser mais restent paralysées par l’appréhension. « Et si ça ne marchait pas ? Je n’y arriverai jamais. » toutes ces pensées négatives sont le fruit de nos peurs, c’est notre cerveau qui les crée, nous y avons donc accès. Si le chemin vers la réussite est parsemé d’embûches, il est surtout composé d’obstacles que nous nous imposons inconsciemment. Une fois tombées les barrières que nous nous sommes infligées à nous-même, le chemin vers la réussite sera beaucoup moins difficile qu’il n’y paraît. Une des barrières pourrait être « C’est trop dur, je ne suis pas capable de le faire. » en parlant par exemple de démissionner.

Si nous le faisons, si nous trouvons le courage d’agir, nous pourrons nous appuyer sur notre sentiment d’accomplissement et de fierté pour surmonter la barrière suivante. Plus l’obstacle nous paraît insurmontable, plus la fierté d’avoir réussi sera grande, et plus grande sera notre détermination à poursuivre notre chemin. Nous ne regretterons jamais d’avoir échoué, nous regretterons de ne pas avoir essayé.

Vous allez me dire… avec des « si » on refait le monde. Vous avez raison, enlevons le « si » et refaisons le monde, passons de « si je fais ceci, je serai heureux » à « je fais ceci, je suis heureux ».

Si cet article vous inspire, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

 

 

rêves: comment se donner toutes les chances de les réaliser

girl-1561989__340

Nous sommes nombreux à être tournés vers un idéal de vie, un rêve à atteindre. Comment faire pour donner une chance à ce rêve de s’incarner dans notre vie? Comment le semer dans notre quotidien? Voici quelques pistes.

  • Essayer

Même si autour de nous, les discours décourageants ou moqueurs fleurissent, pourquoi leur donner le pouvoir? Pourquoi qualifier notre rêve d’impossible et y renoncer? Bien sûr, nous ne pouvons avoir l’assurance que nous réussirons. Ce qui est certain, c’est que si nous n’essayons pas, il ne se passera rien, et notre rêve ne germera pas. Se dire « Je vais essayer » est un premier pas vers une concrétisation de notre rêve.

  • Faire coopérer notre part « tortue » et notre part « aigle »

L’aigle a une vue d’ensemble, il anticipe, il connaît son but. Mais il n’a pas les pieds sur terre.

La tortue avance, pas à pas, parfois laborieusement. Elle est capable de passer des heures à se heurter à un rocher qu’elle pourrait contourner. Elle est bien incarnée dans le quotidien.

Si la tortue est guidée par l’aigle, elle saura où mettre les pattes et dans quelle direction orienter ses efforts pour construire la vision de l’aigle.

Si l’aigle accepte le rythme de la tortue, il la guidera avec bienveillance en fonction de ce qu’il voit.

Si nous ne sommes relié qu’à notre « aigle intérieur », nous ne ferons que rêver notre vie.

Si nous ne sommes relié qu’à notre « tortue intérieure », la vie sera une suite d’actions laborieuses vides de sens.

Voilà pourquoi nous avons à faire coopérer ces deux parts si nous voulons voir germer nos rêves dans le concret: avoir une vision à long terme, et faire patiemment les petits pas nécessaires à la réalisation de notre rêve.

  • Rester à l’écoute

Un rêve ne se construit pas par l’exigence ou la volonté. Sa réalisation ne dépend pas de notre capacité à contrôler la réalité. A partir du moment où nous avons posé notre intention, défini notre objectif, la vie nous invite à danser avec elle: rencontres, opportunités… nous sommes invités à modifier le terreau de notre quotidien en fonction des signes que nous recevons, pour que se concrétise l’intention que nous avons posée.

  • Remercier

Mesurer les petits pas que nous faisons, les cadeaux que nous recevons de la vie, et éprouver de la gratitude pour cela contribue à notre avancée. La gratitude pratiquée au quotidien est un appui formidable pour avancer vers nos rêves.

 

Si vous avez d’autres pistes, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

Au plaisir,

La Fannette

10 bonnes raisons de passer du temps à jouer

tic-tac-toe-1777815_1280

Jouer n’est pas une activité puérile ou dérisoire. Bien au contraire, c’est une manière plaisante de développer nos capacités et d’étendre le champ des possibles dans de nombreux domaines de notre vie. Car les qualités que nous développons en jouant s’ancrent de manière durable dans notre cerveau, et sont disponibles ensuite pour vivre avec plus de facilité et de légèreté les challenges qui se présentent à nous. Autrement dit…

jouer nous permet de passer à un autre niveau dans la vraie vie!

  • Jouer aide à lâcher prise et à faire confiance.

Prenons un un grand classique : le Rubik’s Cube. Pour obtenir une face, on ne prend guère de risque, mais ensuite, pour aller plus loin, on va devoir accepter de rompre, pendant un moment, la stabilité à laquelle on était arrivé. Sinon, impossible de poursuivre ! Plus on jouera, plus notre cerveau s’habituera à remettre en cause ses repères, et associera cette instabilité au plaisir du jeu. Nous développerons ainsi notre capacité à prendre des risques pour progresser, et ceci dans notre vie de tous les jours.

  • Jouer développe la patience, la concentration et la persévérance.

Les parcours à bille comme le Perplexus nous aident à accepter l’échec et à en faire une aubaine pour notre curiosité : en effet, avant de réussir à franchir un cap difficile, nous allons faire de nombreux essais, analyser nos erreurs et en faire des occasions d’apprentissage. Nous allons également remplacer la notion d’échec par celle de défi, et muscler ainsi notre persévérance.

  •  Jouer encourage l’intelligence relationnelle et la coopération.

Tous les jeux d’équipe, qu’ils soient sportifs ou non, nous encouragent à élargir notre conscience au groupe, et à mettre nos atouts au service de plus grand que nous. Plus nous exercerons cette capacité en jouant, plus il nous deviendra facile d’être au service du collectif, de déléguer, et de co-créer.

  • Jouer fait travailler notre mémoire

Tous les « Mémos » et dérivés stimulent notre mémoire d’une manière légère et positive.

  • Jouer aiguise nos facultés de réflexion et d’anticipation

Dames, échecs, tarot, belote… il est rare que les jeux de société ne comportent pas une part de stratégie qui nous oblige à ramifier notre réflexion. Cette manière d’orienter nos pensées vers plusieurs possibles, d’élaborer des stratégies de plus en plus complexes au fur à et mesure de nos progrès est un véritable dopant pour notre cerveau!

  • Jouer nous permet de tester notre intuition

L’intuition est toujours présente dans notre vie, mais nous n’osons pas toujours lui faire confiance. Lui donner toute sa place dans le jeu nous permet de la roder sans prendre de gros risques, et de vérifier que nous pouvons compter sur elle.

  • Jouer nourrit les liens amicaux et familiaux

Si dans mes souvenirs de soirées, je devais sélectionner les meilleures entre les bonnes bouffes, les soirées ciné, ou les soirées jeux, j’opterais sans hésitation vers les soirées jeux, et je pense que je suis loin d’être la seule dans ce cas.  Lorsqu’on joue, on se retrouve en lien de manière instantanée avec notre enfant intérieur, et avec les enfants intérieurs des autres joueurs. Autrement dit, la connexion s’établit à un endroit où la légèreté, la spontanéité et l’authenticité sont de mise, ce qui est précieux pour nos relations.

  • Jouer alimente notre imagination

Certains jeux comme le « Dixit » nous emmènent sur des terrains que nous avons, pour certains d’entre nous, peu l’occasion de fouler dans nos vies quotidiennes: le terrain de l’imagination, des symboles, du métaphorique. Découvrir ces espaces en nous est précieux pour notre compréhension de nous-mêmes, et pour notre créativité qui s’en trouve décuplée.

  • Jouer nous relie à l’instant présent

Jouer est une activité gratuite, qui n’est soumise à aucune pression, à moins que nous en fassions une contrainte (si par exemple nous imaginons que nous avons le devoir de jouer avec nos enfants, et que nous n’en avons pas forcément l’élan). Lorsque nous jouons, généralement nous sommes pleinement et volontairement là, et nous goûtons le plaisir de l’instant. Plus nous ferons des activités qui nous relient à l’instant présent, plus nous vivrons en pleine conscience.

  • Jouer réveille notre enfant intérieur et nous donne l’occasion de guérir des blessures

Parfois, des schémas de fonctionnement bien ancrés jaillissent lorsque nous jouons. Par exemple, on ne peut s’empêcher de tricher, ou bien au contraire, nous avons peur que les autres trichent, et cela nous empêche d’être dans la légèreté. Si nous prenons le temps d’accueillir ce qui se joue pour notre enfant intérieur, nous tenons là une formidable opportunité de transformation.

Ce dernier point m’amène à attirer votre attention sur l’importance de prendre soin de son enfant intérieur au quotidien. Sur ce sujet, vous pouvez lire ou relire l’article « Pourquoi je m’engage envers mon enfant intérieur« .

Et comme Noël approche, mon Père Noël intérieur ne peut résister à l’envie de vous faire un cadeau…

Je vous offre le programme en 21 jours

« Retrouver la paix en prenant soin de son enfant intérieur »

Cette offre est valable jusqu’à fin décembre. (Même si vous n’êtes pas disponible actuellement pour ce programme, je vous conseille de vous inscrire, vous pourrez toujours vous plonger dans le programme quand vous en aurez le temps!)

Recevez  votre  programme

 

 

Si cet article vous parle, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

 

Au plaisir de vous lire et d’échanger avec vous,

 

La Fannette

Quand le corps parle: 6 étapes pour décrypter ses messages

neck-1211231_1280

Quand on oublie de s’écouter pendant trop longtemps, quand on perd de vue d’essentiel, ou quand on laisse de côté une blessure qui appelle, le corps ne tarde pas à nous rappeler à l’ordre, parfois jusqu’à ce que nous n’ayons plus qu’un choix très limité:

  • réagir en victime (dans un premier temps, c’est ainsi que je réagis la plupart du temps: « ce n’est vraiment pas le moment » « il faut que ça m’arrive à moi », etc)
  • nous arrêter, et prendre en compte le message.

Le premier choix étant assez facile à suivre d’une part, et très peu productif d’autre part, je vous propose que nous explorions le deuxième.

Comment écouter ce que le corps veut nous dire? comment prendre en compte son message?

Il peut être difficile, dans un premier temps, d’accepter ce qui nous arrive: douleurs, maladies, tensions corporelles sont rarement les bienvenues. Et pourtant, elles sont là pour nous aider à nous débarrasser de schémas de fonctionnement qui ne sont pas à notre service.

Donc, en premier lieu, je me rappelle que mon corps est mon allié, et que ce qu’il manifeste a du sens. Je déploie donc mes antennes et je m’ouvre aux signes qui me sont offerts pour déceler où tout cela veut en venir.

Par exemple, depuis quelques semaines, j’ai un disque pincé, ce qui me provoque d’atroces douleurs. L’image qui m’est venue, c’est de me voir en train de tirer un traîneau, courbée sur une corde au niveau du ventre. Sur le traîneau, je voyais mes proches en train de se laisser tirer, tranquillement. Cette image reflète un schéma de fonctionnement que j’ai du mal à lâcher: je me plie en quatre pour les autres (l’expression est également signifiante), j’oublie les capacités de mon entourage, et mes limites.

  • Je laisse tous ces signes me parler, sans chercher à interpréter. Tout ce qui suscite de l’émotion est bon à accueillir.

Exemple: L’image du traîneau stimule une tristesse profonde: l’accueillir me permet de faire le deuil de n’avoir pas été plus respectueuse avec moi.

  • Je me laisse traverser par mes émotions, et petit à petit, j’ai accès à ce qui me manque, finalement: de quoi ai-je le plus besoin?

Exemple: Cette tristesse me permet d’avoir accès à mon immense besoin de douceur, de bienveillance, de compréhension

  • Je reconnais et j’accepte que ces derniers temps, je n’ai pas nourri certains de mes besoins fondamentaux: je fais en quelque sorte le deuil de ce que j’aurais pu faire pour prendre plus soin de moi.

Exemple: J’accepte que je n’aie pas écouté mes limites, que je me sois laissée prendre par un schéma de toute puissance (superwoman…)

  • Comme il n’est jamais trop tard, je laisse venir à moi les occasions et les idées pour prendre soin de mes besoins. La vie est généreuse: j’aurai très vite l’occasion de me relier à ce qui est important pour moi, et de poser des limites pour me respecter.

Exemple: Comme j’ai l’air bien bloquée, tout le monde me donne des conseils pour prendre soin de mon dos; j’écoute et j’applique ceux qui me parlent.

Si vous avez rencontré des difficultés avec votre corps, qui se sont révélées finalement des occasions d’évoluer vers vous-même, ou si vous souhaitez partager sur ce sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire!

 

 

Pages :«1234567...14»